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    Rêver un jardin... Oui, c'était bien ça. Un rêve.

    Et puis, la réalité s'est substituée au rêve et le jardin s'est matérialisé. Là, pour de vrai. Bon, comment dire ? Il a bien fallu se rendre à l'évidence. C'était beaucoup plus facile en photo dans les magazines mais quand même, l'envie était là et elle continue, saison après saison, à être le moteur qui nous fait avancer, rêver ( encore ! ), chercher, nous égarer, nous émerveiller ( très souvent ) comme des enfants devant la vitrine du magasin de jouets.

    Bref, prendre énormément de plaisir. Alors, parce que nous tâtonnons encore pas mal,  vivre avec un jardin est une formidable leçon d’humilité. Le temps du jardin est une parenthèse qui s'impose à nous sans contrainte et dans un éternel recommencement. Toujours le même, toujours différent.  

     

     

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    Humilité 

                            Les hellébores ( l'orthographe ellébore semble, elle aussi, être acceptée ) sont pour moi une sorte de mystère.                             Mystère de jardinier, entendons-nous bien. Ne cherchez là rien de très sensationnel qui puisse occuper le devant de la scène, ne fusse que pour un illusoire quart d'heure de gloire. 

     

    Humilité

    Alors voilà ! Vous avez toutes et tous, comme moi, été vaguement décontenancés par ces armées de fleurs aux couleurs un peu éteintes quand le soleil ne vient pas les frapper directement de ses rayons un peu tièdes voire franchement frais en cette période de basses lumières.

     

    Humilité

    Des coupelles courtaudes de pénitents mornes jaillissant de terre au bout de tiges raides et épaisses. 

     

    Humilité

    Dit comme ça, vous conviendrez aisément avec moi que le côté glamour de ces belles pourrait tout à fait nous échapper. 

     

    Humilité

    L'envers du décor, les dessous de l'affaire, appelez cela comme vous le voudrez viennent heureusement sauver ce qui peut l'être et, de façon fort aimable qui plus est. L'hellébore révèle alors les trésors des nombreuses variations d'une palette de couleurs finalement assez restreinte. Il était temps ! J'allais passer mon chemin.

     

    Humilité

     On a même réussi à doubler, voire tripler le jupon. Jolie prouesse. Si, si.

     

    Humilité

    Des couleurs soutenues peintes à la main sont venues enrichir la palette. Tout cela est fort généreux et fort bien fait. 

     

    Alors, pourquoi diable, avec des atouts pareils, cette fleur cabotine s'obstine-t-elle à baisser le regard là où la concurrence est quasi inexistante ?

    Langue au chat ! 

    Certains parleront de résistance au froid et aux intempéries mais tout ça ne m'ôtera pas de l'idée qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'un                                                                          manque évident de panache ! Tout à fait !                                                                           Demandez à M. Gustave du Grand Budapest Hotel si vous n'êtes pas convaincu(e)s. Ce gars-là en connaît un rayon sur le panache. 

    Humilité

    D'autres fleurs ont bien la même allure me direz-vous. Oui... mais ne changez pas de sujet, voulez-vous? 

     

                 Humilité   from internet ( Thanks Salila ! )

    J'aurais aisément pu faire accuser ces dames pour les commérages énoncés ci-dessus mais c’eut été mesquin et puéril.

    Quoique... A bien y réfléchir...


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    Complètement givré !

     Histoire sans paroles. Givré, je sais pas trop mais gelé, oui. Je n'ai que des moufles. Alors, taper avec adresse sur le clavier, ça se situe au-delà de ma dextérité.   

    Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

       Complètement givré !       Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

    Complètement givré !

     

             Complètement givré !    Complètement givré !

     

    GARDEZ VOS MOUFLES !


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    Le mois du blanc

     

    Janvier, c'est traditionnellement le mois du blanc. Celui du linge. Autrefois, en tout cas car il en va sûrement de l'information comme de l'agriculture. Tout ce qui est mono est sclérosant en diable quand bien même nous offrirait-on gratis de bien belles œillères. 

    Bref, ici, et pour un petit intermède généralement, le froid (relatif) s'invite pour quelques journées à moins de 10°C le jour. Une bénédiction pour nous débarrasser d'une partie de la vermine qui, sans cela, nous assaille sans coup férir, au retour des beaux jours.  

     

    Le mois du blanc

    Comme quoi des graminées, même sèches, peuvent continuer à donner le change. 

