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Par rêver un jardin le 26 Août 2015 à 17:52
Great Comp Garden
Notre dernier jardin dans le Kent. Une visite très agréable où l'on retrouve les tendances colorées du moment. Ici aussi, on remodèle les massifs durant l'été. Ainsi, le jardin d'inspiration italienne était en pleine recomposition et vous n'en verrez donc pas d'images. Mais, pour le reste, de très jolies compositions animent de façon plaisante le parcours des visiteurs.
Pas vraiment loin de Londres mais, en voiture, il faut compter avec les embouteillages...
Depuis le manoir, cette perspective jalonnée d'arbres et d'arbustes de tailles, de formes et de couleurs savamment assorties guide le visiteur le long de l'épine dorsale du jardin.
Au delà de la grande pelouse qui prend ses aises au pied du manoir, la même perspective conduit le regard jusqu'aux confins du jardin. Que seraient ces jardins sans les old ladies que l'on croise dans chacun d'eux ? Elles s'y extasient devant les merveilles de compositions offertes à la contemplation mais, ne nous y trompons pas, elles parcourent les allées en connaisseuses et savent, mieux que personne, dénicher les nouveautés, apprécier certaines associations et même, en toute retenue ( English behaviour of course ! ), en regretter certaines autres.
Le grand mixed border sur un côté de la pelouse. On y retrouve toutes les fleurs de saison qui réchauffent un été un peu timide. Je ne suis pas particulièrement frileux mais je supportais aisément un léger gilet.
J'aime beaucoup ces dahlias à fleurs simples et à feuillage sombre. Il en existe un bon nombre et l'on trouvera souvent celui ou ceux qui pourront s'accorder avec les Achillea, les Kniphofia, les Crocosmia présents sur les images. A retenir aussi, le précieux concours de l'Eryngium qui magnifie si bien les feuillages sombres.
On prend les mêmes mais on déplace l'appareil. Toujours aussi agréable à l’œil. Mais cet avis n'engage que moi.
La pelouse anglaise peu habituée aux chaleurs un peu tenaces a déclaré forfait. Ça ne m'arrange pas pour les contrastes mais l'ensemble reste très acceptable tout de même. Verbascum et Salvias variées nous offrent leurs tons délicats et, ça y est, fini l'échauffement rétinien dû au mixed border précédent.
Une sorte de porte chinoise pour changer d'univers et aller vers des espaces plus intimistes.
De l'eau, des murs de brique et une végétation débordante de vitalité. Une certaine idée des jardins du nord de l'Europe.
Vraies ou fausses, les ruines au jardin réinventent l'état de mélancolie. Un retour aux origines où la nature reprend ses droits, concédés pour un temps aux hommes et à leurs errements. J. J. Rousseau, le retour !
Bon, cette image me plaît. Je ne l'explique pas mais, après tout, tous nos choix doivent-ils être expliqués ? Trop d'introspection ou d'explications alambiquées tuent parfois la spontanéité d'un choix fait dans l'instant.
Au final, que retenir de cette visite ? Un très bon moment passé dans ce lieu même si toute une partie, en sous-bois, est moins intéressante en été. Mais peut-être ce jardin présente-t-il plus d'attraits au printemps ? A vérifier à l'occasion d'une prochaine visite...
D'ici là, vous avez tout le temps nécessaire pour relire...
LES RÊVERIES DU PROMENEUR SOLITAIRE
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Par rêver un jardin le 23 Août 2015 à 21:48
Pashley Manor Gardens 2
Ce deuxième article dédié à un jardin où les espaces non fleuris sont nombreux se devait d'être traité différemment de ce qui vous est proposé habituellement.
J'aurais pu faire un article noyé dans le vert, les verts plutôt mais non, ce sera autre chose. Je dois avouer que je n'ai pas eu le temps ( ni le courage avouons-le ) de rechercher les meilleures lumières pour rendre compte du travail réalisé sur les associations ou les contrastes de feuillages.
