• Allons à la rivière

    Première étape :

    Choisir un cours d'eau, si possible en période de grandes eaux ( Ça tombe bien ! En ce moment, pas de problème de débit.) pour que les bouillons produits facilitent le travail et le rendent encore plus profitable.

    Allons à la rivière    Allons à la rivière

    Il semble que les conditions exposées plus haut soient réunies. Ça bulle, ça remue et en plus c'est froid. Oui, d'accord, mais cette dernière donnée n'était pas forcément souhaitée. Bon, on fera avec. Alors, on y va à la rivière ? 

    Oui, bien sûr mais avant cela, il nous faudra effectuer quelques préparatifs. 

    Deuxième étape

    On s'équipe alors. Palmes, tuba, combinaison de plongée ?

    Non, non. Vous n'y êtes pas du tout ! Passoire, gants... et accessoirement bottes de pluie mais c'est juste pour traverser le jardin où la rosée fait des heures sup'.  

    Allons à la rivière  Allons à la rivière  Allons à la rivière

    Voilà, nous sommes parés. Passoire de compétition, deux paires de gants enfilées l'une sur l'autre. Pour les ceusses qui ont cru à un caprice de star qui aurait voulu se démarquer en personnalisant chacune de ses mains, - peut-être pour pouvoir différencier la droite de la gauche, allez savoir ? - une observation plus attentive des images vous permettra de remarquer qu'il s'agit d'une seule et même main. D'ailleurs, à l'autre main, il manque un doigt. Si, si. Meuh non, je plaisante ! Oui, je sais, c'est idiot.

     

    Troisième étape :

    Allons à la rivière ! Je vous épargne la marche harassante dans la tourmente de l'hiver dont le ciel assassin profite lâchement pour déverser sur nos pauvres têtes des torrents d'eau glacée tout juste propre à ankyloser ma cervelle déjà bien peu réactive en temps normal. Comment ça, il fait soleil ? Oui, un peu, c'est d'accord. 

    Bon, nous voilà à pied d'oeuvre après ce trajet d'au moins... 50 mètres. Il faut bien que je meuble sinon le côté épique de l'aventure risque de vous échapper. Je fais ça pour vous parce que moi, je l'ai vécu en direct et forcément, c'est différent. Allez, reprenons et concentrez-vous. 

    Allons à la rivière   Allons à la rivière

    On verse dans la passoire, on replace soigneusement le couvercle, on plonge dans le courant et on agite vigoureusement. On remonte l'engin et on laisse s'égoutter tranquillement. On répète l'opération plusieurs fois tout en s'assurant, en cours de route, que tout se déroule correctement. Ben oui, ça ne siffle pas quand c'est prêt donc on ouvre l’œil, toujours à l'affût de la moindre anicroche. On sent d'ailleurs toute la tension qui s'est emparée de l'opérateur au travers de ces images au réalisme cru. Ah non ? Bon, si vous le dites.  

    Dernière étape

    Cruciale. C'est là que l'on va découvrir si tout le travail effectué, aussi compliqué fut-il ( Non, pas futile d'ailleurs ça ne voudrait rien dire dans le cas qui nous occupe. ), a porté ses fruits et permis de conclure de façon positive cette mission délicate. On ouvre !

     Allons à la rivière   Allons à la rivière 

      Allons à la rivière 

    La réussite est totale mais là, vous vous dites... tout ça pour des graines ! Je sens malheureusement que le côté épique vous a un peu échappé. J'en suis un peu désolé pour vous mais j'ai vraiment tout donné comme ils disent à la télé. Je me suis donné à 200 % et j'ai fait le maximum pour essayer de vous faire ressentir le souffle de l'épopée. Bon, vous ferez mieux la prochaine fois, ne soyez pas trop déçu(e) et puis... ça arrive même aux meilleurs. 

    Bon, comme je suis à court de poncifs, je m'en vais vous expliquer brièvement, c'est promis, le pourquoi de ce bain hivernal. Ce sont des graines de... Gingko biloba. Ça y est, vous comprenez. Pour être honnête, elles étaient déjà propres mais l'odeur pas vraiment géniale est plutôt tenace et Marielle a préféré éviter l'asphyxie pour tout le quartier avant de planter.

