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Pour ne pas perdre un-e éventuel-le lecteur-trice ( agaçant-e cette écriture inclusive ) , il est sûrement bon de signaler en préambule que nous n'avons pas visité ce jardin la semaine dernière mais à la Toussaint. Oui, je suis un peu en retard... En tout cas, il y avait un vent à décorner les boeufs même si je n'ai pas pu vérifier la chose en direct. Va falloir me croire sur parole parce que je n'ai pas trouvé de boeuf disponible pour tenter l'expérience. Rupture de stock sans doute à cause d'une demande accrue ce jour-là. D'autres expérimentateurs ayant été plus prévoyants que moi ! Tant pis, je ferai mieux la prochaine fois.
Sur le côté Est, trop de vent. Cette partie du jardin était donc fermée.
Ah ben, là oui, c'est plus calme voire même très abrité. Juste sous la maison. Jolie demeure la maison, soit dit en passant. Parce que oui ça se visite en même temps que le jardin. On y retrouve les fastes de la Belle Epoque. Celle des gants blancs, des belles limousines, des personnages excentriques et fortunés. Nostalgie ? Pas forcément parce que cette époque dispendieuse ne concernait qu'un tout petit monde de privilégiés dont je ne crois pas faire partie.
Côté Ouest. Jardin plus sec de succulentes. On aime ou pas mais les échappées sur la Rade de Villefranche valent le détour.
Un peu plus formel. Un jardin plus italien, méditerranéen en tout cas.
Japonais. Oui, le jardin. Ne cherchez pas de ressortissants nippons habilement dissimulés dans la verdure. Non, dans le gravier non plus.
Un décor d'arrière-saison c'est vrai mais on y déambule au calme, bien mieux que dans l'agitation estivale ou de la fin du printemps.
Et puis... parce c'est de circonstance, toute l'équipe de ce blog ( c'est à dire moi... en fait ! ) se joint à moi ( facile du coup ) pour vous souhaiter à toutes et à tous
Une très belle année 2020.
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Le plomb a remplacé l'azur. Dans le paysage, la rouille et la boue gagnent du terrain. Pas d'erreur, ça sent l'automne.
La route luit dans la lumière rasante d'un soleil qui a bien du mal à ne pas se vautrer dans les champs moissonnés.
Pas sûr qu'un automobiliste se risque à lire les informations du panneau lumineux. 11°C ce jour-là.
La 3ème image me rappelle les inclusions dans la résine que nous faisions à l'école primaire. C'était pas facile à réaliser et cette transparence opaque est bien la même que celle de mes souvenirs en culottes courtes.
Hakonechloa. Plaisant à l'oeil en toutes saisons.
Hosta au boute du boute.
Trempés dans la cendre puis fixés à la laque.
Stephanandra Tanakae
J'adore ce jaune. Georges ajoute:" What else ?" Moi non.
abricotier en lévitation
Ceci est bien une remorque. Vous ne rêvez pas.
Cotinus Grace. Oui comme la dame de Monaco mais en végétal.
1, 2, 3, 4, 5, .... 101,102, 103, 104, ... 1253, 1254, 1255, 1256, ... Si quelqu'un veut prendre le relais, je cède ma place avec plaisir.
BON VENT !
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Tout cela me laisse sans voix. Je vous laisse imaginer les chants d'oiseaux ( quelques-uns ) et le bruit des gouttes ( beaucoup plus présent, lui ) .
BELLE SEMAINE A TOUTES ET A TOUS
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Le jardinier, par essence, n'est jamais satisfait. Qu'il pleuve en abondance ( un peu trop c'est vrai...) et il maudira le ciel de noyer ainsi le fruit de ses efforts. Si les gouttes se font désirer ou qu'elles musardent en chemin, il criera au scandale que le réchauffement, c'est pas cool... ( pas faux quand même ), que c'est pas correct d'assoiffer son pré carré de cette manière... Que si tout le monde se comportait comme ça... Bref, là c'est l'eau et ça fait une bonne quinzaine que ça dure. Fed up !
Non, un tracteur n'est pas passé par là mais en fait, pas besoin, les voitures font très bien le job toutes seules. L'impression de conduire un hydroglisseur. Excitant !
Nul besoin de recharger le bassin. les poissons pourront bientôt courir dans l'herbe. Oui, bien sûr, je ferai des photos...