Le parti pris mettra donc en avant l'une des spécificités de ce jardin, les sculptures, en vous proposant quelques exemples de leur intégration dans les espaces plantés. Et puis, en plus, c'est pas en couleurs. Aïe !
Le seul problème avec les statues, ce sont les fientes négligemment offertes par les oiseaux qui peuvent rayer de façon peu élégante un visage. La dame à la serviette est bien à sa place quoi que l'on puisse en penser. En effet, la piscine se trouve juste derrière le photographe.
N'ayant pas lu les cartels qui accompagnaient chacune des œuvres, je laisse à à chacun d'entre vous le soin de leur donner un titre.
Une atmosphère un peu étrange, pas franchement détendue avec ce personnage dont on ne sait ce qu'il fait là. Je ne me suis d'ailleurs pas approché plus avant. Sait-on jamais ? Ça a beau être une statue ...
Ne cherchez pas la statue, il n'y en a pas. Le jeu des lumières la rendrait d'ailleurs bien superflue.
Bronzer, pour une statue, ça se dit ?
Un grand classique pour ceux qui n'aiment que les chiens virtuels. Pas d'aboiements intempestifs ni de voisins irrités.
On termine cette présentation non exhaustive par une abstraction, plutôt une épure d'ailleurs.
Pour ceux qui ont souffert d'être privé de couleurs, ne soyez pas inquiets, elle sera de retour la prochaine fois.
BONNE SEMAINE A TOUTES ET A TOUS !
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Par rêver un jardin le 23 Août 2015 à 16:00
Pashley Manor Gardens 1
Troisième visite cet été en Angleterre. Moins connu que les deux précédents mais une très jolie réalisation dont l'entretien soutient sans problème aucun la comparaison avec Sissinghurst et Great Dixter. Moins de monde aussi ce qui n'est pas forcément déplaisant. Pashley Manor est conçu en deux parties. La première se divise en plusieurs espaces: des massifs fleuris, des chambres structurées par des topiaires agrémentées de plantes à fleurs mais aussi un potager, fleuri lui aussi. La seconde est un parc de belle taille où s'épanouissent nombre d'arbres de haute futaie. Une grande terrasse avec vue sur le parc complète agréablement l'ensemble, tout spécialement à l'heure du thé. On y croise nombre de canards et de poules d'eau venus assurer le spectacle pour les visiteurs.
Ce jardin est situé à la frontière de l'East Sussex et du Kent, non loin des deux cités plus haut.
La demeure constitue un exemple assez inhabituel de manoir à colombages construit au 16ème siècle puis remanié au 18ème pour finalement s'inscrire dans un style à mi-chemin entre le Tudor et le Géorgien. Connoisseurs will appreciate the subtle mixture. Mes pauvres connaissances architecturales ne me permettant pas, hélas, d'en saisir à mon tour tout l’intérêt.
Le lièvre, sur la gauche, est très bien élevé. Il ne bouge pas, facilitant par là-même la tâche du photographe qui souhaite l'insérer dans son cliché. Un modèle rêvé pour photographe animalier un peu lent à la détente.
Vous aurez, à n'en pas douter, observé que le jardin est agrémenté de statues diverses et variées. La plupart d'entre elles s'inscrivent dans un style plutôt figuratif et sont harmonieusement disposées un peu partout, constituant autant de points focaux qui participent joliment à la structuration des différents espaces constitués.
Un espace haut en couleurs. L'influence de Great Dixter est bien là et ça explose dans tous les sens. Les adeptes de couleurs saturées se régaleront, les autres guetteront la moindre nuance disponible.
Ça réveille, non ? En tout cas, ça allume le massif même lorsque la météo n'est pas de la partie. Le jaune, couleur très utilisée outre-Manche en cet été 2015. So trendy!
Dans un grand espace clos de murs, deux arches feuillues marquent la limite entre le potager et un jardin où topiaires, hydrangeas et roses se mélangent dans une harmonie subtile créée par un dosage savant des nuances apaisantes et des volumes de chacun d'entre eux.