     

                  Le mois du blanc     Le mois du blanc

     

    Vous remarquerez aisément qu'une jarre habillée apprécie le petit cocon douillet qui l'isole des morsures du froid. La nudiste par contre semble vouloir se faire porter pâle. Alors, en hiver, textile ou pas textile ? 

     

    Le mois du blanc

     

    Le mois du blanc

    Ce gars est cloué là depuis des lustres et il n'est jamais venu à l'idée de personne qu'il devait se les geler comme il faut en hiver ( Trivialité de bas étage dont le rédacteur de cet opus ne peut tirer aucune fierté ! ). A quand un #Metoo dédié genre #GiveJesusacoat ?

     

          Le mois du blanc     Le mois du blanc

    Bon, moi je lui offre des fleurs. C'est déjà pas mal même si l'apport calorifique doit frôler le néant intégral. En plus, elles sont bien gelées...

    C'est le geste qui compte. Voilà. 

     

    Le mois du blanc

     

    Le mois du blanc

     

    Le mois du blanc

    L'eau a bavé dans le bassin. Cela me laisse perplexe. 

     

    Le mois du blanc

    Les agrumes ne semblent pas souffrir outre mesure. Pourvu que ça dure !

     

    Le mois du blanc

    Les Camellia Japonicum sont admirables lorsque que s'annonce la floraison. Leur talon d'Achille ? Le gel et la pluie alors que l'un comme l'autre ne sont pas vraiment rares en cette saison. Pourtant, que peut-on y faire ? Espérer sûrement et se satisfaire de ce que l'on a. 

    BELLE SEMAINE !

     

     

     


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    L'hiver au marais

    Le marais possède la vertu irremplaçable de nous offrir un cadre reposant et ce, en toutes saisons. Les foules touristiques d'après réveillon ne semblant pas vouloir succomber à ses charmes. 

    L'eau appartient aux oiseaux qui voient tourner autour de leurs gîtes et garde-mangers, d'étranges paparazzi munis de lunettes ou autres appareils photographiques. Ceux dont le hobby principal consiste à s'immiscer de façon proprement scandaleuse dans l'intimité ne nos volatiles éberlués par tant de désinvolture.        

    L'hiver au marais

     

    L'hiver au marais

     

    L'hiver au marais

     Où l'on vérifie que oui, le ragondin est capable d'abattre un arbre en projetant de l'eau à forte pression sur le tronc. Comment ça pas une preuve scientifiquement étayée ?

    L'hiver au marais

     

    L'hiver au marais

     

                                                          L'hiver au marais       L'hiver au marais

     

    L'hiver au marais

     

    L'hiver au marais

      

    L'hiver au marais

     

    L'hiver au marais

     

    L'hiver au marais

     

    Que 2022 vous apporte toute la joie et la sérénité que la vue de ce coucher de soleil peut vous procurer. 

    Meilleurs voeux et portez-vous bien !


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    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

    Powerscourt, c'est d'abord et avant tout un paysage. Un des plus réussis d'Irlande dans ce pays qui n'en est pas avare. Y revenir l'été, c'est le retrouver transfiguré par une végétation qui trouve un malin plaisir à ajouter en abondance du vert au vert. Ici, l'été irlandais pourvoit avec générosité aux besoins en eau et il n'est guère nécessaire de prier toute cette verdure pour qu'elle accepte de donner sa pleine mesure dans une atmosphère que l'on pourra qualifier de tiède pour peu que l'on soit optimiste et pourvu d'un habillement adéquat. 

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     De grands arbres matures. Ici, c'est un peu la règle même si de nouvelles plantations continuent à enrichir la collection existante.

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     Le jardin japonais me plait plus au printemps. Rhododendrons, cerisiers et azalées y sont en fleurs et le vert est alors moins omniprésent. Les masses sont mieux définies et l’œil y trouve plus aisément son chemin. Après, ce n'est qu'une affaire de goût.  

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

    Le grand escalier d'honneur que nous n'avons pas descendu. Pas de tapis rouge et puis, avec une poussette... 

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     Powerscourt, c'est essentiellement un parc et si les fleurs n'en sont pas totalement absentes, il faut bien admettre que là n'est pas l'objectif premier du lieu. 

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

    De sombres nuées bien utiles pour relever ce grand espace de pelouse.  

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

    Le grand mix border dans le jardin clos. Très coloré, très pimpant et la vraie différente avec les pousses timides du printemps.  