    Et oui, pour réussir son SOL, il faut aussi parfois, savoir donner un peu de sa personne. 

    Bon, dommage collatéral, le ruisseau a été déclaré zone sinistrée pour les cinquante ans à venir et la chair de multiples générations d'anguilles, d'écrevisses et de poissons est déjà boucanée pour approximativement la même durée.  

     

    GLUPS ! LA BOULETTE ...

     

        

     


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  • L'hiver, la couleur

    Bon d'accord, il n'est pas tous les ans aussi coloré mais puisqu'on nous l'offre tel quel sur un plateau, aucune raison de bouder notre plaisir.

    L'hiver, la couleur  L'hiver, la couleur

    Raindrops catchers - Sedums en mode écureuil 

     L'hiver, la couleur 

    Un bébé du SOL 2014 qui n'a pas bien saisi que, même pour faire plaisir, il est un peu prématuré de venir fleurir début février. Evidemment, la tenue des fleurs n'est pas optimale mais on doit saluer ( ou pleurer devant )  l'obstination suicidaire de ce végétal cabochard.

    L'hiver, la couleur  L'hiver, la couleur

    L'euphorbe plie mais ne rompt pas. C'est d'accord mais cette tendance à l'affalement mollasson n'est pas du meilleur effet. Jolie floraison c'est entendu mais va falloir me redresser cette situation. 

    Ce serait le bon moment pour faire des travaux au jardin ( C'est prévu d'ici une quinzaine. ) parce que les feux de chantier sont déjà en place. 

     L'hiver, la couleur

     

    L'effet rideau coloré du Libertia ne donne sa pleine mesure qu'à dix centimètres du sol. Ben oui mais faut savoir ce qu'on veut ! A vous les glissades délicates sur le gazon gelé ou l'herbe boueuse. 

    L'hiver, la couleur  L'hiver, la couleur

    Les jacinthes sont là où on les attend. Ça meuble.                Mahonia en cours de reconstruction. Retour à la lumière.

     L'hiver, la couleur

     L'hiver, la couleur

     

      Etoiles d'hiver. Pour "Etoiles des neiges", ça manquait quand même d'un background un peu crédible.  

    L'hiver, la couleur

     

    Un osmanthus qui fait ce qu'il peut pour entretenir l'illusion d'un paysage de neige. C'est bien la première fois que je perçois le parfum de la neige. Parce qu'en plus, ça sent bon !  

    L'hiver, la couleur

     

    Comment ça primevères ? Ah non, pas prévues maintenant. Va vraiment falloir étudier les scripts qu'on vous fait parvenir parce que là, vous n'étiez pas sensées apparaître dans cet épisode.  On fait quoi maintenant ? Oui, bon je sais, oui , pas votre faute.... Mais quand même...

     

    Demain, je tente                                  LA DANSE DE LA NEIGE !                 Bien sûr que ça existe !

     

     


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  • Errances climatiques

    Alors que les soldes d'hiver sont encore d'actualité, la belle saison vient faire, en toute décontraction, un tour de piste qui semble un peu désarçonner nos plantes. Un faux départ bien agréable mais qui pourrait doucher quelques ardeurs précoces. On verra bien après tout et tant pis pour le ski. D'ailleurs je n'en fais pas plus.  

     

      

     

     L'aube d'une belle journée. Le doré des platanes éclaire le matin.

     

         

      Ce qui est étonnant, ce n'est pas cette température de 27°C sur la terrasse mais la durée du phénomène puisque           depuis quelques jours, c'est le même refrain sans trop de variations. Bien agréable. Un lézard curieux est sorti voir à   quoi ressemble l'hiver. Il doit y perdre un peu son latin pour peu que ses études lui aient permis de s'exprimer dans     la langue de Jules.

     

        

     

       Les tourterelles semblent aussi y trouver leur compte. Pas de départ en vue. 