Bien à l'abri des fruitiers dont les espaliers se souffrent pas le moindre écart d'alignement, les légumes du potager prennent leurs aises. Même l'aubergine, capricieuse sous ce climat, semble y trouver son bonheur.
Âmes sensibles, rassurez-vous ! La petite fille continuera de se pencher sans jamais tomber dans l'étang. Son piédestal l'en empêchera malgré l'envie qui la taraude de rejoindre le groupe dans l'eau, près du pont. Elle a beau les appeler, aucun ne daigne lui répondre. Frustrant, non ? Quand à sa consœur, assise près de la grande vasque du bassin maçonné, il semble acquis que sa méditation risque de durer. Sous la pluie, ça ne doit pourtant pas être bien drôle.
Au jardin, deux solutions pour constater que le temps passe. Le clocheton au-dessus du potager et son horloge aux aiguilles d'or ou bien, mais il vous faudra être chanceux, essayez d'arrêter le Lapin Blanc d'Alice. A vous de voir...
Une allée tranquille surplombée par un joli Cornus Controversa Variegata. Les alchémilles de droite répondent au feuillage doré de l'arbre du fond de l'image. Derrière elles, les acanthes apportent leur verticalité sombre.
Cachez, Madame, cette jambe que la décence nous interdit d'admirer plus avant. Pas de flaque boueuse à cet endroit. Vous pensez bien que je me serais précipité pour poser mon mouchoir afin que la dame puisse traverser à pied sec mais rien...
Une suite ? Oui, oui...
A BIENTÔT !
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Par rêver un jardin le 18 Août 2015 à 20:39
Matin d'été
Quand la journée s'annonce sous les meilleurs auspices, c'est le matin que le jardin nous offre sa plus jolie promenade. Les coins à l'ombre y profitent du répit que leur accorde les rayons cléments d'un soleil encore en rodage à cette heure matinale. Pieds nus dans la rosée, on profite du tapis herbeux pas encore trop rêche ( mais jaune quand même ! ) pour partir à la recherche des nouvelles floraisons.
Ben oui, c'est tôt alors forcément l'ombre se taille la part du lion.
Rosa Bonica et Hydrangea Paniculata Great Star tentent de retenir les dernières perles avant que la chaleur ne vienne éteindre le brumisateur nocturne.
Les Tricyrtis prennent un bain de soleil avant de regagner bien vite l'ombre qui leur convient quand même mieux. Pour le Pelargonyum, c'est exactement l'inverse même si les couleurs sont bien plus agréables dans la lumière douce du matin.
Le bassin nous montre ses deux personnalités. D'abord la face sombre qu'une haie trop haute maintient à l'ombre.
Côté lumière, une peu plus accueillant nous sommes d'accord. Il y a même sûrement des poissons qui passent dans le champ mais trop vite pour que l'objectif ne puisse capturer leur image. Il ne vous reste plus qu'à les imaginer.
Le soleil rasant allume les feuillages par étage. Le rez de chaussée devra encore patienter avec la bougie.
Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, la lumière reprend le dessus pour nous inonder jusqu'au soir et c'est un autre jardin qui s'installe, moins intime, avec moins de nuances aussi quand les heures chaudes viendront. Mais ce sera l'été et c'est bien aussi.
Rosa Sweet Haze. So sweet ! Premier arrivé, premier servi. Affamé ou bien tombé du lit ?
BONNE SEMAINE EN ÉTÉ
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Par rêver un jardin le 15 Août 2015 à 18:40
Terrassement
Les vacances sont faites pour se reposer, c'est en tout cas l'idée communément acceptée même si, dans la réalité, dès lors qu'elles ont pour cadre le lieu où l'on vit, il en va souvent tout autrement. Bref, ce préambule pour dire que les vacances servent aussi à réaliser les travaux ce que l'on n'a pas le temps de faire pendant l'année. Et puis, il est des choses que l'on a toujours dans un coin de la tête et qui nous empêchent parfois de dormir l'esprit serein. Le ruisseau qui court au bas du terrain en fait partie. Chaque hiver, celui-ci nous gratifie de quelques gonflements subis qui nous donnent quelques sueurs froides. Voyons cela de plus près.
