• Honneur ?...

    Après quinze jours de vacances et de travail à plein temps au jardin, nous revenons à un rythme moins soutenu. Comme partout, le gazon ( plutôt de l'herbe chez nous d'ailleurs ) pousse à vitesse grand V, nous obligeant à jouer de la tondeuse à une bonne cadence. Heureusement, l'herbe n'est pas la seule à qui profite cette accélération de la pousse des plantes. Voyons un peu celles et ceux qui se distinguent ces jours-ci.

     

    Rythme de croisière

     Pas parmi les dernières venues mais une abnégation et une fidélité au poste sans faille pour les giroflées. Ça méritait bien d'ouvrir le bal. L'une des giroflées est floutée. En effet, il s'agit d'une figure connue du monde de la botanique qui souhaitait conserver l'anonymat. Le floutage a un peu bavé, veuillez nous en excuser.

     

        Rythme de croisière

    Toujours au rayon des discrètes mais qui effectuent, sans rechigner et avec grâce, les tâches un peu obscures de couvre-sol. Geranium macrorrhizum Spessart.

     

    Rythme de croisière   Rythme de croisière

    L'un comme l'autre étaient déjà au jardin quand nous nous sommes installés et n'ont que leur beauté comme carte de visite. Nous nous en contentons sans problème. Seul bémol pour l'iris, sa floraison très, très courte et une tendance à faire de l’œil aux baveux de toutes sortes qui n'en demandaient pas tant. L'ancolie a essaimé dans le jardin mais sans que nous ne lui en tenions rigueur.  

     

    Rythme de croisière    Rythme de croisière 

     

     

    Rythme de croisière    Rythme de croisière

    Les roses sont là et bien là. Elles nous offrent, chaque matin, un plaisir nouveau à admirer, à humer, à regarder s'épanouir. Chacune, avec ses qualités, s'empare de son bout de jardin et y impose pacifiquement sa présence, sa fragrance aussi. Celles-ci ne comptent pas parmi les plus parfumées mais elles compensent aisément cette relative faiblesse par d'autres atouts. Merci à Isabelle et à David de promouvoir sans relâche cette plante hors pair. Sombreuil, la première, est bien un peu nue à la base pour l'instant mais pour le reste, on aime sans réserve, Penny Lane est, elle, sans histoire, du classique qui ne déçoit jamais tout comme la quatrième, Paula Vapelle qui fleurit sans discontinuer depuis trois semaines maintenant. Jacqueline Du Pré est bien un peu fragile, marsonia... mais on lui pardonne parce que, matin ! Quelle fleur !                                                                                                                                                                                                                                                                                      

                                    Rythme de croisière  

    Cécile Brunner Climbing. Des dizaines de roses pas très grosses mais au parfum très agréable et une croissance rapide ici. Le rosier grimpant qui nous donne le plus de satisfaction à cette époque de l'année. Une colonne parfumée de pompons indemne de maladie. Que demander de plus ? 

     

              Rythme de croisière     Rythme de croisière

     

    Digitalis Purpurea et Nigella Damascena, deux de vos cadeaux du SOL 2014. C'est en profitant de ces floraisons que l'on prend la mesure des joies que nous procurent ces échanges. Merci à toutes et à tous pour le partage de vos coups de cœur qui font ici un rebond supplémentaire.

     

      Rythme de croisière

    Le soleil se couche, les couleurs s'assombrissent un peu mais on ne se lasse pas du spectacle. Demain sera un autre jour mais elles seront toujours là et on y découvrira une autre lumière, d'autres détails qui renouvelleront le plaisir.

     

               Rythme de croisière     Rythme de croisière

    Hemerocallis ? et Aquilegia ? , deux inconnues en pleine forme en ce mois de mai. La deuxième, l'étoile filante, est une rescapée de l'averse de grêle mais l'illusion fonctionne quand même malgré quelques blessures de guerre. Pour la première, c'est un cadeau et la seule indication en ma possession était sa couleur, rose. Bon , ça ne l'empêche pas de fleurir et joliment en plus.

     

      Rythme de croisière

     

     

    Un Cornus Florida de semis. Une floraison encore un peu discrète mais un joli arbuste qui installe doucement ses étages dans la joie, la bonne humeur. Un bon gars sur qui on peut compter.

