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Par rêver un jardin le 19 Juin 2016 à 20:34
Ça, c'était avant...
Il fut un temps, dans ce jardin comme dans tant d'autres de par tout le pays, où le soleil de juin daignait nous abreuver de ses rayons pas toujours cléments il est vrai mais, au moins, passait-il nous faire coucou de temps en temps. Ce temps-là semble pour l'heure révolu et le souvenir d'un jardin fleuri ne trouve plus sa place aujourd'hui que dans les cartes mémoire de nos appareils photo. Fin de l'entrée en matière lacrymale, passons aux images plus réjouissantes que nous retrouverons tôt ou tard ( pas trop tard quand même s'il vous plait )dans notre pré paysagé.
Cécile Brünner Opalia Purezza Sombreuil
Non, non, le portique n'est pas aussi haut qu'on pourrait le croire. Je me suis allongé dans l'herbe pour prendre cette photo. Mais ça, c'était avant, quand on pouvait le faire sans risquer la grosse bronchite.
Un peu fouillis ces deux images, non ? Il manque juste le parfum mais j'ai pas encore trouvé la commande qui permet de l'insérer. Si vous avez une idée...
De l'ombre à la lumière. Bien jolies ces fleurs mais après tout ce déluge, que restera-t-il pour de beaux kiwis ? A suivre...
La première, c'est Paula Vapelle. Ici, malgré l'humidité et les grosses chaleurs soudaines, elle tient bien son rang. La seconde fut très belle en mai. Joker en juin.
Reste à habiller le poteau EDF derrière le bûcher pour que l'image donne l'illusion d'une campagne sans taches. Le chat aussi est gris mais bon, il n'est pas prévu de le couvrir de lierre à chacune de ses sorties. C'est grave ? Une tonte semble aussi s'imposer. Va falloir guetter les fenêtres météo favorables et puis, de toute façon, le tracteur n'est pas équipé pour la tonte des algues, alors...
Pour les gants de renard, appellation britannique déposée, c'est au milieu d'un massif qu'on aura les meilleures chances de profiter d'une hampe préservée du vent et autres pluies qui pèsent. Pour le reste, c'est mieux quand la pluie ne vient pas tout coucher ou éventrer.
Les Acers n'ont jamais été aussi beaux à pareille époque. Température clémente et soleil timide = feuillage préservé et coloré. Le saule crevette adore et il déborde de partout malgré une toilette tardive en mai.
La preuve. A moins que ce ne soit pour faire écho aux pâquerettes. Va savoir...
Finalement, avec le Cornus, y'a pas de mauvaise surprise, l'eau n'a même pas gâté ses fleurs. Le gars sur qui on peut compter. Good boy !
Bref, le jardinier espère une météo qui n'existe que dans ses rêves. A savoir celle qui lui permet de ne pas avoir à arroser trop souvent, qui ne brûle ni ne rend malade ses plantes chéries et qui plus est, ne fait pas griller l'herbe mais ne la fait pas pousser trop non plus. Bon...
Ah oui. Si en plus, mais sans vouloir abuser hein, ... Oui, si on pouvait avoir des limaces et des escargots qui se nourrissent de l'air du temps, ce serait parfait.
Comment? Et puis quoi encore ? Oui, je me disais aussi... J'abuse là. Ben oui...
En tout cas, que tout ça ne vous empêche pas d'en ...
PROFITER POUR SAUTER DANS LES FLAQUES.
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Par rêver un jardin le 12 Juin 2016 à 12:46
En cherchant bien...
J'avais fini par penser que non, vraiment non, les Landes n'abritaient pas(ou si peu ) de jardins autrement que munis d'une grande pelouse rase voire pelée agrémentée de quelques arbres pour l'ombrage et où quelques arbustes clairsemés tentaient de faire bonne figure. Eh bien, Mea culpa, Mea maxima culpa, je m'étais trompé. Bon, la contribution aux "Rendez-vous aux jardins" reste modeste, deux pages quand les départements voisins en proposent le double ou le triple mais c'est un début et l'effort mérite d'être salué.
C'est donc à l'un de ces jardiniers méritants que nous avons rendu visite et le plaisir fut tout à fait à la hauteur de l'espérance suscitée.