Le chemin qui se trouve sur la rive, à droite de l'image, a une tendance fâcheuse au glissement due au fait que ladite rive n'est pas stabilisée et qu'elle s'étale lentement mais sûrement dans le lit du ruisseau. L'idée, c'est donc d'installer entre les deux poutres métalliques (1 et 2 sur l'image) une barrière de bois permettant de retenir la terre.
Nous aurions préféré réaliser des plantations qui auraient maintenu naturellement la berge mais celle-ci est vraiment trop friable pour que les racines puissent correctement s'y établir. D'où une solution un peu plus artificielle.
Pour la mise en oeuvre, rien de bien difficile à se procurer. Quelques pieux solides, des planches épaisses, du grillage (à poule ou à lapin), quelques vis et une bonne dose... d'huile de coude.
Premier travail, nettoyer la zone d'intervention de toute la végétation qui pousse à vitesse grand V dans cette partie humide. On taille les branches basses des aulnes glutineux qui apportent une ombre bien trop dense favorisant, par la même occasion, une humidité importante qui est un facteur aggravant de l'instabilité des berges.
On travaille bien sûr en période de mortes-eaux. C'est déjà assez boueux comme ça ! Restent les moustiques et les taons bien présents dans ce genre d'endroit à cette saison. Du coup, on travaille couverts mais avec la chaleur, c'est assez pénible.
On dégage les anciens étais de soutènement. Certains sont bien pourris mais d'autres pourront être réutilisés. On écroule la terre pour être à l'aplomb des deux poutres de métal. La terre écroulée servira de remblai. On conserve bien évidemment les arbres (comme l'aulne au fond de l'image) qui aident au maintien des rives en plus d'être plutôt décoratifs. L'intervention se fait donc à minima.
Le pieu central a été installé et l'on vient placer d'abord le grillage, en berceau au fond de la tranchée. Celui-ci, en plus de retenir terre et cailloux, empêchera les rats ou toute autre bestiole fouisseuse de venir creuser des galeries qui fragiliseraient l'ensemble. De plus, sur les côtés de l'ouvrage, cela retiendra le remblai. On plante plusieurs pieux afin de répartir la charge du remblai qui, en se gorgeant d'eau à la mauvaise saison n'en sera que plus lourd. Un avant trou à la barre à mine aide bien pour enfoncer suffisamment les pieux.
Le choix du bois est important, lui aussi. Nous avons choisi l'acacia qui est imputrescible (un bon moment en tout cas). Pas envie de recommencer tous les ans ! Le pin traité ne fonctionne pas mal mais il est moins durable et il faut des planches épaisses pour allonger sa durabilité.
Il faut visser les planches du haut pour garantir leur stabilité en cas de coup d'eau important. Ce serait ballot que tout édifice parte en flottant gaiement sur l'onde déchaînée. Vis inox si vous avez. Un peu fragiles si l'on force trop dessus mais avec un pré-perçage et du savon, le vissage n'est pas trop compliqué.
On entasse pour finir de grosses pierres aux endroits susceptibles d'être les plus sollicités lors de gros orages.
Voilà c'est fini ! Restera à végétaliser quand le remblai sera stabilisé. Fatigués mais contents. La suite de la berge l'an prochain.
BON WEEK END A TOUTES ET A TOUS
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Par rêver un jardin le 5 Août 2015 à 16:58
Evidence
J'ai beau le savoir. A chaque fois, le retour de l'eau me fait toujours le même effet. Le retour à l'opulence, la couleur, la diversité. Bien sûr, il ne s'agit que d'une parenthèse parce que l'été est loin d'avoir tiré sa révérence mais quand même, cette petite respiration est la bienvenue. L'homme se redresse, il ne se propulse plus ( mollement ) d'une ombre à l'autre, le voile de chaleur s'est estompé et les couleurs tiennent à nouveau leurs promesses. Même les bestioles semblent y retrouver un regain de vitalité. "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes" écrivit un jour Voltaire. Un peu de ça, oui. Qui ne dure pas mais que l'on apprécie.
