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Les hellébores ( l'orthographe ellébore semble, elle aussi, être acceptée ) sont pour moi une sorte de mystère. Mystère de jardinier, entendons-nous bien. Ne cherchez là rien de très sensationnel qui puisse occuper le devant de la scène, ne fusse que pour un illusoire quart d'heure de gloire.
Alors voilà ! Vous avez toutes et tous, comme moi, été vaguement décontenancés par ces armées de fleurs aux couleurs un peu éteintes quand le soleil ne vient pas les frapper directement de ses rayons un peu tièdes voire franchement frais en cette période de basses lumières.
Des coupelles courtaudes de pénitents mornes jaillissant de terre au bout de tiges raides et épaisses.
Dit comme ça, vous conviendrez aisément avec moi que le côté glamour de ces belles pourrait tout à fait nous échapper.
L'envers du décor, les dessous de l'affaire, appelez cela comme vous le voudrez viennent heureusement sauver ce qui peut l'être et, de façon fort aimable qui plus est. L'hellébore révèle alors les trésors des nombreuses variations d'une palette de couleurs finalement assez restreinte. Il était temps ! J'allais passer mon chemin.
On a même réussi à doubler, voire tripler le jupon. Jolie prouesse. Si, si.
Des couleurs soutenues peintes à la main sont venues enrichir la palette. Tout cela est fort généreux et fort bien fait.
Alors, pourquoi diable, avec des atouts pareils, cette fleur cabotine s'obstine-t-elle à baisser le regard là où la concurrence est quasi inexistante ?
Langue au chat !
Certains parleront de résistance au froid et aux intempéries mais tout ça ne m'ôtera pas de l'idée qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'un manque évident de panache ! Tout à fait ! Demandez à M. Gustave du Grand Budapest Hotel si vous n'êtes pas convaincu(e)s. Ce gars-là en connaît un rayon sur le panache.
D'autres fleurs ont bien la même allure me direz-vous. Oui... mais ne changez pas de sujet, voulez-vous?
from internet ( Thanks Salila ! )
J'aurais aisément pu faire accuser ces dames pour les commérages énoncés ci-dessus mais c’eut été mesquin et puéril.
Quoique... A bien y réfléchir...
8 commentaires -
Histoire sans paroles. Givré, je sais pas trop mais gelé, oui. Je n'ai que des moufles. Alors, taper avec adresse sur le clavier, ça se situe au-delà de ma dextérité.
GARDEZ VOS MOUFLES !
13 commentaires -
Janvier, c'est traditionnellement le mois du blanc. Celui du linge. Autrefois, en tout cas car il en va sûrement de l'information comme de l'agriculture. Tout ce qui est mono est sclérosant en diable quand bien même nous offrirait-on gratis de bien belles œillères.
Bref, ici, et pour un petit intermède généralement, le froid (relatif) s'invite pour quelques journées à moins de 10°C le jour. Une bénédiction pour nous débarrasser d'une partie de la vermine qui, sans cela, nous assaille sans coup férir, au retour des beaux jours.
Comme quoi des graminées, même sèches, peuvent continuer à donner le change.
Vous remarquerez aisément qu'une jarre habillée apprécie le petit cocon douillet qui l'isole des morsures du froid. La nudiste par contre semble vouloir se faire porter pâle. Alors, en hiver, textile ou pas textile ?
Ce gars est cloué là depuis des lustres et il n'est jamais venu à l'idée de personne qu'il devait se les geler comme il faut en hiver ( Trivialité de bas étage dont le rédacteur de cet opus ne peut tirer aucune fierté ! ). A quand un #Metoo dédié genre #GiveJesusacoat ?
Bon, moi je lui offre des fleurs. C'est déjà pas mal même si l'apport calorifique doit frôler le néant intégral. En plus, elles sont bien gelées...
C'est le geste qui compte. Voilà.
L'eau a bavé dans le bassin. Cela me laisse perplexe.
Les agrumes ne semblent pas souffrir outre mesure. Pourvu que ça dure !
Les Camellia Japonicum sont admirables lorsque que s'annonce la floraison. Leur talon d'Achille ? Le gel et la pluie alors que l'un comme l'autre ne sont pas vraiment rares en cette saison. Pourtant, que peut-on y faire ? Espérer sûrement et se satisfaire de ce que l'on a.
BELLE SEMAINE !
9 commentaires -
Le marais possède la vertu irremplaçable de nous offrir un cadre reposant et ce, en toutes saisons. Les foules touristiques d'après réveillon ne semblant pas vouloir succomber à ses charmes.
L'eau appartient aux oiseaux qui voient tourner autour de leurs gîtes et garde-mangers, d'étranges paparazzi munis de lunettes ou autres appareils photographiques. Ceux dont le hobby principal consiste à s'immiscer de façon proprement scandaleuse dans l'intimité ne nos volatiles éberlués par tant de désinvolture.
Où l'on vérifie que oui, le ragondin est capable d'abattre un arbre en projetant de l'eau à forte pression sur le tronc. Comment ça pas une preuve scientifiquement étayée ?
Que 2022 vous apporte toute la joie et la sérénité que la vue de ce coucher de soleil peut vous procurer.