    Ici, dans les Landes, mai est le mois des mayades. Un mât, le mai ( un pin plus ou moins grand et gros, décoré de fleurs, pompons et autres fanfreluches ) est planté sur la place du village ou chez des particuliers pour honorer une ou plusieurs personnes. Une pancarte y est fixée avec un texte. Ça pourrait donner ceci:

     

     

    HONNEUR

    AUX PARTICIPANT(E)S

    DU SOL 2015

      

     

     

      


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  • Clap de fin au bassin.Enfin!

    Ce fut un peu long mais quand c'est fini, on oublie rapidement les petits désagréments de la mise en oeuvre. 

    Bilan de cette réalisation:

    Des mains calleuses ( Bof! ), l'achat d'un palan auto-actionnable pour se lever le matin, de l'huile de coude  ( J'ai eu beau regarder, rien n'est sécrété par cet endroit du corps. ), une bâche ( C'est rigolo, au soleil, ça se ramollit. Dans l'eau bouillante, ça doit faire du chewing gum. Je n'ai pas osé tenter la chose. ), du géotextile, de gros madriers en acacia pour la margelle, un seau pour vider l'eau qui stagnait lamentablement au fond du trou le jour où nous devions déployer le liner et puis c'est tout pour les dépenses. 

    Au rayon des satisfactions, l'eau. Ben oui de l'eau, seulement ça et tout ça. Le bruit des gouttes de pluie, les bestioles qui investissent déjà l'endroit, des plantes différentes pour qui le bain de pieds ou la plongée sous-marine sont des modes de vie non négociables, le reflet du ciel, le vent qui ride la surface. J'en oublie qui viendront s'ajouter aux bénéfices énoncés.

    Les moustiques ? Peut-être bien mais nous allons utiliser, comme le Capitaine Haddock, la parade infaillible. Y'a plus qu'à courir les brocanteurs.

    Clap de fin au bassin.Enfin!    Clap de fin au bassin.Enfin!

     Crédit internet                                                                                                         Crédit Studios Hergé

     

    Si, en plus, ça marche sur les hélicos, c'est encore mieux. je pourrai en pulvériser sur les rouge et blanc de l’armée qui viennent faire leurs essais pilotage dans les parages. 

    Et maintenant, les photos de cette entreprise titanesque, ... quasi-titanesque, ... oui, d'accord, en fait, juste un peu longue. Notre bassin, c'est d'abord un trou. Donc une pelouse à creuser puis de la terre ( et des cailloux ) à enlever et enfin, des brouettes à évacuer.

               Clap de fin au bassin.Enfin!  Clap de fin au bassin.Enfin!  

    Au début, on part la fleur à la pelle mais l'arrivée des premiers galets sournois refroidit vite les ardeurs des premières pelletées. On dit de vous: "Tiens, ce gars fait des étincelles." Loin d'être un compliment, il s'agit seulement de constater que la pioche arrache au caillou quelques éclats lumineux en rebondissant dessus ce qui, par voie de conséquence, produit dans tout votre corps un étonnant effet de vibromasseur poussé au maximum de sa puissance mais dont les secousses seraient réglées sur votre rythme de travail.                                                                                                                                                                          Vous remarquerez le côté professionnel donné à ce chantier par la bande bicolore qui délimite ( à peu près ) la zone à excaver. La brouette est même équipée d'un bip de recul. On n'est jamais trop prudent.              

    Le trou est creusé. On fait quoi maintenant ? On remercie ses aides, Olivier et Théau, et on attend le printemps. Ah oui, on creuse l'hiver non pas pour transpirer moins mais parce que l'argile l'été, c'est un brin compact.

    Le printemps s'annonce. Chic, on y va. Non, non parce que c'est aussi le moment que choisit le ciel pour faire sa grande lessive. Attendons donc encore. Et là, tu es calé dans les starting blocks, prêt à bondir au moindre rayon de soleil qui voudra bien assécher ton bassin.

    Clap de fin au bassin.Enfin!     Clap de fin au bassin.Enfin!

    Il reste un peu d'eau ? Tant pis, tu fonces parce qu'il fait presque beau. Tu as même déjà placé une plante bien qu'il n'y ait pas d'eau, preuve de ton envie pressante. Tu tapisses de géotextile. Tu es en chaussettes sur ce truc humidifié par la boue. Pas grave, tu avances à grands pas, ...mouillés. 