L'herbe évidemment n'a pas su profiter de l'aubaine et elle s'obstine désespérément à concurrencer la paille.
Pièges à perles The very hungry caterpillar itself !
Tout neuf sorti du cocon Bis repetita. Déjà vu mais quand on aime...
Tigridia Pavonia. Ephémère floraison mais on lui Un canna qui se plaît assez bien à l'ombre pardonne bien volontiers. L'antenne centrale est fournie d'origine par le constructeur.
C'est fini et le soleil s'acharne de nouveau à faire scintiller l'eau du bassin. Toute cette effervescence n'entame pas les gaillardes acrobaties de certains qui refond le plein de carburant.
17.15, it's tea time.
OFFREZ-VOUS UN THé, GLACé DE PRéFéRENCE !
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Par rêver un jardin le 29 Juillet 2015 à 21:33
Graminées et autres survivantes
Les deux étés précédents nous avaient donné une idée un peu différente des conditions climatiques de la région et nous avions cru, un peu naïvement c'est vrai, que ce devait être la norme à cette époque de l'année. Après un mois de juin tout à fait conforme à la normale, la pluie s'est mise en congé et elle peine un peu à faire son retour. Nos quinze jours de vacances ont forcé les plantes à faire le gros dos mais finalement, à de rares exceptions près, elles ont plutôt pas trop mal pris la chose. Certaines mieux que d'autres à l'exemple de celles qui illustrent cet article.
Graminées et Gauras
Une opulence en trompe-l’œil Une sauge poilue un peu gélive. On essaiera de lui faire passer l'hiver au mieux.
Phlox en pleine forme ( dommage que ça ne dure pas très longtemps... ), Achillea ptarmica "The pearl" ( une mer de pompons et en plus, ça dure longtemps, longtemps ... ) et le rosier Stanwell Perpetual, fidèle au poste.
Cosmos sulphureus du SOL 2015. Des simples et des doubles. Une plante sans souci pour une couleur longtemps renouvelée. Si on m'avait dit un jour que je tenterais un massif à dominante orange, j'aurais sans doute pris un air plus que sceptique. Well, never say never.
Je ne connais même pas son nom parce qu'elle nous a précédés dans le jardin mais elle est assez étonnante puisqu'après cette teinte cuivrée, elle vire au jaune d'or pour finir presque blanche.
Les hémérocalles ne font ici qu'un petit tour de piste mais l'instant, aussi court soit-il, mérite que l'on prenne le temps de l'apprécier.
Une épeire fasciée qui a bien mangé à la cantine. Malheureusement pour elle, sa machine à coudre crache un peu et la toile n'est pas très nette. Telle que vous la voyez, elle attend le passage du réparateur de chez ... bip .... qui a promis de passer entre 9.00 et 18.00. Souhaitons-lui beaucoup de patience. Le zinnia "Art déco" du SOL 2015 n'a pas de ces problèmes-là et il fleurit sans faillir depuis un bon moment déjà.
Notre chiendent à nous ( Rassurez-vous! Nous avons aussi l'autre, le vrai. ) a colonisé le pot des sarracenia. Il va falloir sévir.
Plein de grosses pommes sur nos deux pommiers. Reine de reinette sur l'un et puis celle-là dont le nom n'est pas resté. Peut-être une variété de chez Delbard mais pas sûr.
Sambucus Eva Black Lace. Présentable en toutes circonstances. D'ailleurs, le soleil ne semble guère l'émouvoir.
A bientot pour de nouvelles images en couleur et d'ici là, ...
PROFITEZ BIEN DE VOTRE ÉTÉ !
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