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Par rêver un jardin le 24 Avril 2019 à 16:17
Powerscourt Estate Gardens se situe au sud de Dublin, à l'entrée des Wicklow Mountains. I parce que trop de photos à montrer dans ce parc de plusieurs hectares comportant plusieurs ambiances que je vous présenterai dans les semaines à venir.
Ce premier envoi ne concernera que le grand escalier d'honneur situé face au château et qui présente le décor le plus impressionnant de ce domaine.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir un peu plus sur cet endroit...ne comptez pas sur moi! Je plaisante. Une excellente émission d'Arte sur les jardins consacre un numéro à Powerscourt et vous y apprendrez le pourquoi du comment à propos de la manière dont le décor naturel a été merveilleusement intégré à cet espace.
BONUS
Version modernisée de la scène des escaliers d'Odessa. Bon, rassurez-vous ! La mère et l'enfant vont bien.
Et... les inévitables Japonais ! Ah tiens ? Pas de selfie avec la glace italienne. Peut-être pas des Japonais, tout compte fait...
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Par rêver un jardin le 17 Mars 2019 à 17:39
Pédiluve (du latin médiéval pediluvium, bain de pieds) en panne. C'est bien ma veine !
Puits sans fond pour boit sans soif
"Lake District" que l'on peut traduire en français par "Le coin du lac". Enfin presque.
Là, on roule le gazon avec la Terre. Oui, le gazon ainsi que la terre qui se trouve dessous. Avec la Terre. Je sais, c'est un concept un peu complexe à appréhender. Pourtant, je suis sûr que vous vous y ferez très bien. Si, si !
L'hiver, les pédalos hibernent et, par là même, ne migrent pas vers les pays chauds. Pourtant, un vol de pédalos...
Chronique d'une apparition annoncée
Chouette, une couette ! La contrepèterie m'aurait permis de voir un oiseau mais bon, on se contentera du bout de tissu.
Les girafes non plus ne migrent pas mais on les rentre comme le linge. Avant l'orage.
L'hiver ,les serres connaissent aussi une grande période festivalière. Ce sont les journées"Portes closes". Bon, il faut bien avouer qu'il n'y a pas grand-chose à voir. Trop de buée.
Toujours fermé ! Zut et rezut !
Vol de retour sans histoire. Alors, du coup, elle est finie l'histoire ? Faut croire que oui !
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Par rêver un jardin le 4 Mars 2019 à 20:29
Lyon - Musée d'Art contemporain
Episode 2
Kontxa hondartza - Donostia/ San Sebastian
Comment les gens font-ils pour se repérer dans un labyrinthe pareil ?
Je commençais à me dire que j'allais passer encore un bon moment à errer dans le coin lorsque, tout au bout d'une longue allée rectiligne, j'avisai un grand panneau lumineux qui clignotait. Lettres rouges sur fond noir. SORTIE >>>>. Pratique ! fut ma première réflexion. J'avançai donc d'un pas assuré, content de ma découverte et plein de reconnaissance envers les responsables de cette signalétique opportune. Chemin faisant, je croisai le regard de quelques personnes prenant l'air tout au long de l'allée, à l'extérieur des pavillons qui la bordaient. Et c'est à cet instant précis que je pris conscience du caractère futile de ma victoire minuscule sur le labyrinthe. Je sortais de l’hôpital parce que je le pouvais. Pour les gens de l’allée, les grandes lettres rouges continueraient à clignoter. Quête du Graal ou proche Sésame...
* * *
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Par rêver un jardin le 2 Mars 2019 à 13:16
J
Il était temps de passer à autre chose ! Ce blog tourne un peu trop en rond à mon goût en ne se limitant qu'à nos aventures jardinières certes passionnantes (!) mais un tantinet répétitives au fil des années. J'ai donc décidé de la façon la plus antidémocratique qui soit de remédier à ce constat navrant en venant y adjoindre des images et des écrits n'ayant aucun rapport avec les activités jardinières. Cela plaira ou non mais c'est bien la seule raison qui me donnera l'envie de continuer à alimenter ce blog. En effet, celui-ci commençait à ressembler à une exploration approfondie et exclusive de mon nombril chose qui, force est de le constater, ne constitue pas le sujet d'étude le plus universel qui soit. Les photos du jardin n'en seront pas absentes pour autant mais elles feront partie d'un tout un brin plus large. Voilà, c'est dit et ça commence maintenant. Je ne sais pas si le rebond sera durable mais qui ne tente rien...