     

         

      Pour les camellias, on est dans les clous pour les époques de floraison avec la visite un peu plus régulière des                 butineuses un brin déboussolées.  

     

          

       Rose de janvier - L'arbuste est tout nu mais il porte quelques boutons et... une rose éclose.   

     

          

      Perce-neige. Faudra peut-être trouver un autre nom.            Le froid les a épargnées. Un goinfre les a boulottées. 

     

         

     

        Dorénavant, les hellébores pourront baisser la tête autant qu'il leur plaira, je refuse de m'allonger dans les plates-       bandes pour photographier leurs dessous. Trop bas et en plus, ce n'est pas très correct. 

     

           

       En tout cas, on profite de ça en attendant, sans le souhaiter, le retour du gris humide. 

     

    BELLE SEMAINE A TOUS

     

      


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  • La faute à la Lune ?

    C'est bien connu, le clair de lune fane les couleurs. Moins vite que son compère de nos belles journées de lumière mais avec la même détermination sans faille. Pourquoi, dès lors, ne serait-il pas aussi responsable de ce qui suit ? Les coïncidences sont, vous l'allez constater, bien troublantes. Même monochromie bistre, mêmes lumières blafardes et fatiguées. Même absence de profondeur de champ. Hmmm...

    Hop ! la Lune est coupable, coupons-lui la tête ! Justice expéditive, procès bâclé, défense inexistante me direz-vous. C'est d'accord. Alors coupons aussi la tête du juge. Moi en l’occurrence ! Bon,... et maintenant nous sommes bien avancés. Qui pour rédiger la fin de cet article ?

    Zut, une impasse. Voilà ce que c'est que d'écrire des articles sans queue ni tête et, chose plus grave, sans savoir où l'on va.

    Donc, reprenons les choses dans l'ordre et voyons ce que nous pourrons en tirer.

     

     

    La faute à la Lune ?  

    Nous avons une Lune pas très bien lavée , il reste des taches et le nom du blog. Jusque là, rien de bien édifiant. 

     

    La faute à la Lune ?

     La table de la terrasse. Habituellement, sa couleur n'est pas très différente de ça. Pas de quoi fouetter un chat.

     

    La faute à la Lune ?  La faute à la Lune ?

    J'admets que certaines couleurs semblent s'être volatilisées. L'herbe sent le roussi, les dernières feuilles ont séché ainsi que les branches mais il faut se rendre à l'évidence, tout cela ne fait quand même pas un ou plutôt une coupable. Continuons.

     

    La faute à la Lune ?   La faute à la Lune ?

    Pour les bouleaux, rien de changé. Le blanc est bien devenu un peu boueux mais rien de très concluant. 

     

      La faute à la Lune ?

     La bignone échevelée n'est pas encore passée chez le coiffeur. Oui, mais pour ça on attendra un peu encore. 

     

    La faute à la Lune ?   La faute à la Lune ?

    A bien y regarder, tous ces ramages échevelés, c'est un peu étonnant. Dans le même jardin, autant de branches tordues ne peut être le simple fait du hasard. Y'a forcément un truc, une corrélation à découvrir, un fil conducteur. Oui peut-être ou alors et c'est possible également, un jardinier en panne de sécateur. Bon d'accord, tout ça c'est bien joli mais la Lune dans tout ça, elle est où ? 

    Constat avéré, il manque le vert et l'air humide est brun clair. A qui la faute ? 

     

      La faute à la Lune ?

     L'euphorbe a l'air en forme, n'était cette teinte bistre qui a tout recouvert.

     

      La faute à la Lune ?

     Les hydrangeas ton sur ton. Merci mais ça n'aide pas beaucoup. 

     

    La faute à la Lune ?

     Mauvais point pour la Lune, les parties sombres des images. La nuit, c'est son domaine,non ?

     

     La faute à la Lune ?

     Tadadam ! A l'instant où tout semblait perdu pour la Lune, le soleil apparaît. Timide certes mais il est là et les couleurs ne sont toujours pas revenues. Le mystère s'épaissit encore un peu plus alors que le ciel s'éclaircit et que le rédacteur continue à patauger pour se sortir du guêpier dans lequel il s'est lui-même fourré. Bien fait ! 

