• A l'Est des dunes

    Bon, bon, bon... Avec un titre pareil, vous seriez en droit d'attendre quelque chose d'assez ... mythique (?)

    Eh ben non.

    Rien. Pas même un soupçon du regard ténébreux de James ni non plus de vent salé balayant la plage désertée d'une arrière-saison qui n'en finit plus de jouer les prolongations. L'époque n'est plus à l'épique et l'épopée n'a plus le vent en poupe. Tout cela serait bien regrettable mais on n'y pourrait pas grand-chose.

    Seulement voilà, dans le même temps, l'horloge biologique de nos chers végétaux semble donner des signes inquiétants d'un dérèglement intempestif. Encore un coup des ours polaires. Si, c'est possible !

    Les chiens aboient, la caravane passe et le facteur vient nous présenter le calendrier des étrennes. Les pompiers, plein pot, sont passés avant. Résultat, deux calendriers qui, coïncidence marrante, présentent la même année. Oui, 2016. Calendrier des Postes, y'a le choix. Cette année, ce sera papillons. Pour les pompiers, comme d'hab. Casques rutilants et gros camions rouges. 

    Et puis, d'un coup c'est Noël. Lumières, cadeaux, bulles, sourires et même la bûche. Aérienne cette année, un bon cru.  L'après midi, l'air de rien, on va prendre l'air, béat et repu. L'air béat peut-être... mais l'air repu, non. 

     

        

     

           Un voile de brume gomme inexorablement les Pyrénées et la neige se fait toujours attendre. Comme Godot.                                                       La photo était bancale, j'ai ajouté un arbre de soutènement. Astucieux, non ?

     

        

    Le matin, c'est la brume qui s'efface mais les Pyrénées ne sont pas revenues. Bon, en fait, de cet endroit, on ne les voit pas. Mais ça se serait pu et là, question: Où sont-elles passées ? Pas encore réveillées ? Le préposé à l'installation du décor aurait-il un réveil défectueux ? On peut tout imaginer. Tout et ... n'importe quoi.

     

        

     Pas les ors de la royauté mais c'est plus long que la Galerie des Glaces. Et puis, c'est un peu plus arboré. Et le jardin dans tout ça ? J'y viens, j'y viens.

     

       A l'Est des dunes  A l'Est des dunes

     

       Un miscanthus tout en légèreté. Une belle présence pour meubler un jardin où les camellias profitent du temps sec pour          nous offrir des corolles sans tache. 

     

        A l'Est des dunes

     

    Celui-là est particulièrement fragile et la rouille lui vient promptement aux pétales sitôt le moindre crachin venu. Deux options: laisser faire et prier pour un temps clément ou bien mettre sous cloche, de verre quand même pour en profiter. J'ai donc cherché en trois mètres de haut pour autant de large et là, on me dit serre plutôt que cloche. Bon, alors option un.

     

      A l'Est des dunes   A l'Est des dunes

           Pas la saison pour un chemin semé de roses mais les camellias pourraient aisément donner le change, non ?

     

    A l'Est des dunes  A l'Est des dunes

    Les butineuses font des extras pour Noël.

    Sûrement une demande accrue due à deux facteurs sans rapport aucun ou plutôt si. Un premier  facteur directement lié à une météo particulièrement clémente qui pousse les consommateurs rayés à festoyer au grand air et un second qui doit cependant être pris au conditionnel et qui tiendrait à une augmentation du pouvoir d'achat de la gent ailée au terme d'un exercice 2015 qui aura vu la production de miel faire un bond en avant spectaculaire. Là encore, les conditions de chaleur exceptionnelles de l'été ne sont pas étrangères à la bonne santé de cette industrie. Les experts s'attendent cependant à un ralentissement de l'activité dans les mois à venir sans que cela n'impacte durablement la dynamique actuelle de ce secteur en expansion. Qu'on se le dise.

     

     A l'Est des dunes   A l'Est des dunes

    Pas le brouillard qui s'installe pour la nuit. Non, plus prosaïquement, et sous l’œil d'un sapin de Noël qui ne rentre plus dans aucune maison, un petit feu pour brûler le bois un peu pourri et les feuilles de platane qui, elles, ne pourrissent pas.               Et puis les feuilles de la glycine qui continuent à jouer aux superpositions en profitant d'un soleil indéboulonnable. 