    Clap de fin au bassin.Enfin!     Clap de fin au bassin.Enfin!

    Nous déployons la bâche ramollie ( C'est comme pour le beurre, ramolli ne veut pas dire fondu. notez bien la nuance ou bien vous courrez au devant de grandes désillusions. ) et le bassin devient d'un coup, comment dire... très moulé. No more comments, please.                                                                                                                                                                                                                     Et là, comme un gosse, les yeux rivés sur le tuyau d'arrosage ( A cet instant, vous avez presque de la reconnaissance pour ce tuyau. Presque.), vous regardez l'eau envahir votre bassin. Pendant un instant, vous percevez la joie ressentie par l'ingénieur lors de la mise en eau du canal de Suez ou de Panama. Rien de moins ! Enfin, pas loin. Pas tout à fait ? Bon.  

    Clap de fin au bassin.Enfin!     Clap de fin au bassin.Enfin!         

    Ça y est! C'est plein. Pour le reflet, je ne vous avais pas menti. L'eucalyptus l'a déjà adopté. Remplir, ça prend un peu de temps et c'est déjà le soir. Demain, il fera jour pour la suite. 

    Les madriers ont pris leur place et toi un bon bain de pantalon parce que tes bottes sont trop courtes quand tu es allé ajuster les poutres. Heureusement, il fait beau et chaud. Une contrepèterie. Si, si, cherchez bien. Difficile de faire des photos quand on porte ces trucs. L'acacia, c'est dense et par là-même, lourd, très lourd. Je vous passe donc la mise aux mesures à la scie circulaire effectuée par mon voisin très sympa ainsi que l'aide apportée pour charrier ces grosses traverses. Un grand merci à lui.          

    Preuve que le reflet se plait bien dans le bassin, il est encore là le lendemain! C'est un signe ça, non ?

    Clap de fin au bassin.Enfin!     Clap de fin au bassin.Enfin!

    Les mottes d'herbe ont repris leur place et quelques plantes ont plongé dans l'eau tiède. Début timide de végétalisation. Va falloir apprendre là aussi. Il restera à cacher la bâche qui apparaît sur les bords et à habiller le tour de la pièce d'eau mais ceci est une autre histoire... Pour finir et parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, nous nous jetons des fleurs... de Cornus. 

    Bon week end à toutes et à tous.


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  • Interlude

    Avril est versatile. Tour à tour adepte du soleil qui chauffe et sèche la terre mais qui permet de tondre l'herbe qui, elle, ne connaît pas de répit puis distributeur sans limites de vent d'ouest, d'orages et de pluies drues qui gonflent le ruisseau et lui font retrouver la teinte chocolat qu'il nous réserve d'ordinaire pour les pluies de l'hiver. Un autre, dans le jardin, a bien profité de ces pluies pour refaire le plein sans que personne ne lui ait rien demandé.

    Le bassin. La bâche était prête pour la pose mais il nous faudra encore patienter le temps que le sol, argileux à cet endroit, veuille bien absorber ce trop plein de présent céleste. En attendant de pouvoir vous présenter enfin l'objet fini, un aimable interlude vous est proposé, agrémenté d'images en couleur en provenance directe de nos plates-bandes. 

     

          

     

    L'Aspera Macrophylla pour ses feuilles de printemps veloutées, régal involontaire de bêtes à cornes molles.

    Ces iris sur le mur blanc de l'entrée, c'est simple mais tous les ans, c'est le même plaisir graphique qui se répète.

    Et, pour finir, le muguet qui s'obstine, comme toujours, à fleurir bien avant le 1er mai. Puisque c'est comme ça, je propose d'élargir la fenêtre de congés afin d'être sûr de tomber en pleine floraison et ce, dans tout le pays.                                   Comment ça, pas raisonnable ?

     

     

        

    Un Berberis à pendeloques. Plus trop la mode dans les salons mais, au jardin, c'est encore autorisé. Profitons-en.

    Une des euphorbes du jardin qui n'en finit pas de fleurir. La couleur évolue mais toujours sans faute de goût. On aime!

           

    La crise du logement touche même nos campagnes. Un petit collectif joliment aménagé où chacun profite de son petit coin de verdure et de la vue panoramique sur les environs. Charmant. Seul bémol, les communs sont au bout de la branche. C'est parfois le problème dans l'ancien, les normes n'y sont pas toujours adaptées à la vie moderne. 