Le Seignanx, c'est un petit territoire landais qui jouxte le Pays Basque, tout au sud-ouest du département. C'est là, entre mer et montagne, que se niche le jardin de Lalande, un joli espace boisé d'un hectare où le propriétaire des lieux a patiemment développé, année après année, sa passion pour le végétal.
Sous le couvert des grands arbres, la végétation ne souffre pas trop de la chaleur même si, pour l'instant, la chaleur en question a tendance à ne pas être un réel problème. Pas trop de fleurs en cette saison parce que les azalées ont tiré leur révérence et que les Hydrangea sont en phase d'approche.
Je n'ai pas eu l'opportunité d'en demander confirmation au jardinier mais il semble que l'atmosphère souhaitée ne tienne plus aux accords de feuillages et aux différentes nuances de ceux-ci qu'aux emprunts faits à des nuanciers floraux.
Surplombant le jardin d'inspiration japonaise, la maison de thé a déjà pris ses quartiers d'été. Des coussins de mousse replets tempèrent le caractère austère des rochers descendus sans doute de la montagne basque voisine.
Profitant de la pleine lumière, des poissons musardent dans le bassin à la recherche de quelque friandise.
Une persicaria nous laisse admirer une radiographie colorée de son feuillage. Au milieu des plantes indigènes, quelques belles exotiques apportent leur graphisme différent dans un mélange harmonieux.
Quelques œuvres sculptées viennent ponctuer de façon agréable la structure générale du jardin. Pas de fleurs ? Bien sûr que si et même quelques très jolies roses.
Dans notre région, le sol autorise ce bleu que le monde entier ( au moins ! ) nous envie. Les Begonia trouvent ici un climat propice à un épanouissement qui nous autorise à profiter pleinement de leur feuillage incomparable. Celui de l'image accepte cependant des températures négatives ( Begonia Grandis ). Pour les fleurs - blanches ou roses ? - c'est en été qu'il faudra venir.
Les amateurs de fougères pourront partir à la recherche de spécimens aux frondes originales et croiseront sûrement à leur pied les bestioles facétieuses qui font le bonheur des enfants quand ils les découvrent au hasard de leurs jeux.
Un champ de digitales et des heuchères qui lancent leurs hampes fleuries au dessus d'un tapis de campanules bien fourni.
Alors, ombre ou soleil ? Remarquez, vous pouvez toujours faire moitié-moitié. Ça risque d'être un peu particulier en terme de bronzage mais qui sait ? Une nouvelle tendance peut-être...
Mon choix ? L'ombre lumineuse. C'est ce que j'ai préféré dans ce jardin où je reviendrai avec plaisir si l'occasion m'en est donnée d'autant plus que les propriétaires sont des gens très accueillants.
Et puis, si vous voulez profiter de ce lieu fort agréable, vous pourrez même séjourner dans l'une des chambres d'hôtes que compte la maison de nos hôtes du jour. C'est par là "Chambres d'hôtes Lalande".
En attendant que vous ne veniez prendre vos vacances dans notre jolie contrée ensoleillée ( presque toujours ), passez...
UNE TRÈS BELLE JOURNÉE !
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Par rêver un jardin le 30 Mai 2016 à 19:49
Spring fashion trends in London
Vous entretenir de la mode à Londres ? Hmm, eh bien, comment dire ? Je pense que ce serait légèrement présomptueux de ma part et sans doute peu crédible parce que je n'y connais rien. Non, il s'agit juste d'un petit tour dans les parcs londoniens où les jardiniers, vous l'allez constater, ont laissé libre cours à leurs envies de couleur et c'est un euphémisme de le dire.
Les adeptes des associations tout en nuances seraient bien avisés de chausser les lunettes adéquates pour ne point sursauter à la vue de ce qui va suivre.
On commence doucement. Westminster Abbey, une légère touche de orange pour allumer le massif. C'est plutôt bienvenu parce que ça réchauffe l'ensemble. Ce jardin clôt de murs situé en arrière du cloître est une halte pleine de tranquillité entre deux visites. On ne croirait jamais que l'on est à deux pas des Houses of Parliament autour desquelles le flot de circulation est bien dense.