     

       A l'Est des dunes

     

    On finit avec le nénuphar ou nénufar dont l'étymologie situe l'origine de ce mot tantôt en Grèce avec le ph, tantôt en Perse qui lui préfère le f. Certains académiciens ajoutant une composante visuelle avec un dessin plus en accord, selon eux, avec le ph , vous aurez tout loisir de faire votre choix entre les deux écritures en attendant que cette noble assemblée de lettrés cacochymes ne veuille statuer de façon définitive sur l'objet du délit ( délire ?).                                                                                       Ils seraient quand même bien inspirés de se presser un peu parce que sinon, au vu de l'état de délabrement avancé dudit végétal, ils pourront sans regret reporter leurs cogitations au prochain printemps, période à laquelle il sera de nouveau d'actualité d'évoquer le cas de cette plante aquatique. 

    Bon, que tout cela ne vous empêche pas quand même de passer une ...

    TRÈS BONNE FÊTE DE FIN D’ANNÉE ! 

     

     


    3 commentaires
  • JARDIN FLORAL du CHÂTEAU de DIGEON

    Ce jardin est situé dans la commune de Morvillers-Saint-Saturnin ( Oui, oui comme le canard ! ) , modeste bourg qui fait de la corde raide sur la frontière entre Seine-Maritime et Somme à quelques courtes encablures de la ville d'Aumale. Tout à fait, comme le duc du même nom qui, à la tête de ses troupes, prit la Smala d'Abd El Kader le 16 mai 1843. Un gars dont le fait d'armes colonial s'étalait en technicolor sur une grande affiche des Editions Rossignol. Glorieuse maison qui fit le bonheur de nombre de culottes courtes au siècle dernier. J'en étais ( Des culottes courtes ! Pas de la bataille bien sûr. )

    Mazette ! Un canard et un duc. Non, pas un duck parce que sinon ça en ferait deux, des ducks  et d'ailleurs, ça n'est guère possible parce que, contrairement à ce qu'affirmait Mr Trenet, dans ce jardin les canards ne parlent pas anglais. Hum ! Cette histoire devient très embrouillée. Alors, reprenons. Nous avons donc un jardin, remarquable de surcroît, qui fit l'été dernier l'objet de l'une des notres visites. Je ne m'étendrai pas sur le label "Jardin remarquable" à propos duquel mon avis est assez partagé. 

    Autant le dire de suite, pas de titre galvaudé en ce qui concerne cet endroit, c'est vraiment un "Jardin remarquable".  Nous y sommes accueillis de manière très agréable par la propriétaire qui, avant de retourner travailler au jardin, prend le temps de nous expliquer le cheminement au travers de ce parc paysager à l'anglaise mais pas que. Nous en reparlerons un peu plus loin. Nous disposons également d'un plan pour ne rien rater, d'un chapeau de pluie, de crème à bronzer, d'une couverture de survie, d'un couteau suisse multi-fonctions, d'une fusée de détresse, d'une pompe à vélo (?) et de yaourts à la fraise. Notez que je préfère la vanille mais y'en avait plus. 

    Bon, trève de digressions lamentables. Revenons à nos moutons. Cet ensemble, inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis 2004, révèle dès l'entrée deux bâtiments de bonne taille, le château de briques et de pierres et une ferme modèle de style Napoléon III en briques et de forme semi-circulaire. Une curiosité puisque ce type de construction constitue plutôt une rareté de nos jours.

    Des grands arbres et une pelouse de ce côté-ci du domaine. Le jardin, le parc et le potager restent à l'abri des regards. Pour le moment mais ça ne saurait durer parce que là, on y va. 

     

          

        

    Ah ! Ben non, tiens. Pas encore le jardin. La fumée, ce n'est pas de la brume ou autre curiosité météorologique régionale. Que nenni. Tout bêtement un tas de branchages à brûler. Désolé pour le côté château sortant d'une brume énigmatique annonciatrice d’événements inquiétants.

      

        

    Voilà. Nous venons de contourner la ferme modèle et le jardin de roses apparaît. Plutôt réjouissants, les coussins d'où émergent des arbres taillés (charmes?) au milieu d'un espace gravillonné.