     

           

    Ça sent drôlement bon ! Pour l'Odorama, faudra un peu patienter parce que mes capacités en informatique étant ce qu'elles sont, vous n'êtes pas prêts d'en faire l'expérience par le biais de ce blog. La pluie ne l'a pas trop abîmé cette année parce que le blanc, c'est un peu salissant d'habitude. Alors, ne boudons pas notre plaisir.

    Escadrille de saxifrages en approche. Vont pas pouvoir atterrir tous en même temps parce que sinon, ils vont exploser quelques lamiums.

     

          

     Chacun son public.                                                                                                                                                                                                A l'ombre pour l'Acer qui allume tout un coin ombragé de son feuillage qui ne fonce que très progressivement en  cours de  saison. 

     Un peu plus dans la lumière pour ce rhodo qui déploie ses boules roses de bonne humeur dans tous les coins du  massif à  l'entrée sans tomber dans l'overdose de guimauve. Je n'aime pas trop les rhodos qui se transforment, lors  de la floraison, en  char de carnaval des fleurs. On peut, bien entendu, goûter un tel spectacle.

     

      

     

    La prairie. Décor 100% naturel très fréquenté par les butineuses. Du coup, je fais le tour avec la tondeuse en attendant que ça fane. Une pelouse bleue, c'est pas mal non plus et puis, si je voulais, je pourrais en plus être ami avec des schtroumpfs et ils ne seraient pas dépaysés. Allez...

    Schtroumpfez-vous bien ! 


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  • Fortune de jardin

    Aujourd'hui, chers zauditeurs(trices), point de lingots ou autres monnaies anciennes cachés là par un personnage de roman et qui les aura oubliés comme les écureuils ou aura été dans l'impossibilité de venir les récupérer parce qu'il aura perdu, lors d'un déménagement,  la carte qui en indiquait l'emplacement exact.

    Non. Il s'agit plutôt de bonne ou mauvaise fortune. En l’occurrence, pour le cas nous occupant, de faire contre mauvaise fortune bon cœur. En lisant certains blogs jardiniers, il n'est pas rare de rencontrer des types de situations quasi similaires. Aujourd'hui, c'est ici que ça se passe. Il fallait bien que ça arrive un jour. De quoi est-ce qu'il s'agit donc ?

    De ça.

       Fortune de jardin  

    Pas fameux pour les plantes, je vous l'accorde. Ce truc dure de dix à quinze minutes mais sans s'économiser et avec abnégation, ce qui donne ensuite le résultat suivant dont on ne peut pas dire qu'il incite à danser la gigue. 

     

        Fortune de jardin       Fortune de jardin

     

         Pas trop de volume, non ? Si vous souhaitez une vue         Et puis, ces feuilles trouées, ça manque de tenue.                      un peu moins déprimante, reportez-vous à l'article            Non, pas de limaces super voraces. En dix minutes,                précédent dans la même rubrique.                                          faudrait un sacré estomac.

     

        Fortune de jardin       Fortune de jardin

     

     Non, pas non plus une fête des fleurs au cours de laquelle on dessine avec des pétales. Ici, l'agencement, un peu  abstrait  c'est vrai, n'est que le fruit du hasard.                                                                                                                                  Faudra aussi être un peu patient pour que l'Edgeworthia ressemble à un arbuste avec des vraies feuilles symétriques.  Là,  c'est un peu freestyle.

     

       Fortune de jardin      Fortune de jardin   

    Rien n'avait été demandé au rosier. C'est lui qui a décidé, de son plein gré ( presque ), de pailler d'un seul coup d'un seul le massif près de la terrasse. Un paillage fait dans l'urgence, on s'en rend compte, parce que l'Eremurus et les geraniums ont explosé sous la fougue sympathique de cet auxiliaire zélé. Travaille pas dans la finesse le camarade !

    Le magnolia était à l'endroit où ça soufflait le plus. Vent + grêlons = oreilles en dentelle. Bizarrement, la fleur semble intacte. Si elle fleurit, on la met sous cloche et on l'expose dans un musée ! 

    Cette année donc, le jardin va se remettre doucement de cet épisode fâcheux et tentera, l'an prochain, de faire mieux comme on dit dans les milieux sportifs. Bon, je vous vois abattu(e).