Ouch! Là, c'est vrai que ça pique. Buckingham Palace. Il parait que la reine choisit la composition des massifs elle-même... Ce que les gens sont mauvaise langue quand même ! Pas la reine voyons! Par contre, Charles... Bon, en tout cas, tout cela ne nous regarde pas et puis c'est une belle idée bien plus pratique que les bandes chantier pour canaliser la foule lors de la parade de la relève de la Garde. Si, si, je vous assure que ça sert à ça! Je me suis même laissé dire que les tulipes clignotaient la nuit pendant que des hauts-parleurs,cachés sous les fleurs,diffusaient le "God save the Queen" en boucle mais j'avoue ne pas être allé vérifier.
Mieux que le collyre, un petit tour de mise au vert dans... les prairies de Green Park où les hêtres, chênes ou autres platanes vont vous permettre de récupérer. Ça va mieux ? Oui, alors on y retourne.
On remonte dans la couleur mais rien de trop exalté,la touche de rouge au sol étant bien tempérée par le brouillard de fine végétation qui a même tendance à la dévorer. Euphorbes et tulipes blanches, on reste très sage. Je me dis même que la photo ne rend pas complètement compte de la lumière que produisait l'ensemble. On ne réussit pas toujours à capter convenablement l'impression que nous laisse une scène. Du coup, il faudra peut-être que vous alliez vous rendre compte par vous-même de l'effet produit. Ne faites pas le trajet rien que pour ça mais si vous avez des courses à faire dans le coin...
Je ne suis pas un grand fan des associations de jaune et de rose mais ici, le dosage ne me déforme pas trop la rétine. Sûrement parce que ce jaune possède quelques tonalités suffisamment sombres pour créer une harmonie avec le rose atténué et une bonne couche de blanc qui aide à lier le tout.
Vous ne pensiez tout de même pas que j'allais vous laisser sur cette impression somme toute assez sereine. Ben non parce que Regent's Park, c'est aussi ça ! Vous ressemblez au loup de Tex Avery ? Désolé, vous pensez bien que j'en suis fort marri. Oui, seulement pour connaisseurs, je vous l'accorde. Mais, les goûts et les couleurs...
Vous voyez bien qu'on peut vivre avec. Est-ce que ces gens ont l'air malheureux ? Eh non même si, à y regarder de plus près, on constate bien quelques anomalies. Pourquoi la petite fille du premier plan a-t-elle la tête posée à l'envers sur les épaules ? Pourquoi le jeune homme au téléphone ne peut-il pas plier les jambes ? Autant de questions restées sans réponse à l'heure où je vous parle mais qui devraient faire l'objet d'investigations approfondies dans les semaines à venir selon les sources autorisées que nous avons pu contacter ( mon fleuriste et ma bouchère pour ne pas les citer ).
Une 13ème image, non pas pour conjurer un sort contraire mais pour finir dans le calme d'un dimanche matin de printemps où l'air était déjà très doux avant qu'une chaleur inédite n'enveloppe la ville et ne transforme les pauvres Londoniens en homards Thermidor.
Oui, c'est vrai que parfois la couleur, ce n'est pas très facile à utiliser mais souvenez-vous qu'il fut un temps où tout était en ...
NOIR ET BLANC.
( Comment ça non ?)
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Par rêver un jardin le 21 Mai 2016 à 20:47
En coup de vent
Comme beaucoup d'entre vous, les travaux au jardin nous accaparent pas mal et les articles ont tendance à s'espacer quelque peu. Un peu moins d'une centaine de plantes diverses et variées à mettre en place ( On craque et c'est après qu'on se dit que, peut-être on aurait pu faire plus light, bref ça occupe bien les weekends et même ceux à rallonge. Et puis, l'herbe s'obstine à faire du zèle et le tracteur fonctionne à plein temps.
Et même s'il ne fait pas toujours beau, pas de relâchement dans les pousses. C'est maintenant et ce n'est même pas négociable. Il commence aussi à faire chaud et sec parce que l'herbe prend quelques tonalités de paille. Pas déjà! Oh! On se calme parce que sinon cet été, je vous fais visiter le désert.