     

         

    Une déambulation tranquille au milieu des roses et des tonalités douces. Quelles roses ? je dois bien avouer que mes maigres connaissances en la matière m'empêchent de vous en dire plus. La taille en transparence réussie du Cotinus de la seconde image impose son tracé au regard du spectateur en même temps qu'elle structure l'espace alentour. 

     

       

    Le jardin de roses, clos de murs, selon l'ancien ordonnancement de ce type de jardin s'ouvre sur l'espace boisé du parc proprement dit. Une ronce japonaise, Rubus Phoenicolasius, court le long de la grille offrant au gosier du gourmand de passage ses mûres-framboises délicieuses et à son regard, ses tiges rouges et ses feuilles vert tendre.

     

        

    Pas de doute, nous sommes bien enfermés. J'ai beau longer cette grille, pas de passage qui veuille s'annoncer. Et si la brume de tout à l'heure se révélait finalement moins innocente que prévu ? Pitoyable tentative, je l'admets, destinée à effrayer le lecteur. Pathétique, même les adeptes de la Bibliothèque rose ricanent.

     

       

    Toujours à l'Ouest selon ce cher Tryphon ! Et hop ! Je sors le pendule (Pas de réseau, pas de GPS. Ben non.) et nous nous extirpons, à regret cependant, de ce joli moment parfumé.

     

      

    Le parc s'annonce. Les hostas viennent y trouver le couvert des branches où leur feuillage éclaire le pied des troncs moussus. Vous remarquerez que cette région possède l'insigne privilège de ne point connaître le fléau baveux affamés. 

    Dans le fond, l'igloo d'un arbre pleureur rampe sur la pelouse incognito. Dans la famille Barbapapa, je voudrais Barbafurtif.

    L'écorce vénérable d'un conifère parcheminé. Des années de patience pour un travail entièrement réalisé sans les mains. Chapeau l'artiste !  

     

     

       

    Respirez, profitez, prenez du bon temps. Un petit banc de pierre vous tend même les bras.

     

      

    Un potager. Oui mais sans conteste l'un des plus aboutis que j'ai pu visiter. Pas la grandiloquence de Villandry ni le désordre charmant ou l'ordonnancement productif des jardins ouvriers. Non, une autre voie mais une vraie réussite et un travail colossal à n'en pas douter. Le clou du spectacle tout simplement.

       

      

      

    D'accord, il semble que les légumes se soient légèrement faits évincer de ce potager mais ils sont pourtant là, croyez-moi même si ces images ont omis de rendre à César ce qui appartient à Jules. 

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui et si vous voulez en savoir plus, c'est par là...

     

    Jardin floral du château de Digeon

     

     


    6 commentaires
  • Saison des brumes

    Chaque année, alors que les touristes ont depuis belle lurette déserté nos plages et rangé leurs tongs, elles reviennent se poser sans crier gare sur nos contrées, persuadées sans doute que cela ajoute quelque mystère à nos paysages hivernaux. 

    Bon, c'est vrai que le paysage s'en trouve transformé et que l'on perçoit alors l'omniprésence de la forêt tout aux alentours. Pourtant, pas de réelle oppression, juste le rappel de son caractère prédominant ici même si le sud des Landes voit ses terres colonisées par des cultures plus lucratives et d'un rapport plus rapide que le bois.  

     

      Saison des brumes   Saison des brumes

    Le cerveau encore un peu embrumé au saut du lit, je réalise que, derrière la vitre de la voiture, ben... y'a pas grand-chose à voir. La quête des croissants et autres viennoiseries se fera donc, cette fois encore, au radar. 

     

      Saison des brumes   Saison des brumes

    Seule, une bande d'étourneaux criards continue sans faiblir sa razzia sur les graines de tournesol qui jonchent la terre du champ d'à côté. Les chasseurs ont déserté le lieu après avoir plus ou moins vainement tenté d'y piéger les alouettes. Vainement parce que des hordes de chardonnerets, espèce protégée, se glissaient parmi les alouettes. Ils empêchaient ainsi nos tartarins, incapables d’effectuer le tri, de perpétrer leur forfait. Ne vous faites pas d'illusions, en d'autres lieux de la région, les filets sont d'un bien meilleur rapport. 