Un petit air de "Bécassine découvre (ou redécouvre) la grande ville"
Episode 1
Le gros homme pénétra dans le wagon en éructant. il s'assit brutalement et se mit à dévisager chacun des passagers d'un air mauvais, visiblement possédé. Forcément, les gens, se sentant agressés, le dévisagèrent à leur tour ce qui ne fit qu'ajouter à son inconfort. Il se leva alors d'un bond, maudissant l'assemblée, et alla se planter devant une toute jeune fille, soudain très mal à l’aise. Rapidement, un grand gars baraqué vint s'interposer, faisant reculer l'importun. Déstabilisé, le gros homme hurla. Un" Trace ta route !!!" venimeux tenta de chasser le costaud sans y parvenir. Celui-ci attendit sans rien dire ni sans faire mine de vouloir bouger.
Hors de lui et toujours plus confus, l'homme vaincu abandonna la partie et quitta la rame avec fracas. Poursuivi par ses démons intérieurs, il s'éloigna dans les couloirs. Sa colère l'accompagnait, mante implacable et tenace.
Le wagon retomba alors dans une vague torpeur. Seule subsista dans l'air une crispation palpable qui ne semblait pas devoir disparaître avant un moment. Muré dans sa démence, le gros homme était passé par là.
* * *
Illustration : Hôtel de Ville - Paris
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Par rêver un jardin le 4 Janvier 2019 à 14:17
Au moment de vous parler de ce lieu visité l'été dernier, je m'aperçois que je ne sais dans quelle case le ranger. C'est peut-être aussi bien parce que cette manie d'attribuer des étiquettes, hormis son côté pratique, est parfois très réductrice.
Bref, un parc plutôt qu'un jardin mais aussi un lieu culturel. Pas seulement un lieu d'exposition mais aussi un parcours de quelques d’œuvres disséminées dans le parc. Pas non plus tout à fait un lieu historique. Plus une coquille vénérable ayant subi les outrages du temps et des conflits mais qui n'est dénuée ni de charme ni d'un parfum XIXème qui flotte ici et là.
Bref un "machin" inclassable qui ne laisse pas indifférent.
Ces parterres pourtant très structurés n'offrent pas de symétrie rigoureuse comme on peut en rencontrer dans des jardins à la française. Ici, une asymétrie maîtrisée offre une vision renouvelée de ce type d'architecture de jardin un peu trop formelle pour moi en y incluant un arrière plan lui aussi construit dans des tonalités, des formes et des hauteurs propices à la création d'un ensemble cohérent.
Les fastes d'une époque révolue (?) tout en trompe-l’œil puisque le bâti, pas si vieux que ça, n'est en fait qu'un formidable décor de théâtre imaginé par un grand bourgeois afin de donner l'illusion de l'ancien tout en recourant aux méthodes de construction modernes de l'époque pour offrir un confort anachronique au vu de l'aspect extérieur de l'édifice.
L'eau est très présente sur le domaine tantôt contrainte dans des espaces plus ou moins formels tantôt courant dans des lits savamment aménagés pour créer l'illusion du naturel.
Installation de l'artiste plasticienne Eva Jospin dont le domaine présentait le travail.
Peu de fleurs finalement à l'exception de cette grande allée d'hortensias et de cette prairie fleurie de gauras, un peu systématique à mon goût mais des goûts et des couleurs... Et puis, c'est une réalisation pensée par Gilles Clément dont la réputation n'est plus à faire. La question étant celle-ci: une reconnaissance, fût-elle internationale et largement partagée, légitime-t-elle de facto tout ce que celui ou celle qui en est le récipiendaire peut proposer au public ? A voir...
