• De la couleur... ou rien

    De la couleur ... ou rien

    La formule est abrupte, j'en conviens, mais elle ne sert qu'un seul but, celui de faire exister les floraisons lorsque la lumière de l'été vient tout écraser de 9 h du matin jusqu'à 19 - 20 h le soir. Les nuances pastel qui réjouissent nos sens au printemps, en sous-bois ou sous des latitudes plus clémentes ( D'accord, ici, ce n'est pas non plus le Sahara. ) se noient dans le diaphane ou pire encore, le grisâtre poussiéreux. Il y faut donc remédier par l'injection, dans les massifs , de représentants à forte teneur en pigments affirmés au risque parfois de friser le pompier.

    Voici donc l'essai de cette année. L'idée première étant de contrebalancer l'omniprésence d'une bignone aux trompettes rouges ? orange foncé ? ( Nos avis divergent un peu sur la teinte exacte . ) par des coloris affirmés visant à en atténuer l'effet masse. Ce but semble relativement atteint à notre avis, reste les accords de couleurs, de textures, de tailles sur lesquels nous devrons encore faire des essais tout en ne perdant pas de vue que certains végétaux plantés cette année vont s'étoffer et modifier sensiblement l'ordonnancement du massif.  

        De la couleur... ou rien 

    La bignone a fleuri de façon plus importante depuis cette prise de vue mais la masse verte reste majoritaire. Les tonalités sombres de certains feuillages visent à alléger le massif par leur présence moins affirmée surtout en cas de fort contraste de lumière. Je ne sais pas si ça fonctionne vraiment mais c'est l'idée de départ en tout cas. 

     

      De la couleur... ou rien  De la couleur... ou rien

      De la couleur... ou rien  De la couleur... ou rien

     

    Les variations de couleur ne proviennent que de la mesure faite par l'appareil photo en fonction de la lumière choisie. Temps couvert ou clair, contrastes marqués ou non, angles de prise de vue. Toutes choses qui relèvent d'une subjectivité admise et choisie par l'opérateur du cliché. S'y ajoute une volonté de réduire le champ englobé dans l'image par lequel on retrouve un peu des sensations que l'on a en tournant autour du massif mais qui trahissent un peu la perception globale que l'on peut en avoir. La conclusion de tout ça est que ces couleurs très marquées ne sont pas de trop dans le cadre d'une vision d'ensemble même si, dans un cadrage plus serré, elles peuvent apparaître comme très ou trop présentes. 

     

      De la couleur... ou rien  De la couleur... ou rien

     

    Un grand merci aux acteurs du SOL qui, pour partie,  ont contribué par leurs envois à donner vie et corps à ce massif.

     

       De la couleur... ou rien

     

    Sur l'écran blanc du mur d'entrée, tout ce que l'on projette prend de suite un relief très flatteur pour l’œil.

     

       De la couleur... ou rien

     

    Ailleurs dans le jardin, on aura aussi ça. Ça vibre moins surtout dans la grisaille mais c'est plus reposant en admettant que l'herbe ne décide pas de griller. Pour l'instant, ça va à peu près et puis, après tout, l'essentiel étant qu'il reste un peu d'ombre sous laquelle nous pourrons tranquillement bouquiner ou laisser le temps s'écouler à notre rythme estival. 

     

    BONNE SIESTE !

     

     


  • Commentaires

    1
    Lundi 6 Juillet 2015 à 22:04

    je commence à intégrer doucement mais surement des plantes à teintes foncées, sombres... et je dois dire que ça commence à friser l'obsession tant cette intégration je l'avoue tranche bien agréablement sur le vert salade des autres plantes et les couleurs variées des floraisons, aie... je vais devoir veiller au grain..

    Tu as un jardin superbe et que d'espace... 

    j'ai encore du mal avec les oranges/rouges, ça vient doucement mais surement... je laisse le temps jouer son oeuvre mais c'est vrai que quelques coloris ne viendront jamais (j'ai dit jamais) s'intégrer au jardin faute de leur trouver un intérêt. J'aime beaucoup la photo avec ton papaver et tes dahlias

    Excellente soirée (dans la fraicheur) 

    2
    Mardi 7 Juillet 2015 à 11:24

    c'est net sous le chaud soleil d'été seules les couleurs fortes tirent leur épingle du jeu :) j'aime beaucoup ce dahlia avec des pointes plus sombres ! ici aussi on doit travailler avec la bignone :) et on a aussi opté pour des couleurs fortes comme celle du crocosmia :)

    Bonne sieste !

    Lydie

    3
    Mardi 7 Juillet 2015 à 19:06

    Merci à toutes les deux d'avoir déserté l'espace d'un instant votre chaise longue ( Je vous le souhaite en tout cas ! ) pour venir me faire part de vos essais et avis sur les couleurs un peu affirmées. 

    Lydie, les dalhias viennent tous de chez Ferdinandushof. Ils sont vigoureux et toujours conformes à ce qui est indiqué. Ils sont aussi présents à St Jean de Beauregard. 

    Belle soirée à vous deux

     

    4
    Jeudi 16 Juillet 2015 à 17:23

    Sous mon ciel bleu continuellement bleu, les couleurs fortes sont les seules qui résistent à l'usage, les autres donnent l'air d'être passés à la Javel.

    Bisous de dessous les arbres, à l'ombre avec un verre de citronnade bien fraîche.

    Bises

    Sabina

    5
    Lundi 20 Juillet 2015 à 14:12

    Les tons orangés des dahlias et de la bignone fonctionnent à merveille avec les feuillages pourpre des heuchères et des lysimaques. Et le rouge des crocosmias qui réveille encore plus le tout, j'adore. Il faut une zone avec une telle énergie au jardin. Bel été Laurent !

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    6
    Vendredi 24 Juillet 2015 à 20:46

    Merci de votre passage à toutes les deux. Après une quinzaine de jours de vacances et pas d'arrosage, il va falloir refaire un sérieux lifting avant de pouvoir présenter de nouvelles images.  

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