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     L'équilibre des masses de végétation en relation avec le paysage et le Great Sugar Loaf au dernier plan procure au visiteur cette sensation de plénitude que l'on ressent dès l'entrée dans le parc.

    Summertime - Powerscourt Estate Gardens

     

    Une dernière chose. N'y cherchez pas la statue de Joyce qui ouvre cet article, celle-ci est à Dublin. C'est pas extrêmement loin mais on ne la voit pas vraiment bien depuis le jardin.

     

    BELLE FIN D’ÉTÉ !


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    Couleur muraille

    Réellement pas le genre de titre qui donne envie d'aller voir plus loin de quoi il retourne. En résumé, vendeur en diable !

    Couleur muraille

     Même les grues se font flouter pour ne pas apparaître dans cet opus sans relief. Sad times.

    Couleur muraille

    Un arbre persistant, ça vous change la vie d'un coup, d'un seul. 

    Couleur muraille

     Pas une raison non plus pour s'emballer. Une floraison anticipée ? Ça se tente ! Evidemment, ça... n'a pas marché. 

             Couleur muraille   Couleur muraille

    Couleur muraille

    Couleur muraille

    Couleur muraille

    Couleur muraille

    Couleur muraille

    Couleur muraille

    Couleur muraille

     Pour d'autres, it's time to show off.

    Couleur muraille

     Quitter le manteau de fourrure peut sembler un brin présomptueux.

    Ben oui mais avec des températures à deux chiffres, c'est juste le supplice de Tantale. 

    Couleur muraille

     Fête des fleurs. Notre Camellia s'est cru à Madère. Alors oui, on ne retrouve peut-être pas tout à fait l'atmosphère mais l'effort est louable. 

    Couleur muraille

     Le gars qui ne doute de rien, version fleurs en place.

    Couleur muraille

     Ben non, fait pas beau. Choquant n'est-il pas ? Mais c'est pas faute d'avoir prévenu. 

    Couleur muraille

    Elephant : Blinking 

    Couleur muraille

     En attendant des jours meilleurs, on se contente de ce qu'on a.

    Couleur muraille

    Je sais pas si c'est comestible ? Lichen florissant  

    Couleur muraille

     

    From you, I get the story...

    The Who - See me, feel me


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    Au jugé

    Janvier, traditionnellement, n'offre que peu de raisons de s'émerveiller au jardin. En tout cas chez nous. c'est pour cela que l'article d'aujourd'hui manque singulièrement de cap clairement défini.   

    Au jugé

    Je m'y suis donc attaché à obtenir le flou recherché qui caractérise ma relation vaguement distante vis à vis du jardin où je déambule, quand l'occasion m'en est donnée, sans chercher réellement à y investir une quelconque attention propice à la maturation de nouveaux projets. En clair, je me promène la tête plutôt vide mais ça n'a rien de désagréable, bien au contraire !

    Au jugé

     Le temps du jardinage reviendra bien assez tôt pour que je ne devance pas l'appel. 

         Au jugé   

    Le bois est clair même si le gribouillis rectiligne des futaies brouille un peu les pistes.  

     Au jugé

     Pour ceux qui viendraient à en douter, il s'agit bien d'arbres même si cela ne saute pas aux yeux immédiatement. 

    Au jugé

     Le froid n'a pas eu raison des frondes coriaces de Dicksonia Antarctica et c'est tant mieux parce que les frondes marron qui pendouillent, c'est pas vraiment glamour. 

    Au jugé

     Presque net. Presque...

        Au jugé  

    Mandragore surdimensionnée à moins que ce ne soit simplement qu'un chêne. Finalement, à bien y réfléchir... 

     Au jugé

     C'est en hiver que l'on goûte vraiment les éléments qui structurent le jardin en en constituant l'ossature permanente. Parmi eux, les arbres sont sûrement ceux qui dégagent le plus cette sérénité tranquille propre à nous faire sentir en paix. Au moins pour un moment.

    Au jugé

     Parce que la couleur n'est pas le fort de nos périodes hivernales, les pots sont les bienvenus pour donner le change. Rouges comme mon sécateur mais eux ont un avantage sur lui, ils ne risquent pas de finir dans un sac pour la déchetterie. 

     

    BON VENT !! 

    aurait dit un monsieur qui fit partie de ma jeunesse non loin de la mer. Puisse-t-il naviguer à jamais sous des cieux toujours cléments. 

     


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