• Giboulée de mars

                                                     AVANT

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars

                                   Il fut un temps, pas si lointain, où la nature nous offrait ce qu'elle pouvait. Saison d'hiver oblige.                                        Nous étaient ainsi délivrés, en vrac et sans aucune logique, ciels plombés, arbres dénudés, lumières rasantes et mers agitées. Nous nous y attendions un peu et l'attente de jours meilleurs était notre lot à tous. Le jardinier est patient, du moins essaie-t-il de l'être.

     

                     MAINTENANT 

    Giboulée de mars

    Une grosse giboulée nous est tombée dessus. Nous étions pourtant prévenus ! En mars , c'est pratiquement toujours le cas. A un détail près, cette fois-ci, la giboulée s'accompagnait d'une tuile. Le vent sans doute qui poussait fort de l'Est.    

    Giboulée de mars

     Comme personne ne semblait être capable de voir cette tuile, certains esprits cartésiens tentèrent de lui donner forme et l'on vit fleurir sur nos murs quelques représentations approximatives. C'est toujours mieux que rien. Dès lors que l'ennemi fut désigné, ne restait plus qu'à lui déclarer la guerre. L'affaire fut promptement menée et, à la mi-mars, l’état de siège fut proclamé. Désormais, nos vies seraient réglées ou chamboulées par l'irruption de nouvelles tristes, par des interventions d'experts experts en expertise quand ce ne seraient pas les savantes allégations de Diafoirus en mal de reconnaissance. La mine de circonstance devint grave et les discours péremptoires. 

    Nos medias modernes ont bien des qualités mais leurs défauts apparurent au grand jour, mettant une fois de plus en lumière, pour peu que cela fut nécessaire, les errements de notre comédie humaine. 

     

    De là à devenir misanthrope, il n'y aurait qu'un minuscule pas à franchir. Mais pourquoi le devenir si nous reprochions à d'autres le manque d’humilité que nous nous arrogions en fuyant le commerce des hommes ? 

    Tout cela est fort bien mais... et la nature dans tout ça ? 

    Eh bien, comment dire ? 

    Elle s'en fout. En long, en large et en travers.

    C'est exactement ça, elle s'en fout et elle s'en porte plutôt mieux... Ben oui.

    Anthropomorphisme facile et de circonstance me direz-vous. Sans doute mais après tout, qu'importe si ça détend. J'ai arrêté la tisane. Faut bien compenser...

    Tout ça pour dire, qu'à l'instar du Candide de Voltaire que j'aime décidément de plus en plus, "Il faut cultiver notre jardin" .

    Il n'est d'ailleurs peut-être pas inutile en ces temps d'incertitude de nous plonger à nouveau dans les écrits de ces auteurs qui, bien avant nous, eurent à affronter des situations, au demeurant, bien plus périlleuses. Sûrement y trouverions-nous matière à réflexion. Pour une fois, nous ne pourrions pas tous nous réfugier derrière le temps qui file si vite. 

    Ça y est, il a fini le beau parleur, le donneur de leçons ? 

    Sinon oui, sur terre, y'a ça !  

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars 

    La pergola, en ruines depuis plus d'un an, a enfin retrouvé un aplomb que je qualifierais de vertical. 

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars

     Les tulipes, denrée rare et fugace autrefois, ont cette année tenu leur rang. Well done, girls !

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars 

              Michelia . Leur humilité exubérante en fait la plante du printemps qui me ravit le plus.  Un oxymore végétal.

             

                   Giboulée de mars   Giboulée de mars

    Giboulée de mars

    Je vous assure qu'un prince charmant est caché à l'intérieur. Forcément, ça implique un peu d'engagement pour le baiser de la délivrance. 

    Giboulée de mars

    Le ruisseau est à tout le monde et puis, d'habitude, personne ne vient me déranger, alors bon...

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars

    Giboulée de mars

     

    PORTEZ-VOUS BIEN ! 

     

     


  • Commentaires

    1
    Lundi 6 Avril 2020 à 21:33

    Tout est beau... à part le crapaud ! 

    Merci pour cette jolie visite. 

      • Dimanche 12 Avril 2020 à 12:09

        Merci pour le compliment. Le crapaud râle, forcément. Pas bien joli c'est vrai mais bien utile je crois pour nous éviter d'avoir à subir les assauts de hordes de moustiques. Rien que pour ça, il mérite sa place parmi nous. 

        Bon weekend pascal.

    2
    Maman bises
    Mardi 7 Avril 2020 à 20:26
    Du beau toujours du beau même le crapaud!
      • Dimanche 12 Avril 2020 à 12:13

        Le printemps, c'est toujours flatteur mais il est vrai que cette année, confinement oblige, nous passons un peu plus de temps à entretenir le jardin. Du coup, on voit mieux les floraisons et autre mises à feuilles. Beau le crapaud ?  Peut-être bien après tout... Bises

        Bon weekend

    3
    Mercredi 29 Avril 2020 à 18:25

    Je vote pour la photo de la mer au soleil couchant évidemment, grandiose !! D'auatnt qu'on n'a même pas le droit d'aller l'admirer pffft. Un grand merci Laurent.

      • Dimanche 3 Mai 2020 à 17:50

        Je la sens depuis la maison mais c'est encore trop loin. 1 km, c'est vraiment trop peu... Bien sûr, je pourrais tricher mais 135 € pour humer l'iode, c'est trop cher payé. Alors je patiente et je me dis que tout ce remue-ménage finira bien par avoir une fin. Bon dimanche !

         

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