     

       Saison des brumes

    Bon, on y voit à peu près, ça aurait pu être pire. Tout est encore un peu flou dans mon esprit mal connecté et la photo manque elle aussi de netteté. Épatant ! L'appareil photo qui reflète l'état de conscience de son propriétaire !                           Pas le temps pourtant de rêvasser parce c'est souvent le moment choisi par les chevreuils pour traverser la route sans crier gare. Il m'est quelquefois arrivé de piler pour ne pas finir avec un trophée sur le capot. Voient pas les stops ces bestioles et sont pas équipées de feux antibrouillard. Est-ce bien raisonnable ?

     

      Saison des brumes 

    Dans la brume, les parcelles fraîchement coupées semblent encore plus dévastées que sous le soleil. Une forêt de culture manque parfois du charme des hautes futaies où le prélèvement est un peu moins... définitif. 

     

     Saison des brumes   Saison des brumes

     Ailleurs, heureusement, le chêne liège et le pin continuent à couler des jours paisibles pour un temps encore. 

     

      Saison des brumes

     

      Saison des brumes

    La tentative d'habitat cylindrique à empreinte carbone positive n'a pas connu ici le succès escompté et les bois recèlent de nombre de ces préfabriqués qui pourrissent lentement, offrant cependant quelque abri de fortune aux lapins en goguette.  

     

    BON WEEK END ... dans le coton.


    13 commentaires
  • Tout le bonheur...

    Week end nettoyage au jardin. Pas ce que je préfère mais ça fait partie du jeu. Bois à couper, feuilles à déblayer, massifs à nettoyer de ce qui fane vilain. Nous voulions aussi planter des bulbes et il nous est apparu que la souche de la photo gênait et ne nous permettait pas d'organiser les plantations comme nous le souhaitions.

     

          

    Qu'à cela ne tienne, il suffirait de la faire sauter pour disposer de l'espace adéquat. Nous la pensions si vermoulue que ce serait un jeu d'enfant de la sortir. Que nenni ! On ne retire pas la souche d'un pin d'une vingtaine de mètres avec un cure-dents ( Tiens, je n'y ai même pas pensé. ). Suant sang et eau, nous tentâmes vainement de venir à bout de la gaillarde avant de nous rendre à l'évidence. La tronçonneuse ferait la besogne à notre place. Comme on ne tronçonne pas le dimanche,  la récalcitrante se voit accorder un sursis et .... nos bulbes ne sont toujours pas plantés.  

     

       

    Essayer de retenir l'automne encore un peu. Ça ne marche pas vraiment, je vous l'accorde. Et puis, mais ne le dites à personne, il y a une taupe parmi nous. Blague éculée mais je suis bon public et je me félicite de ce constat plein d'à-propos. Vous remarquerez par ailleurs que celle-ci est une championne de la rectitude et de l'intervalle régulier. 

     

        

    Qui de nos deux compères s'est un peu trompé de saison ? Rosier en fleur de fin mars jusqu'à ... ? Ne me demandez pas comment il s'appelle, je n'en sais rien. L'autre, je sais et en plus, ça sent bon. Lonicera Fragrantissima. Et le rosier, il sent quoi ? A la vérité, pas grand-chose mais on ne lui en voudra pas.

     

         

           Le laurier tin est en fleur. Pour le fond, c'est panaché ou... panaché. Mazette ! Quel cruel dilemme !

     

       

     

    Cette euphorbe semble avoir trouvé sa place. Elle s'est en tout cas métamorphosée depuis qu'elle a déménagé. Y'a pas à dire, changer d'air c'est salutaire. 

     

        

    Ça y est. Les camellia ont pris le relais de tout ce qui refuse dorénavant de montrer le bout de son nez. On ne perd pas au change même si l'on ne peut pas remplir le jardin de camellia sous le fallacieux prétexte d'un fleurissement de qualité et, qui plus est, continu tout au long de l'année.

     

        

    Les feuilles de chêne, c'est un peu comme les feuilles de figuier sauf que c'est pas pareil. Donc, c'est différent. Finalement, oui, c'est différent donc pas pareil. Ce commentaire d'une platitude sans nom vous est offert par la maison. C'est le moins qui nous puissions faire. 