    Tout ça pour des images sépia. Était-ce bien utile ? A vous de juger. 

    Ah, j'oubliais. Le soleil s'est enfin affirmé et la couleur est peu à peu revenue. Enfin !

     

      La faute à la Lune ?

     

     

    BELLE SEMAINE A TOUS 

     


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  • Seeds of Love 2016

    Les résultats

    Comme nombre d'entre vous, nous aurions aimé faire plus et mieux mais les ressources en graines étant ce qu'elles sont, nous avons dû nous résoudre à tirer au sort. Voilà donc la liste des heureux gagnants en espérant que les autres auront été plus chanceux avec d'autres participants. 

    4 - 7 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 17 - 19 - 21 - 24 - 26 - 28 - 36 - 43 - 44 - 46 - 49 - 51 - 52 - 56 - 58 - 61 - 66 - 73 - 74 - 77 - 84 - 86 - 90 - 98 - 99 - 100 - 103 - 108 - 117 - 119 - 120 - 124 - 128 - 143

     

     

    C'est avec beaucoup de plaisir que nous retrouvons le chemin du Seeds of Love pour la troisième année. Merci à Isabelle et à sa petite équipe de nous permettre en toute décontraction d'oublier les frimas et le gris cafardeux de janvier en échangeant ces graines que nous imaginons déjà pointant leur nez dans nos massifs. 

    Vous trouverez toutes les règles de fonctionnement de cet échange pour le cas où vous souhaiteriez participer à votre tour en cliquant sur le lien suivant :  http://alittlebitofparadise.eklablog.com

    La récolte n'ayant pas été très fructueuse cette année, voilà ce que nous pouvons quand même vous proposer.

     

    1. Les graines de LINA : Snake beans

    Ces graines viennent d'Australie et ont été offertes à Lina par Warren Millington lors d'un précédent SOL.

    5 à 6 graines suffisent pour obtenir une belle petite récolte surtout décorative sous nos climats.

    Seeds of Love 2016   Seeds of Love 2016

     

     

     

    2. Amaranthus Caudatus Viridis

    C'est la forme verte de l’amarante qui fait le bonheur des fleuristes.

    Seeds of Love 2016 from Seedaholic.com

     

    3. Lunaria Variegata Alba ( issu de graines du SOL 2014 envoyées par Lena sous le figuier

    Bisannuelle à feuillage panaché et à fleurs blanches. Jolies rosettes de feuilles la première année et fleurs la seconde. Suivent ensuite les fruits caractéristiques des monnaies du Pape. 

    Seeds of Love 2016

     

     

     4. Arctotis Venusta  ( issu de graines du SOL 2015 envoyées par Anne )

    Un joli feuillage argenté et de belles marguerites à coeur bleu. Très florifère.

    Seeds of Love 2016

     

    5. Zinnia Art Deco  ( issu de graines du SOL 2015 envoyées par Nathalie )

    Facile à vivre. On plante en pleine terre, ça pousse et ça fait le spectacle tout l'été et même jusqu'à  l'automne !

    Seeds of Love 2016

     

     

    6. Amni Visnaga 

    Mélange de différentes variétés 

    De grandes ombelles parfaites pour apporter un peu de légèreté au milieu des graminées.

    Seeds of Love 2016

    Voilà, c'est tout.

    Bon SOL à toutes et à tous

     

     

     


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  • Dans le rétroviseur (2)

    On me susurre dans l'oreillette qu'une année comporte douze mois. Oui, en fait, il me manque donc six mois à vous narrer.  Je me disais bien aussi qu'hier, ça avait été assez rapide.

        Dans le rétroviseur (2)

        Dans le rétroviseur (2)

     

    JUILLET

    Le massif du haut est dans sa première année et il lui faut encore trouver son rythme de croisière. Notre séjour en Angleterre m'a ouvert à la couleur et j'ai découvert un peu malgré moi que j'aimais ça. Une révélation. Va falloir maintenant savoir raison garder et ne pas allumer le jardin dans tous les coins. Time will tell.

