• L'hiver, la mer

    Du vent, du froid, pas trop de badauds mais de jolies lumières. La plage n'est pas trop sale encore si l'on excepte quelques branches ou troncs jetés à la grève. 

               

     

    Grosse marche de nouveau contre la dune. Pour l'instant, elle n'a pas été attaquée mais on n'en est pas loin. On se promène sur une bande surélevée pas très large mais la mer ne nous lèche pas encore les pieds. 

                                     

                  

    La grande lessive. Ça bouge et ça part dans tous les sens. Bouillonnement d'écume à tous les étages. Pas de surfeurs en vue.

       

     Mes lunettes ont vite été poudrées. On comprend pourquoi. Par temps clair, on voit distinctement le Pays Basque espagnol. Bon, pas aujourd'hui.

     

       

     Le prochain grain s'annonce et une retraite stratégique s'impose. Le vent, ça va mais la grêle ...


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  • Réjouissances

    ... de l'hiver. Pluie, grêle et éclaircies fugaces. Avec tout ça, il faut composer pour aller faire un tour de jardin. Il a beaucoup plu ces deux derniers jours et une petite visite de contrôle au ruisseau s'impose. On l'entend ronfler depuis la maison. En général, c'est pas bon signe. Les rives pourraient avoir souffert.

      

     En effet, ça coule bien mais dans les limites du raisonnable. Pas de débordements intempestifs.Les berges sont molles mais intactes. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il y a même un visiteur. Un canard qui a voulu voir à quoi ressemblait l'autre côté de la haie. Joli mais pas très coopératif. Il a filé dans la cascade dès que j'ai fait mine de vouloir m'approcher pour le photographier d'un peu plus près. 

     

    Pas grand-chose en fleur au jardin en ce moment. Rien d'étonnant à ça. Pourtant, les hellébores sont fidèles au poste. 

       

     

    Le Lonicera Fragrantissima aussi. Fragrance à tester un jour où il ne pleuvra pas. Là, c'était surtout ... mouillé.

    Il y a quand même une plante grasse qui a décidé de fleurir maintenant. Cycle étrange surtout quand on voit que la pauvre chose a gelé pour moitié. Ce n'est pas la première fois et, de toute façon, elle repart sans faillir dès que les beaux jours reviennent.

       

     

    Alors pas trop de fleurs mais quelques couleurs quand même lorsque le soleil parvient à se frayer un chemin dans le ciel encombré. 

                              

     

    Et puis, pour finir, une surprise pour nous ce matin. Le bassin s'est mis en eau tout seul comme un grand. Pour la poursuite des travaux, c'est un peu compromis à court terme mais comme ça, nous avons une petite idée de ce que ça pourra donner une fois les travaux achevés. Un peu interloqués nous étions parce que, s'il a plu abondamment, c'était quand même pas le déluge. Ça ne suffit pas à remplir un bassin de cette taille. Alors l'explication la plus plausible, c'est que la nappe souterraine est pleine et qu'elle déborde par le haut. Debout les crabes ! La mer monte !

     

                                   

    Bonus du jour : l'averse de grêle comme si vous y étiez. 

               

     

     

     

     

     

     


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  • Ténacité                                                                       

    Ca y est

    Grimpé dans le cerisier

    Trop facile ...                                     


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  • Jour de tempête

     

    Bouillie de branches et de mousse

    Qui se dilue dans l'eau salie des fossés

    Les nuages pissent dru 

    Le trop plein du ciel

     

    Un ruisseau glauque  

    Souille l'asphalte de verre 

    Sur la chaussée détrempée

    Les lumières carambolent

     

    La rivière vomit son trop plein

    Le marécage avance,  inexorablement

    L'herbe part en plongée

    Ephémère marée 

    in de journée


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  • Jardin Zen d'Erik Borja

    Au bout d'une allée caillouteuse que bordent des vignes, on arrive au jardin. Parfait ! Un lieu bucolique, propice à la contemplation et loin de l'agitation du monde ( Voire ! ). Un chien nous accueille, un peu impressionnant. Nous sommes seuls et pas âme qui vive pour nous garantir que le "molosse"n'en n'est pas un. Peu après, quelqu'un sort et, ragaillardis par ce renfort, nous entrons "courageusement" dans le jardin. En fait, le toutou est plutôt placide et nous ne le croiserons plus.

