Ouf! C'est bientôt lundi.

Le jardin au (presque) printemps, c'est bien mais tout se bouscule et on finit le week-end un peu en morceaux. Fin du creusement du bassin auquel il manquait la moitié de la margelle et un peu de profondeur sur un côté. Installation de rosiers et autres achats dans des morceaux de prairie à préparer. L'an prochain, j'essaie le carton recouvert de paillis. Peut-être ainsi gagnerai-je en facilité pour créer ces massifs.

Le soleil nous a généreusement réchauffé samedi et dimanche et, du coup, certaines fleurs ont décidé que la sieste était terminée. C'est un peu trop flashy à mon goût mais ces couleurs qui pètent sont quand même les bienvenues après le quasi-monochrome de l'hiver.

 rL'entrée dans la base se fait par le dessous et vous êtes actuellement en phase d'approche pour aller vous arrimer à l'une de ces grosses boules parfumées.

Ché aillots qui sont peut-être bien des narcisses et puis les primevères qui ne s'embarrassent pas de périmètre de culture et qui colonisent la pelouse l'herbe dans toutes les directions. Circuler avec la brouette relève de la haute voltige. Heureusement, elles se signalent par leurs fleurs dont la discrétion n'est pas la qualité la plus évidente. 

Une bonne bouille la renoncule. Une fleur accommodante si l'on excepte sa cousine des marais qui a tendance à prendre un peu trop ses aises près du ruisseau. 

Le premier tea time sur la terrasse et même pas en pull et anorak. L'accord entre tasses (anglaises) et théière (japonaise) n'est pas forcément adéquat mais bon... nous avons perdu un peu la main. 

Les premières tulipes. Gracieuses petites choses qui illuminent discrètement leur coin de jardin. Je pourrais presque faire une vidéo time-lapse tellement leur ouverture et fermeture est spectaculaire au cours de la journée. Quand je dis spectaculaire, c'est pour une fleur pas pour un trapéziste. Pas de double salto en vue. Soyons raisonnables. 

L'anémone blanda, fidèle au poste comme chaque année. Elle colle à son rocher et ne semble pas vouloir s'en émanciper. Parcimonieuse en fleurs, en tout cas pour l'instant.

Violette parfumée ? Il faudrait que je construise un palan muni d'une flèche suffisante pour m'amener à plat ventre au-dessus de la dite violette pour vérifier parce que celle-ci a élu domicile au beau milieu d'autres congénères rendant l'allongement simple hautement fleuricide (M'étonnerais que ça se dise, ça).

Passage de témoin. Les primevères arrivent quand le camélia avance tranquillement dans sa floraison. Tranquillement parce qu'il devrait être là plusieurs semaines encore. Chi va piano, va sano e va lontano.

Pour ne pas être en reste, le ciel s'est fendu d'une fin de jour à la hauteur. Un vrai ciel d'été. Les degrés en moins quand même.

                             Bonne semaine à toutes et à tous, là où vos pas vous mèneront.