Avantage, les couleurs claquent.
On peut aussi jouer aux boules aquatiques. C'est un des côtés positifs de cet état des choses, il ne faut pas le nier.
Ce particulier arpente les environs depuis un moment. Un cri de casserole et une cervelle de moineau. La grande classe ! Bon, si avec ça, les chasseurs le manquent ( J'ose l'espérer. ) , eh ben, vous en tirerez vous-mêmes les conclusions qui s'imposent...
Bucolique. Ben oui, c'est l'automne quand même !
Même pas l'once d'une ridule. Fond de teint et mascara waterproof.
Finalement, on est aussi bien derrière la fenêtre et au chaud. Bon, faudrait pas y prendre goût quand même.
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Bon, autant le dire d'emblée pour ne plus y revenir, le tarif d'entrée est assez cher au regard de ce qui est proposé à la visite. Une fois le constat établi, on peut alors admirer à loisir ce qui nous a été si chèrement vendu. Le jardin est superbement planté et la statuaire y est parfaitement mise en valeur. Seul regret ? Peut-on fouler les pelouses ? Ben oui parce que j'ai la faiblesse de penser qu'un artiste ne réalise pas une statue pour qu'on ne puisse pas tourner autour. N'ayant vu aucun autre visiteur y marcher, je n'ai pas osé me lancer.
Le chat est-il propriétaire de sa queue ou possède-t-elle une vie propre que l'animal se borne à vaguement contrôler pour que ça ne fasse pas trop désordre quand il lui prend l'envie ( à elle, pas à lui ) de battre la campagne et la mesure de ses propres lubies ?
Je vous laisse y songer mais si vous ne trouvez pas de réponse, c'est peut-être tout simplement parce qu'il n'y en a pas. Et puis c'est tout.
Parce que oui, l'exposition, à l'intérieur du bâtiment, était consacré aux travaux de gravure de Joan Miró. Une très belle exposition ma foi mais pas consacrée du tout aux chats... ni à leurs queues d'ailleurs...
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En automne, en général, pour trouver le soleil, on met le cap au sud. Oui, ça c'est pour la théorie. En pratique, chez nous, ça ne fonctionne pas si bien que ça parce qu'au sud, ben y'a les Pyrénées et les montagnes, comme les murs, bloquent le vent et... les précipitations. En clair, il peut arriver qu'il pleuve sans crier gare sur le Pays Basque puisque c'est bien de lui qu'il s'agit ici. Bref un climat changeant qui nous offre aussi à cette époque de l'année des journées radieuses.
Allons-y pour quelques images choisies.
A chaque tailleur de pierre son logo. Internet n'a rien inventé. En tout cas, pas ça.
Ben oui, de gros nuages menaçants.
L'église basque est un peu austère certes mais chaleureuse malgré tout. Sans doute tout ce bois même s'il est bien sombre.
Dans le creux du vallon, un village de sorcières. Celles-là sont espagnoles enfin basques espagnoles.
Bon, tout ne peut pas être idyllique dans ce beau pays. Ben non... pas tant qu'il y aura des palombes.
Presque exotique ! Presque...
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Septembre, c'est le bel épilogue de la saison chaude. Les jours restent chauds mais la douceur s'installe plus tôt en fin d'après-midi. L'eau n'est pas souvent là mais le jardin se débrouille quand même avec la manne chichement octroyée.
J'ai appris de mon voisin que les Asters s'appelaient aussi "Marguerites des vendanges". Ça me plait assez cette appellation viticole !
Enfin ! Des dahlias épargnés par les escargots et autres limaçons. C'est bien la première fois que je vois à quoi ils ressemblent autrement qu'en photo. Aurais-je trouvé la parade infaillible ? A voir...
Maïs grillé... sur pieds.
Le star system ne l'intéresse pas. Doit-on l'en blâmer ?
J'admets que c'est peu lisible au premier abord. Au second aussi d'ailleurs !
Des fruits !
Dans les Landes, les champs de maïs sont fleuris afin d'agrémenter les promenades champêtres des derniers estivants. Faut dire qu'un champ de maïs nature, c'est pas bien réjouissant.
Camellia Sinensis. Early blossoming.
La prochaine fois, je vous parlerai de cet endroit. Oui, il me semble que c'est ce que j'ai prévu. Bon, on verra bien...
D'ici là, portez-vous bien.
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