Non, ce doublé n'est pas dû à un bégaiement soudain mais il permet d'illustrer l'illusion que crée la couleur en fonction de la lumière présente lors des deux prises de vues. Un nuage est passé par là et l'ambiance a changé. Tout cela juste pour dire que notre jardin comme beaucoup d'autres ne recèle pas une mais des vérités qui ne doivent s'entendre que comme éphémères et relatives à ce que celui ou celle qui en rend compte a décidé de privilégier. C'était notre minute de l'humour dont vous aurez, à n'en pas douter, saisi toute la profondeur et même, dans le cas qui nous occupe, le côté plutôt... abyssal. Glou... Glou... Glou
Une vanille d'eau. Il parait que ça sent bon. Seul léger problème, je fais comment pour m'en aller humer la belle ? Dire que des gars sont allés vérifier. J'en reste pantois. Meuh non, nigaud! En pot, la vérification, en pot! Ah ben oui, j'me disais aussi. La petite fleur de droite est minuscule, l'image aussi d'ailleurs mais ce n'est pas voulu. Sinon ça pousse sur les herbes oxygénantes dont le nom m'échappe ( En langage clair, cela veut dire que je ne sais pas du tout comment ça s'appelle. ).
So cute, isn't it ? Aquilegia, geranium et sambucus, ça marche tous les ans et c'est sans effort... ou presque.
Celui-là n'est pas près de gagner une partie de cache-cache. Effort à souligner, il a quand même revêtu une livrée dont la couleur pourrait presque faire penser à celle des feuilles. Presque... Enfin pas loin. Non, pas trop en fait. Le rosier, lui, se moque pas mal de ces considérations vestimentaires. Sûr de son fait, il fleurit. Spéciale dédicace pour nos généreux donateurs qui reconnaîtront leur bébé. Paul Transon.
"... that with the sun's love in the spring becomes the rose." The rose ( Bette Midler )
Listen to the tune and try to smell it. IT WORKS !
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Par rêver un jardin le 1 Mai 2016 à 20:16
En mai...
Fais ce que tu peux. Bon, si ça peut plaire aussi, on prend, l'un n'excluant pas l'autre.Le 1er mai, et vous n'y couperez pas,c'est surtout ça.
Just on (in?) time. Fraîcheur bienvenue qui a ralenti un peu l'arrivée des clochettes.D'ordinaire, le 1er mai se situe plutôt à mi-avril. J'admets que ça fait désordre. Mais ici, mai c'est aussi ça. Et ça, vous avez dans vos contrées ?
Le "Mai", un pin tricolore, est installé sur la place du village pour célébrer les Mayés de l'année 2016. Leur programme tient en un slogan dont je vous laisse juge : " L'apéro recrute...Engagez-vous !" Et hop, qu'on se le dise. La classe biberonne, quoi. A votre santé mais sachez consommer avec modération selon la formule consacrée.
En direct du bassin. Etape une: sortir par le dos d'un costume un peu juste aux entournures. C'est sportif, oui madame ! Etape deux: euh... bin, attendre que ça veuille bien sécher et durcir. Etape trois: y'a pas d'image pour cause de départ.
Beau mais pas chaud. Les érables ne nous font jamais faux bond même dans le flou d'un vent pas vraiment modéré. Pas une habitude ici où la brise est souvent bien plus accommodante.
Work in progress. Le mixed border en préparation. Une première pour nous. 16 mètres de long par 3 de large. La première année sera celle des observations pour voir qui résiste à quoi, qui prend ses aises ou stagne, qui disparaît et doit être remplacé plus hauteurs et étalement des floraisons bien calibrés ou non. Bref, pas de résultat miraculeux attendu cette année donc no stress. Il reste pas mal de trucs à planter mais la terre est basse et le jardinier pas souple... du tout ! Je vous laisse le soin de choisir le proverbe adapté à ce constat lamentable. Ah oui, dernière chose. Ce sera blanc. Oui, complètement enfin sauf ce qui sera vert, c'est à dire presque tout.
Contes pour enfants: Erigeron et le miroir magique et Spotty Dotty, le parasol qui fleurit.