    Le bassin aussi inaugure son premier été en eau. Les nénuphars y sont exactement conformes à l’idée que je m'en faisais. Ça aussi c'est nouveau. Construire dans sa tête un projet qui, une fois réalisé, correspondrait à l'image que l'on espérait voir. Y'a du mieux mais la démarche la plus commune reste encore bien souvent celle de l'arpenteur. On attrape le pot et on voyage dans le jardin à la recherche d'une place adéquate. Ça peut durer. Prévoir un sandwich et de l'eau pour la route si vous êtes du genre indécis.                                                                                                                                                                                                   Le dernier nénuphar (rose) a cinq ou six ans. Nous l'avions acheté pour le mettre dans une bassine en zinc, croyant qu'il y prospérerait aussi facilement que dans un étang. Naïfs ! Evidemment, le brave gars s'enlisait ferme, il   produisait bon an mal an quelques feuilles éparses tout justes bonnes pour jouer aux dames et il n'avait, of course, jamais fleuri. Bon, maintenant c'est mieux et, en plus, nous savons qu'il est rose.

     

     

       Dans le rétroviseur (2)   Dans le rétroviseur (2)   

    AOÛT

    Joli, n'est-ce pas ? Si vous kiffez ( J'adore ce mot et alors, avec "Je kiffe à donf" c'est le nirvana mais je m'égare.) ce genre de lépidoptère, sachez quand même qu'il vous faudra faire une belle provision de feuilles de capucine dont la chenille gloutonne de cette bestiole raffole. La vitesse de cette brouteuse affamée étant proprement effarante. 

    Pom, Pom, Pom, Pom. Les promesses d'un automne sucré. 

     

    Dans le rétroviseur (2) 

        Dans le rétroviseur (2)

     

    SEPTEMBRE

    J'ai voulu photographier le jardin avec un appareil ancien que l'on m'avait gentiment prêté. J'ai juste oublié de tourner la molette après la prise de vue. Qu'on m'entende bien, nous ne possédons pas de chêne qui fleurit de cette façon. Ne courez pas inutilement les pépinières à la recherche de cet oiseau rare. It's all fake !

    En même temps que la pluie qui est venue réhydrater un jardin un peu sec aux entournures, les asters ont fait leur apparition pour prolonger encore un peu l'impression colorée de l'été qui commençait à ranger les pelles et les seaux  (de plage bien sûr ! Meuh non, pas les ceusses du jardin ).

     

     Dans le rétroviseur (2)   Dans le rétroviseur (2) 

    OCTOBRE

    Les cieux sont plus chargés mais pour le reste, à l'ouest rien de nouveau. Les feuilles aux arbres ne font même pas mine de virer, les fleurs fleurissent et les papillons papillonnent. Y'a pus d'saisons ma bonne dame ! Pourquoi la dame est-elle "bonne", mystère ? C'est vrai aussi que "Y'a pus d'saisons, ma vilaine dame ou ma pas bonne dame"  ça sonne beaucoup moins bien. 

     

      Dans le rétroviseur (2) 

    Dans le rétroviseur (2)

     

    NOVEMBRE

    Bon, tout arrive à qui sait attendre. Un peu de retard à l'allumage mais une fois lancé, ça éclaire plutôt bien. A peine sept heures ce matin-là.                                                                                                                                                                                                 Il gèle. Oui, d'accord juste un peu mais on a (un peu) froid. C'est un vrai changement ça. L'après midi ? Ah non, faut pas pousser quand même. C'est juste un début. Ne nous emballons pas. 

     

    Dans le rétroviseur (2)  Dans le rétroviseur (2)

    DECEMBRE

    Plus grand-chose au jardin. On nettoie, on ramasse les feuilles, on creuse, on plante (encore). La boucle est bouclée. Les camellias sont de retour. Cinnamon Cindy, plein de fleurs et un parfum...