    Nous découvrons un jardin superbe, plein d'inventivité et qui sait mêler avec bonheur le dépouillement japonais à une relative exubérance méditerranéenne. C'est un peu déroutant mais pas désagréable et les tableaux s'enchaînent sans que les frontières entre ceux-ci n'apparaissent de façon rigide et abrupte. Nous déambulons au gré des mouvements de terrain ou des niveaux qui offrent au regard des espaces toujours changeants sans que l'harmonie d'ensemble ne soit jamais rompue.  

    Taille en nuage au-dessus des vignes 

    A l'austérité des chandelles du cyprès s'oppose la douceur d'une taille en nuages sur un fond de vignes taillées au cordeau. Le saule gris bleuté, au fond, borde la rivière qui délimite le jardin. 

     

    L'un des atouts de ce jardin, c'est  d'offrir au visiteur plusieurs perspectives sur la même scène.

    Les plantes s'y révèlent sous des aspects différents, jouant avec la lumière et les ombres.                                      

    Aux formes douces des topiaires répondent les feuillages                                                   contrastés et les silhouettes érigées des arbres ou arbustes                                               qui jalonnent le parcours.                         

      

     

     

     

     

     

    Le feuillage de cet arbre sur le talus éclaboussait la scène de sa lumière dorée.

     

     

     

     

     

     

    Le bassin aux lotus occupe un grand espace non loin de la rivière. On ne se lasse pas d'admirer ces grandes fleurs rouges qui pointent au milieu d'une marée de larges feuilles qui tamisent la lumière du soleil et sur lesquelles roulent les dernières billes transparentes de la rosée du matin. 

     

    Mais si nous étions venus jusque là, c'était surtout pour cette composition épurée japonisante que tous les livres reprennent à l'envi ( et à juste raison ). Oui, c'est très beau et rien ne vient gâcher  la belle harmonie de la construction. Seul bémol, ce n'est pas très grand ( Les photos essaieraient de nous prouver le contraire. ) , les points d'observation ne sont pas légion et manquent un peu de recul. Cela ne gâche pas notre plaisir mais là, en rupture avec les autres parties du jardin, la possibilité d'appréhender le lieu sous des angles divers et variés est assez limitée. Une partie de la scène était fermée pour entretien et cela contribuait peut-être à cette impression de vision un peu contrainte. 

     

     

     Les amateurs d'étiquetage resteront sur leur faim mais le lieu ne s'y prête pas vraiment et le plaisir de la déambulation y perdrait à coup sûr. On ouvre les yeux, on absorbe la lumière, celle qui fait vibrer les feuillages et ... on oublie le TGV qui, de temps à autre, gâche un peu le tableau. Difficile pourtant de faire la fine bouche et l'on ressort de là, des images plein la tête en se disant que la journée s'annonce sous les meilleurs auspices.

     

     

     

     


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  • Volutes

     

    Velours de la mousse

    En coussins

    Aux branches du magnolia

    Ça fume ! 


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  • Soleil d'hiver

    On l'aime celui-là même si la chaleur qu'il nous procure est très relative.

    Fait pas chaud dans les bottes. Pas génial le caoutchouc contre le froid. Bon mais après le rideau de pluie d'hier, on apprécie le soleil qui s'en revient. C'est fou comme un coup de projecteur sur le fond bleu azur nous révèle un autre jardin. Tout est chaque fois renouvelé et la magie opère encore malgré la répétition. Des photos cent fois prises qui nous offrent le même bonheur simple de la contemplation.

     

         

     

     

    Les lambeaux de dentelle des Hydrangea, le givre qui perle maintenant sur les graminées ( Finalement, c'est pas mal les graminées au jardin ! J'étais pas vraiment convaincu mais je dois avouer que je commence à être bousculé dans mes certitudes. Il n'est jamais trop tard pour reconnaître que les mérites de "l'herbe" sont multiples.), bref de quoi entamer une belle journée dans la plénitude d'une lumière retrouvée. 

     

         

     

     

    Les grues tournent sans relâche au-dessus de nos champs et forêts. Là-haut, doit pas faire bien chaud et elles se réchauffent peut-être en prenant un peu d'exercice. Est-ce que ça transpire une grue ? En tout cas, elles font ça dans la joie, la bonne humeur parce qu'elles se racontent pas mal de trucs et, comme elles ne sont pas vraiment discrètes, on entend tout ce qu'elles disent et de loin même.  

     

     


     

     

     

     






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