Peints en clair, les érables ressortent bien sur les fonds sombres. Ukigumo est le petit nom de celui que nous avons bombé en rose layette délavé et vert très pâle. Le vert, plus sombre, devrait arriver d'ici un petit mois. Une aubépine, native d'Europe centrale, inerme et qui plus est, pas avare en fleurs. Fruits noirs à suivre. Comestibles, il me semble. Je testerai et si ce blog s'arrête, c'est que je m'étais trompé. CQFD. Facile, non ?
Aujourd'hui, vous ne couperez pas à l’excès de chlorophylle. Cornus en approche florale. Le mois du blanc, c'est longtemps avant que ça se prépare chez les cornus et c'est pas en janvier que ça se déroule.
Portez-vous bien et... METTEZ - VOUS AU VERT.
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Par rêver un jardin le 24 Avril 2016 à 13:17
Un jardin tout propre
Profitez-en parce que ça ne va pas durer. j'ose croire que si mais l'expérience a maintes fois prouvé le contraire donc nous ne boudons pas notre plaisir. En même temps, ce nettoyage minutieux m'interpelle un peu, l'impression de faire le ménage à l'extérieur. A quand l'époussetage des feuilles au plumeau et le passage des troncs à l'encaustique sans oublier le lessivage quotidien des terrasses ? Bref, si les vacances nous ont offert du temps pour faire du propre, le côté nature domestiquée, même pour un court laps de temps, a quelque chose d'un peu... inaccoutumé.
Le vert est aux arbres, ça c'est bien. En fait, à bien y regarder, il y a presque autant de verts différents au printemps que de dorés ou de rouilles en automne. Cette remarque n'engage que moi bien entendu.
Vous préférez, avec ou sans la lumière ? Pour l'interrupteur, je n'ai pas encore trouvé la boîte où on met les sous et ça s'allume donc quand ça veut.
Ce massif coloré est bien utile en début de saison parce que c'est le seul qui offre quelques variations de couleurs à une période où les fleurs n'ont pas encore pris le relais. Le Tilia Kiusiana arqué, sur l'image de droite, poursuit avec régularité sa mise en feuilles. C'est bien le seul moment où il fait un truc assez rapide ! Donné pour une pousse lente chez certains pépiniéristes optimistes, celle-ci est très lente voire proche du surplace glissé en réalité.
Le première fois où ce Nandina a produit de nouvelles pousses, nous avons cru, jardiniers naïfs que nous sommes, qu'il était malade ou bien qu'un gel tardif lui avait brûlé le bout des ailes. Et ben non, c'est... normal. Du coup, on respire mieux. Si,si, je vous assure.
Je m'aperçois qu'il ne me reste que des photos en direction du bassin alors si ça ne vous dérange pas, on y va.
Je sais, ce truc flou, ça gêne un peu. Comme une mèche qui tombe sur l’œil sans arrêt. Du coup, trois solutions: le balancé de tête pour l'envoyer plus haut ( J'ai essayé et c'est un échec massif. Bon... ), la coupe pure et simple de l'intrus ( Ah ben non alors ! )ou bien on s'accommode de cette Wisteria brachybotrys "Shiro-Kapitan" ( On va faire ça, oui, parce qu'avec un nom pareil, si ça se trouve en plus, elle a des relations haut placées. )
Les Sarracenia ont sorti leurs candélabres. Ça tempère un peu le côté guerrier des feuilles d'iris ( Je ne connais pas la marque ni même la couleur d'ailleurs. Ça va être la surprise bientôt.) et celui, très rigide, des Equisetum ramosissimum. Un Canna se lance bravement à la conquête des airs. Il fait le malin, croyant tutoyer les nuages. Le retour sur terre risque d'être assez frustrant.
Le Cornus vient d'arriver au bord du bassin pour apporter un peu de hauteur et alléger les masses de l'arrière, Photinia de la haie et, sur la droite, le rosier Paul Transon qui ne se sent plus pousser.
Profitez bien de votre week end et passez UNE TRÈS BELLE SEMAINE.