    Bientôt Janvier mais ça, c'est une autre histoire. En attendant, passez un très bon réveillon et... 

     

    A L’ANNÉE PROCHAINE !

     


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  • Dans le rétroviseur (1)

    Sur son blog, Lydie a publié une rétrospective de l'année 2015 au jardin en 12 photos. C'est ici. Trouvant l'idée à mon goût, j'ai donc décidé de copier sur elle de façon éhontée. Je sais, tout cela n'est pas joli, joli. Cependant, pris de remords ou plus sûrement incapable d'être aussi sélectif, j'ai cédé à la facilité en sélectionnant 24 photos. 

     

      Dans le rétroviseur   Dans le rétroviseur

    JANVIER 

    Débuts de ce blog. On cafouille, on bidouille, on cherche sans trouver, on efface sans crier gare, on publie dans des rubriques introuvables. Bref, on apprend.                                                                                                                                                                       Les camellias d'hiver sont là, toujours fidèles au rendez-vous et ça éclaire ce mois un peu tristounet. Le ruisseau est en mode gros bouillons et les berges sont un peu molles. Le ciel est généreux et il en remet une couche dès que le soleil fait mine de vouloir s'installer.                                                                                                                                                                                                 Le mois du SOL aussi, plein de paquets à préparer et plein de lettres à recevoir. Ça, c'est plutôt plaisant, non ?

     

    Dans le rétroviseur (1)   Dans le rétroviseur (1)

    FÉVRIER

    La mer l'hiver, c'est la plage pour nous tout seuls. Bien couverts et prêts à endurer les grains qui ne manquent pas de se succéder à bon rythme, c'est un spectacle dont on ne se lasse pas. Là où l'argent et le plomb se substituent à l'eau et au ciel. 

    La fleur de l'hiver. irrésistible. Une quête frénétique pour trouver le coloris, la forme ou les motifs qu'on ne possède pas encore. Pas trop raisonnable mais faut-il l'être ? 

     

    Dans le rétroviseur (1)  Dans le rétroviseur (1)

    MARS

    L'hirondelle ne fait peut-être pas le printemps, la primevère si. Le coup d'envoi de la saison et un festival de tons pastel aux quatre coins du jardin. Elle se ressème à sa guise et offre une bonne excuse pour ne pas commencer à tondre.                                                                                                                                                                                                                                                 Chaenomeles japonica ou cognassier du Japon si vous débutez en latin. C'est rouge et même le gris du ciel se rend bien compte que ses jours sont comptés. La couleur est de retour et pas discrètement en fait.

     

     Dans le rétroviseur (1)  Dans le rétroviseur (1)

     AVRIL

    Pivoine arbustive chinoise au nom imprononçable but who cares ? Une comète sous nos latitudes mais rater sa floraison ne serait pas raisonnable. Pas raisonnable du tout.                                                                                                                                           Le cerisier a fleuri d'un coup, d'un seul. Un dimanche matin, si j'ai bonne mémoire, et nous rentrions de Saint Jean de Beauregard. Pendant la nuit, quelqu'un avait accroché les fleurs une à une. Un boulot de fou pour un résultat époustouflant.

     

    Dans le rétroviseur (1)   Dans le rétroviseur (1)

    MAI

    Les feuilles sont aux arbres et le gazon enfin l'herbe, est tondue. Le soleil monte déjà haut dans le ciel et les tenues légères sont sorties des placards.                                                                                                                                                                             Notre première belle floraison de grimpants. Pourtant, ici les rosiers, c'est pas gagné. Alors, on savoure.

     

      Dans le rétroviseur (1)    

                        Dans le rétroviseur (1)

    JUIN

    Le nouveau massif se remplit doucement et les jardiniers guettent ses progrès ... quotidiennement. Des fois qu'ils auraient loupé un truc !                                                                                                                                                                                                   Une hémérocalle. Ben oui parce qu'ici, comme les pivoines arbustives ou les tulipes, il faut être attentif pour ne pas les louper. Éphémère mais jolie. 

                                                        Et demain ...          LA SUITE.

     

     

         

                             

     

     


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