     

      

     

     Voilà, vous êtes sous le chêne et il fait beau. La fin d'après-midi s'étire pour nous laisser encore profiter un moment  de l'air tiède. On est bien là, non ? En grimpant, vous pourriez même apercevoir les Pyrénées. Enfin, peut-être.      Seul le chat pourrait le dire mais son décodeur est en panne. Ça fait bien quinze jours qu'on ne comprend plus ce qu'il  dit. Une pièce défectueuse. Introuvable dans le commerce aux dernières nouvelles. 

     

     

     

    La lumière de fin de journée vire au jaune. Flatteur pour les feuillages qui, eux-mêmes, sont nés dans cette tonalité. A commencer par les saules qui y trouvent de quoi briller. Le Feijoa tente bien de faire baisser le rideau mais l'adversaire est venu en nombre et il se bat becs et ongles pour se faire une place... au soleil. Challenge relevé, je l'ai placé. "Se faire une place au soleil", on en rêve et libre à vous de choisir le "soleil" qui vous conviendra. 

     

           On vous souhaite   TOUT LE BONHEUR DU MONDE   pour aujourd'hui et pour demain...

     

     

     


    18 commentaires
  • Touche "Pause"

    La première tempête de l'année a, pour remettre les choses dans le bon sens, sonné le glas pour bon nombre de végétaux en sursis. Sursis généreusement accordé par les dieux du ciel en panne d'inspiration avec un Éole aux abonnés absents.

    Si on attendra encore un peu pour presser la touche "Pause" mettant ainsi le jardin en mode repos, il semble pratiquement acquis que la rallonge accordée touche à sa fin. En attendant de pouvoir enfin contempler la pluie bien à l'abri au coin du feu, et en cherchant bien, on trouve encore ça et là, de quoi rédiger un article. Pas le Pulitzer, loin s'en faut mais des miettes éparses qui nous retiennent, pour un temps encore, au jardin .

     

      Touche "Pause"     Touche "Pause"

     

     Des Acer qui font ce qu'ils peuvent pour retenir l'automne. Fuchsia Magellanica Genii, seule lanterne encore en  service dans  le jardin. Une tentative modeste et courageuse. Hats off !

     

      Touche "Pause"    Touche "Pause"

      Aeonium arboreum schwarzkopf en pleine forme, Crassula prête à fleurir. Aïe, va falloir prier pour que le gel fasse un                détour. Comment ? Une protection. Oui, c'est à envisager mais quid de la floraison ? Va falloir organiser un                                 brainstorming. First, find a brain and then...

     

       Touche "Pause"

     

    Ben oui, c'est tristounet. Les annuelles ont définitivement déserté la place. L'occasion de procéder à quelques ajustements pour le fond permanent. Déplacements, ajouts et repentirs. Bilan d'une première année avec des couleurs à confirmer et des textures à affirmer ou à redéfinir. Le laurier tin sur la droite sera une des recrues de la prochaine saison. Fusion acquisition pratiquement finalisée, y'a plus qu'à sortir la bêche.  

     

       Touche "Pause"   Touche "Pause"

    Le figuier en cure rajeunissement drastique. La partie canal historique a trop souffert des tempêtes passées et était devenue peu esthétique et mal équilibrée. Pas d'affolement, les jeunes de l'année ont déjà pris le relais.

    Un cardon du SOL qui s'installe petit à petit. Chi va piano va sano e va lontano.

     

        Touche "Pause"

     

        Finalement, ce sont les potées qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Toujours pimpantes.

     

      Touche "Pause"    Touche "Pause"

     

       Derniers feux de la rampe. Sedums et Euphorbe.                   Nénuphar reconverti en famille d'accueil pour feuille de                                                                                                                                platane en goguette.

        Touche "Pause"

     

    Joindre l'utile à l'agréable. Si, comme moi, vous possédez un brave matou qui passe le plus clair de son temps à folâtrer dans le jardin et ses environs, sachez, par une observation attentive et pertinente, profiter de ses aptitudes naturelles afin de rentabiliser au mieux sa présence. Je m'explique.