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Par rêver un jardin le 16 Avril 2016 à 21:22
Retour de Saint-Jean
Température au sol 12°C, vent modéré, pluie insistante avec éclaircies en matinée. Voilà résumées les conditions climatiques de cette réunion jardinatoire. Malgré cela, grosse affluence tant au niveau des visiteurs que des exposants. L'occasion aussi et surtout de revoir les Seedlovers entourant, pour la traditionnelle image en couleurs, leur meneuse de revue préférée, Isabelle, tee shirt rose et bottes à motifs. Revue très habillée, vous l'aurez remarqué, le temps ne se prêtant pas aux tenues à plumes.
Merci à Béatrice pour la photo parce qu'évidemment, je n'avais pas pris mon appareil. Comme à l'accoutumée, nous n'avons pas eu le temps de discuter avec toutes les personnes du groupe et certaines ont un nom et un visage mais toujours pas de voix. Ce sera pour une prochaine fois et un autre moment de belles rencontres.
Et les plantes, me direz-vous ? Parce qu'en fait, nous étions aussi un peu venus pour elles. Entre pré-commandes à récupérer et craquages lamentables, nous sommes repartis la musette pleine et la bourse plate. Vous avez dit addiction ? C'est ma foi bien possible. Cure de désintoxication en milieu bétonné à prévoir. Dans les stations thermales, ça je sais, on prend les eaux, on fait trempette dans la boue et on se fait coller au mur par une lance à incendie mais dans les stations bétonnales, en quoi consiste la cure ?
Tout ne vient pas de Saint-Jean mais pas mal de choses quand même... No comment, please. Je ne vais pas vous faire une liste exhaustive de nos achats mais les pépiniéristes chez qui nous avons trouvé notre bonheur méritent un petit coucou. Vous retrouverez sûrement les plantes au hasard de nos futures images.
Tout d'abord, Maurice Laurent parce que c'est Momo et puis c'est tout. Le rencontrer c'est l'adopter, je ne peux pas dire mieux. Les pépinières Delabroye ( une qualité toujours irréprochable) , La Roche Saint-Louis ( très gentilles et un peu débordées par l'affluence ), Hostafolie ( le paradis pour baveux en manque ), les jardins d'Arhada ( des plantes généreuses et une pépiniériste pleine de bons conseils ), le Monde des fougères ( pour leurs superbes bégonias ) et quelques autres où nous avons picoré cette fois-ci sans oublier notre représentant régional Pépinière Côte Sud Des Landes chez qui nous faisons beaucoup de nos emplettes habituellement.
Ceci n'est pas un encart publicitaire (parce qu'il ne nous rapporte pas l'ombre d'un penny, dommage ça pourrait servir à acheter... des plantes! ) mais j'admets son côté un peu commerçant.
Et le jardin, pendant ce temps-là, en a profité pour pousser. Pluie plus soleil même sur courant alternatif, c'est la recette infaillible.
Sur la butte, l'angélique, les cardons et la sauge Ciste, éphémère et lumineuse. officinale dans un joyeux désordre. Merci, Nadine et François.
Comme dans le potager de Saint-Jean, La soupe mise à refroidir et non, nous l'herbe n'est pas tondue. Trop mouillée. n'avons pas bu le contenu de ces jarres en une soirée.
Mister Cornus performing the Spring Flower Show. Hats off !
Pourquoi faire compliqué ? Première floraison pour ce jeune arbre. Plantain rescapé d'une tonte reportée. Ben oui, mais quelle marque, l'arbre ? Indice, ce n'est pas une Renault, ni un moteur diesel.
Actinidia, lumière vespérale et... Photoshop.
Et pour finir, retour dans le potager du départ avec Lydie du Cagouille's Garden, votre serviteur en Irlandais d'opérette, Charlotte du Jardin du chat vert ( le meilleur cake à la rose ( de Provins )que j'ai jamais mangé ), Laurence Tout simplement, Marielle qui avait sorti pour l'occasion son parapluie tempête( Une landaise responsable ne s'aventure jamais au nord de la Loire sans équipement lourd.) et Sylvaine du Jardin du Vieux Clos, juste derrière l'objectif. Merci à elle pour cette image.
BON WEEK END A TOUS !
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