C'est finalement cet aspect du parc qui m'aura le plus parlé. Et ce d'autant plus que de nombreux rhododendrons ou azalées plantés dans les différents espaces boisés doivent offrir, en période de floraison, un cheminement des plus colorés. A voir si vous êtes dans le coin à la saison adéquate.
Avant de finir, j'aimerais remercier Béatrice ( Elle se reconnaîtra.) pour m'avoir involontairement rappelé par une visite récente qu'elle fit au domaine que je voulais, depuis un bon moment déjà, vous parler de ce lieu. Merci !
Si vous souhaitez quelques renseignements sur cet endroit, c'est par là .
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Par rêver un jardin le 1 Janvier 2019 à 17:11
Cette année, afin de donner enfin la parole aux majorités silencieuses qui ont élu domicile dans notre jardin, j'ai décidé de leur confier la rédaction des vœux de la nouvelle année.
Advienne que pourra ...
Le premier à vous faire part de sa profonde détermination à vous accompagner avec le plus grand plaisir dans cette traversée de 2019 est un poisson flou.
Les contours de son projet manquent un peu de définition mais il semble plein de bonne volonté.
Sachons lui accorder notre confiance.
Le second est un citron mûr, enfin je crois bien qu'il l'est.
Sa bonhomie naturelle et sa ténacité à vouloir mûrir quand ça n'est visiblement pas le moment vous seront, à n'en pas douter, d'un grand secours face à l'adversité et ce, d'où qu'elle provienne.
Le troisième, derrière une apparente douceur de façade, a su se construire une image incontestée de grand résistant .
Tout du moins dans le petit monde clos des fuchsias où sa réputation a allègrement franchi les clôtures du jardin.
Il m'a demandé carte blanche mais il a bien voulu se contenter d'un mur... blanc.
En attendant la neige que nous appellerons Godot.
Va savoir pourquoi.
Le quatrième est un martin pêcheur discret, fidèle mais pas vraiment coopératif en terme d'image.
Réfractaire à la surexposition médiatique et aux honneurs de circonstance en général, il nous fait la grâce de sa présence floue, elle aussi.
On l'aime quand même !
La Lune est la cinquième de nos hôtes à souhaiter s'exprimer.
Elle s'est approchée un peu pour être entendue de tous et s'est emmêlée les rayons dans les branches d'un acacia un brin désinvolte.
Peut-être nous faudra-t-il la décrocher ?
Peut-on lire l'avenir dans le thé ?
C'est le dernier de nos invités, celui qui remplace, sur notre table, le marc de café.
Pour le moment, il infuse sans rien laisser transparaître de ses cogitations divinatoires mais sa liqueur délicatement ambrée laisse augurer de lendemains qui chantent.
C'est en tout cas ce que nous vous souhaitons de tout coeur, à vous et à tous vos proches.
BELLE ET TRÈS HEUREUSE ANNÉE 2019
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Par rêver un jardin le 18 Novembre 2018 à 17:55
Y'a pas à dire , le Pacman en couleurs, c'est 100 fois mieux.
J'admets que, dans la brume, les couleurs sont un peu diluées mais bon, c'est comme ça chez nous le matin. Et comme j'ai fait ces photos... le matin, eh ben... j'ai pas eu le choix.
Cette image a été prise à bout de bras. Vous ne pensiez tout de même pas que j'allais m'allonger dans l'herbe fraîche (très) pour une bête photo.
Pour ceux qui ont besoin de quelque chose d'un peu plus soutenu, j'ai soufflé la brume alors forcément, ça pète un peu plus . Et puis, avec la pluie, ça brille et la lumière est encore plus vive. Non, non, là je suis à fond. Je peux pas faire mieux.
Evidemment, avec le soleil...
Le matin, en ouvrant les volets, ça vaut toutes les barres énergétiques du monde.
PORTEZ-VOUS BIEN
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