    Mais... comme dans tous les contes, le Bien triomphe forcément à la fin parce que, seul survivant de toute la galaxie, le voici revenir du diable vauvert. Il a pris la corde et file vers le poteau. Mesdames et messieurs, c'est extraordinaire, c'est hallucinant , c'est ... c'est... j'en bafouille et j'en perds mon latin. Il a maintenant trois longueurs d'avance et ne peut plus être rejoint. Ouiii ! Premier, le rosier grimpant que voici que voilà, facile vainqueur de ce trophée des Survivants pour lequel il était, c'est d'accord, le seul à concourir. N'empêche, c'est beau et je le prouve. 

     

             Fortune de jardin     Fortune de jardin

     

             Fortune de jardin     Fortune de jardin

    Comme c'est un natif de l'autre bout de la galaxie, nous ne connaissons pas son nom. Il fleurit toujours le premier avant de baisser pavillon pour cause de marsonia avec quelques remontées sporadiques. Si son faciès engageant éveille un écho en vous ou que vous étiez voisins de palier étant petits, nous aimerions bien connaître son nom. Après tout, il a quand même porté bien haut la devise chère à Winston...

    " Keep calm and carry on " 


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  • It's all white... and it's in english.

    For sure it's a bad joke but it was such a great temptation that I couldn't avoid it. As I was wandering in the garden, it appeared to me that, this week, most flowerings were white. I made up my mind to introduce some of them to you.

    Let's have a look to those white beauties.  

       It's all white. It's all white.

    I like the way the wells of the flowers are sculpted by the sun.                       A pretty finely cut foliage edged with white.

     

      It's all white.  It's all white.

    Wisteria brachybotrys "Shiro Kapitan" . Clusters of immaculate white flowers and, last but not least, its fragrance is a true pleasure. An all in one vending machine of happiness.

     

         It's all white.

     Apple tree. One of my favourite flowerings. It lasts for more than a fortnight. Far longer than a cherry tree ( here, in our region ) and an equally spectacular big show. If, by chance, eatable apples follow the performance, it's Bingo !

    It's all white.It's all white.

     

       Rosa wichuriana variegata for the foliage that                   Purezza, small white flowers and a no problem climbing rose                is so impressive right now

     

       It's all white.    It's all white.

     

     Choisya Aztec Pearl. I like those orange dots that irresistibly                  Euphorbia Characias Variegata, in ranks like the        attract  me every time I look up at it.                                                             Roman Army. Well, nearly.

     

    ... Then came a storm and that was the end of it. Believe me, it was a real carpet icebombing. 

     

              It's all white.       It's all white.

                                                 OK, that's white too but cold and uninviting. Big challenge for the apples.

     

              It's all white.

              From Internet " Asterix and the Britons "

                                              Maybe some mistakes . Please, ignore them, they're not worth it !

     

                                                   Have a nice day in your garden.

     

     

     

     

     

     

     

       


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  • Le matin d'après...

    D'après quoi ? En fait, il s'agit du matin d'après St Jean de Beauregard.

    Non, je ne vais pas vous présenter nos achats parce que ce sera pour la prochaine fois de même que je reviendrai à ce moment-là sur notre rencontre avec d'autres Seedlovers à l'occasion de cette foire aux plantes. 

    Pourquoi la prochaine fois ? Simplement parce que nous avons beaucoup planté dimanche. Pas question de laisser rôtir au soleil déjà gaillard nos nouveaux venus au jardin. Du coup, pas trop de temps pour les photos hormis celles de ce dimanche. On y revient. Donc, promenade matinale au jardin dans l'air tiède d'un début de journée qui s'annonçait ( et sera ) chaude. C'est tout de suite et c'est par là. -->

     

          Le matin d'après

    Belle surprise ce matin en ouvrant les volets. C'est comme la neige, les fleurs se sont installées sans bruit pendant la nuit ( et samedi pendant que nous étions à St Jean ). Nous n'avons pas sorti la bâche bleue comme les Japonais mais, comme eux, j'ai mitraillé l'arbre sous toutes les coutures. Je fais ça tous les ans à pareille époque... Hmm !?... No comment, please. 