Meilleurs voeux et portez-vous bien !
4 commentaires -
Powerscourt, c'est d'abord et avant tout un paysage. Un des plus réussis d'Irlande dans ce pays qui n'en est pas avare. Y revenir l'été, c'est le retrouver transfiguré par une végétation qui trouve un malin plaisir à ajouter en abondance du vert au vert. Ici, l'été irlandais pourvoit avec générosité aux besoins en eau et il n'est guère nécessaire de prier toute cette verdure pour qu'elle accepte de donner sa pleine mesure dans une atmosphère que l'on pourra qualifier de tiède pour peu que l'on soit optimiste et pourvu d'un habillement adéquat.
De grands arbres matures. Ici, c'est un peu la règle même si de nouvelles plantations continuent à enrichir la collection existante.
Le jardin japonais me plait plus au printemps. Rhododendrons, cerisiers et azalées y sont en fleurs et le vert est alors moins omniprésent. Les masses sont mieux définies et l’œil y trouve plus aisément son chemin. Après, ce n'est qu'une affaire de goût.
Le grand escalier d'honneur que nous n'avons pas descendu. Pas de tapis rouge et puis, avec une poussette...
Powerscourt, c'est essentiellement un parc et si les fleurs n'en sont pas totalement absentes, il faut bien admettre que là n'est pas l'objectif premier du lieu.
De sombres nuées bien utiles pour relever ce grand espace de pelouse.
Le grand mix border dans le jardin clos. Très coloré, très pimpant et la vraie différente avec les pousses timides du printemps.
L'équilibre des masses de végétation en relation avec le paysage et le Great Sugar Loaf au dernier plan procure au visiteur cette sensation de plénitude que l'on ressent dès l'entrée dans le parc.
Une dernière chose. N'y cherchez pas la statue de Joyce qui ouvre cet article, celle-ci est à Dublin. C'est pas extrêmement loin mais on ne la voit pas vraiment bien depuis le jardin.
BELLE FIN D’ÉTÉ !
6 commentaires -
Réellement pas le genre de titre qui donne envie d'aller voir plus loin de quoi il retourne. En résumé, vendeur en diable !
Même les grues se font flouter pour ne pas apparaître dans cet opus sans relief. Sad times.
Un arbre persistant, ça vous change la vie d'un coup, d'un seul.
Pas une raison non plus pour s'emballer. Une floraison anticipée ? Ça se tente ! Evidemment, ça... n'a pas marché.
Pour d'autres, it's time to show off.
Quitter le manteau de fourrure peut sembler un brin présomptueux.
Ben oui mais avec des températures à deux chiffres, c'est juste le supplice de Tantale.
Fête des fleurs. Notre Camellia s'est cru à Madère. Alors oui, on ne retrouve peut-être pas tout à fait l'atmosphère mais l'effort est louable.
Le gars qui ne doute de rien, version fleurs en place.
Ben non, fait pas beau. Choquant n'est-il pas ? Mais c'est pas faute d'avoir prévenu.
Elephant : Blinking
En attendant des jours meilleurs, on se contente de ce qu'on a.
Je sais pas si c'est comestible ? Lichen florissant
From you, I get the story...
The Who - See me, feel me
4 commentaires -
Janvier, traditionnellement, n'offre que peu de raisons de s'émerveiller au jardin. En tout cas chez nous. c'est pour cela que l'article d'aujourd'hui manque singulièrement de cap clairement défini.
Je m'y suis donc attaché à obtenir le flou recherché qui caractérise ma relation vaguement distante vis à vis du jardin où je déambule, quand l'occasion m'en est donnée, sans chercher réellement à y investir une quelconque attention propice à la maturation de nouveaux projets. En clair, je me promène la tête plutôt vide mais ça n'a rien de désagréable, bien au contraire !
Le temps du jardinage reviendra bien assez tôt pour que je ne devance pas l'appel.
Le bois est clair même si le gribouillis rectiligne des futaies brouille un peu les pistes.
Pour ceux qui viendraient à en douter, il s'agit bien d'arbres même si cela ne saute pas aux yeux immédiatement.
Le froid n'a pas eu raison des frondes coriaces de Dicksonia Antarctica et c'est tant mieux parce que les frondes marron qui pendouillent, c'est pas vraiment glamour.
Presque net. Presque...
Mandragore surdimensionnée à moins que ce ne soit simplement qu'un chêne. Finalement, à bien y réfléchir...
C'est en hiver que l'on goûte vraiment les éléments qui structurent le jardin en en constituant l'ossature permanente. Parmi eux, les arbres sont sûrement ceux qui dégagent le plus cette sérénité tranquille propre à nous faire sentir en paix. Au moins pour un moment.
Parce que la couleur n'est pas le fort de nos périodes hivernales, les pots sont les bienvenus pour donner le change. Rouges comme mon sécateur mais eux ont un avantage sur lui, ils ne risquent pas de finir dans un sac pour la déchetterie.
BON VENT !!
aurait dit un monsieur qui fit partie de ma jeunesse non loin de la mer. Puisse-t-il naviguer à jamais sous des cieux toujours cléments.
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