    En ces temps de fortes précipitations, le bassin semble manifester quelques velléités de débordement ce qui est, ma foi, dans l'ordre des choses. C'est ici que votre capacité entrepreneuriale va se manifester de façon brillante.

    Engagez votre chat et confiez-lui la tâche suivante : laper le trop plein d'eau jusqu'à un retour à l'équilibre dont vous définirez le niveau par contrat. Pensez aussi à vider régulièrement la bestiole afin de garantir un fonctionnement optimal et évitez l'essorage brutal qui risquerait d'endommager de façon irréversible les parties de votre corps imprudemment laissées à portée de griffes. 

    Bon, je dois avouer que notre Cornelius n'a pas daigné jeter ne serait-ce qu'un œil sur un contrat pourtant juteux. L'ingratitude des bêtes...

    Sur cette lamentable tentative, je vous souhaite  

     

    UNE TRÈS PAISIBLE SEMAINE .

      


    17 commentaires
  • Désarroi 

                                                      J'appartiens à la même espèce animale que ceux qui ont commis cette abjection                               et je ne peux ni ne veux les comprendre.

     

     

    Honte

                Je n'ai que quelques pauvres mots à apporter en soutien à ceux qui sont dans la peine ou qui souffrent dans leur chair.            Même l'offrande d'une fleur me semble un peu vaine. 

     

     

          Désarroi

     

     

     

     

     


    6 commentaires
  • En plan ( un peu plus ) large

     

    La difficulté de photographier un jardin jeune réside dans les "trous de végétation" présents à de nombreux endroits qui n'offrent pas des arrières-plans ou des écrins très passionnants et ne peuvent mettre en valeur ce qui existe déjà. D'où la profusion de plans rapprochés plus flatteurs à l’œil mais qui ne rendent pas toujours compte de la réalité de l'ensemble. Voici donc quelques tentatives automnales de plans plus larges. Pas encore de panoramique mais ça viendra... dans quelques années.

     

    En plan (un peu plus ) large

       En plan (un peu plus ) large

    Si vous êtes observateur (Vous l'êtes !), vous remarquerez que le bouquet des capucines apparaît à gauche aussi bien qu'à droite vous permettant - heureux veinards ! de créer vous-mêmes un panorama à environ 140° de cette partie du jardin. 

    Vous allez m'objecter que des logiciels de création de panoramas existent et que j'aurais pu vous éviter un exercice cérébral un brin laborieux. Ben oui... mais non parce que je n'ai pas retrouvé celui que j'avais déjà utilisé. La fois prochaine peut-être...

    Le matin, le soleil se lève et c'est beau. Une raison suffisante pour quitter son lit douillet ? Oui.. et non parce que c'est la vue que nous avons depuis notre chambre... avec un petit périscope ou en légère lévitation. 

     

          En plan (un peu plus ) large

          Premier plan : Stewartia et acer triflorum       Right in the middle : Cotinus Grace cachant en partie une bignone

          Le Cornus dans le massif a laissé passer son tour. Dommage, il est vraiment superbe avec ses feuilles lie-de-vin.

     

          En plan (un peu plus ) large

          Voilà le Cotinus effacé et ce qui reste du massif estival tente de jouer les prolongations. Certains arbres du                                     voisinage n'ont même pas encore viré. Pas assez de fraîcheur. L'arrosage est encore de rigueur ici pour les jeunes                       plantations.

     

    En plan (un peu plus ) large

    En entrant dans le jardin, sous le chêne. Le liquidambar s'est déjà pas mal ébroué. 

     

    En plan (un peu plus ) large

     

    Pas pour la rose qui est un peu exaltée à mon goût. Non, non, pour les grosses boules qui habillent bien ce rosier l'hiver venu. Des cynorhodons ou cynorrhodons (Je ne savais pas l'écrire et voilà qu'en plus, il me faut retenir deux écritures. Français, j'aime ton sens pratique.) comme des boules de noël. 

     

        En plan (un peu plus ) large   En plan (un peu plus ) large  

         Les fidèles de l'arrière-saison. Le self service n'a pas encore fermé ses portes. Certaines font encore le plein. 

     

    Profitez bien de    

    LA DOUCEUR AU JARDIN


    12 commentaires