     

          Le matin d'après        Le matin d'après

    Le lamium ou l'éloge de la symétrie. Les utilisateurs, comme vous pouvez le constater sur la deuxième image, soulèvent légèrement le chapeau,  (Ça chatouille un peu à cause des poils. En effet, le lamium ne s'épile pas. ) ils se servent et, une fois leurs emplettes terminées, rabattent le dit chapeau pour conserver la fraîcheur du produit. Ainsi la chaîne du froid n'est pas brisée et d'autres viendront se servir sans crainte d'une quelconque altération des denrées. Astucieux, non ? Le client photographié, en bas sur la vue de droite, nous a confié qu'il appréciait ce concept, tout nouveau dans le règne animal, de distributeur automatique réfrigéré.

     

          Le matin d'après 

    Pour quelqu'un qui prétend n'aimer ni le jaune ni le orange, je dois bien avouer que ça fait désordre. J'admets que mon jugement fut un peu hâtif et qu'il me faudra dorénavant nuancer mon propos à l'évocation de ces couleurs. 

     

           Le matin d'après    Le matin d'après    Le matin d'après

    Les discrètes qui aiment le ton sur ton. L'angélique et son champignon atomique en phase d'épanouissement, la Tiarella, couvre-sol sympathique à floraison discrète et le Gunnera qui semble s'être bien installé maintenant.

     

           Le matin d'après

     

    J'ai commencé ma promenade en levant le yeux vers le ciel et j'en suis à explorer le ras de sol avec le podophyllum. Je vais finir avec les taupes si je n'y prends garde. J'adore son côté bon pépère sûr de son fait. Une espèce d'Achille Talon végétal. Cette année, les limaces et autres baveux ne semblent pas encore l'avoir repéré. Profitons-en.

            Le matin d'après     Le matin d'après

     

     J'ai toujours appelé ça des clochettes des bois mais il semble qu'il s'agisse sans doute possible de la fameuse  jacinthe des bois dont le petit nom scientifique serait Hyacinthoides non-scripta. Bon, d'accord, y'a qu'à dire ça.                                       Tout en rondeur et en bonhomie, tulipe et cercidiphyllum. 

         Le matin d'après  

    Un coin du jardin. Nous profitons des grands arbres plantés chez notre voisin et presque tout autour du jardin. Chez lui aussi, le cerisier s'est couvert de fleurs comme par magie.

     

         Le matin d'après

     

    Cette semaine, je vous la souhaite lézardant au soleil.

     

    Bronzez et prenez du bon temps.

     

     

     


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  • Quand le printemps s'installe pour de bon

    En tout cas, souhaitons-le. Petit bémol, il faut dès à présent arroser un sol qui sèche vite avec le vent qui nous nettoie le ciel. Le paillage va vite devenir indispensable.

           Quand le printemps s'installe pour de bon

    Au matin, la lumière vient réveiller les couleurs dans la partie Est du jardin. Ça tombe bien, c'est de ce côté que nous sortons pour aller travailler. Pas le temps de musarder partout mais ce coup d’œil vaut tous les accélérateurs de bonne humeur.

    Quand le printemps s'installe pour de bon  Quand le printemps s'installe pour de bon  Quand le printemps s'installe pour de bon

    Itinéraire d'une pivoine arbustive. Au soir de son existence, la belle conserve son port altier même si le soleil, généreux cette semaine, a bien fané sa robe. Difficile de choisir entre la chaleur et des couleurs préservées. 

    Quand le printemps s'installe pour de bon            Quand le printemps s'installe pour de bon

     

     

    La lumière, toujours changeante en ce début de saison, est d'une aide précieuse pour mettre en valeur ce qui peut l'être.  

      Quand le printemps s'installe pour de bon

     

    Si les fraises Tagada sont votre référence en matière de sucreries, vous avez tout pour être comblé(e). Pour les autres, l'azalée en pleine floraison s'apparentera plutôt à un étal trop bien garni. Affaire de goût.

      Quand le printemps s'installe pour de bon

     

    Le saule tortueux fleurit dans une relative discrétion. On l'aime aussi pour ça même si ses branches et son feuillage délicat nous ravissent également une grande partie de l'année.

    Ce weekend, nous montons à St Jean de Beauregard en quête du Saint Graal ou presque.

    Sous quelle forme nous apparaîtra-t-il ? Nous avons bien quelques idées, oui, mais peut-être prendra-t-il un aspect auquel nous n'aurions pas pensé auparavant. Peut-être y croiserons-nous aussi quelques Seedlovers. Time will tell. 

     

    Bon weekend à tous 


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