l'île Callot. En Bretagne, on prononce le "t". Parce que oui, c'est en Bretagne et que même, c'est un fort joli endroit non loin de Morlaix. 

Privilège des îliens. Se passer pendant la durée d'une marée de la promiscuité de leurs congénères bipèdes. Cela a bien des avantages c'est sûr mais aussi quelques inconvénients. Le tout étant de savoir de quel côté la balance penche le plus. 

Bon, tout est photoshopé et on peut ne pas aimer ( et même le dire ! ). Un choix assumé pour coller non pas à la réalité mais à une certaine idée, très fantasmée du paysage breton du bord de mer. Une Bretagne en demi-teinte ce qui n'a sûrement rien à voir avec la vraie vie ici mais qu'importe, le propos n'est pas à la carte postale ni aux images réalistes. D'autres les déjà faites et mieux que moi. 

Je me demandais en regardant ces images si arpenter une île ce n'est pas faire l'apprentissage du vide. Celui de l'immensité du ciel au regard de ces minuscules bouts de terre qui nous font croire importants. Une leçon d'humilité ? 

Gna,gna,gna..., L'immensité du vide, le pastel en demi-teinte, les fantasmes marins. Tout ça c'est bien beau mais comme d'habitude, y'a pas une galette, pas un kouign amann ni une bolée de cidre à s'envoyer dans le gosier. Mossieur fait dans l'éthéré. Il plane au-dessus des contingences matérielles. Ben, c'est pas ça qui va nourrir son blog en tout cas.

Bon, moi je dis ça.... 

Vous allez vous dire: "Le gars n'a rien à montrer de ses plantations et il nous fait encore le coup des petites bestioles prises au téléobjectif et au péril de sa vie au milieu de ce qui constitue son jardin afin de noyer le poisson." Eh ben non ! Tout faux ! D'abord, j'ai même pas eu peur ( juste un peu quand même ), je ne sais pas noyer les poissons ( Je ne souhaite pas apprendre ) et puis le jardin est tout à fait présentable. Pluie et orages en abondance cette année (well, so far... ). 

Juste l'envie de faire une présentation loin d'être exhaustive des bébêtes qui nous rendent visite, un peu ou beaucoup, et ce au gré de leur humeur.    

Les papillons. Difficile de les manquer. Il y en a d'autres d'habitude mais j'ai oublié de faire un mailing à temps et certains avaient déjà donné leur accord pour d'autres jardins. C'est ballot !  

Lui, je sais pas son nom mais c'est mon favori. Le gars passe son temps à faire semblant de butiner. Il s'épuise à viser des corolles qu'il ne visite même pas. De quoi se nourrit-il ? Bonne question dont je vous invite à me donner la réponse. On me susurre dans l'oreillette que certain(e)s auraient la réponse. Supputations non vérifiées à l'instant où je vous parle mais nous ne manquerons pas, bien sûr, de vous tenir informé(e)s des futurs développements de cette affaire. 

 Chez les araignées, la toile c'est comme on veut. Y'en a même qui ne savent plus s'arrêter. Et vas-y que je tisse, et encore, et encore ! A la fin, ça ne ressemble plus à grand-chose et la toile est impraticable. Ces produits dopants ou autres psychotropes, je sais pas vous mais je trouve que c'est quand même un problème. Si même les araignées s'y mettent, où va-t-on mon bon monsieur ? Notez que ça marche aussi avec "ma bonne dame" mais là n'est pas le cœur de notre propos. 

 Si vous avez des Hydrangea, Paniculata de préférence parce qu'au soleil, vous avez de grandes chances de croiser ce type d'individus. Pas louches, pas bruyants et pas trop bulldozer pour vos plantes. Bref, le genre de convives qu'on réinvite sans crainte. 

Près de l'eau aussi, ça s'agite. Notez l'ombre destinée à impressionner le spectateur. Ca marche pas mal chez les Américains qui en font des nanars de troisième zone. 

Vous avez le choix ! Je n'ai pas épuisé l'iconographie disponible, loin s'en faut. ( from internet ) 

 Bad boys !

La guêpe, si c'en est une, en approche relax sous pilote automatique.

BONNE SEMAINE, BONNES VACANCES, BONNE REPRISE, BON VENT !

Choisissez la formule qui vous correspond le mieux et faites-en le meilleur usage possible. 

 Espace ouvert ? Oui, l'idée c'est d"aérer un peu les cloisons entre les différentes parties du jardin. Ça pousse, c'est bien mais les petites haies du départ ont pris un peu de ventre - peut-être une alimentation trop riche ? - Qui sait ? En tout cas, trouver des perspectives sera notre prochain chantier. 

Prise de tête assurée. On coupe ? On garde ? On raccourcit là. Ah oui d'accord mais alors ici, non parce que du coup, ...  L'intégralité du dialogue ( conséquent ) est disponible sur CD ou en podcast. Et quand, pour finir, on aboutit à un résultat agréable à l’œil, on ressent une émotion comparable à celle procurée par une victoire au jeu des petits chevaux. Enfin, je crois...

Là, on ne va rien enlever mais plutôt en ajouter pour cacher un grillage peu esthétique. 

 Hmm, oui, les bordures sont à refaire mais je manque un peu de courage. A ma décharge, les taons sont bien présents dans le secteur ce qui m'oblige à une certaine retenue. On a les excuses qu'on peut.

 Voilà le genre de petite perspective que nous aimerions privilégier. Travail de l'hiver prochain: supprimer poteau et corde à linge. Pas maintenant ? Non parce que la terre est dure et basse dans notre midi, l'été.

Cet arbre aurait pu faire carrière dans le music hall. Du genre "Mon truc en plume". Je dis ça mais je ne suis pas très connaisseur alors bon... Si ça se trouve, on ne prend pas d'arbres pour ce type de spectacle.

Odeur suave des fleurs de magnolia.

 Le genre d'endroit à éclaicir. Open space en devenir.

Là, le fouillis va rester par contre. Au vu des difficultés liées au type de sol, toute installation pérenne sera la bienvenue. Qu'on se le dise ! 

Des verticales sont attendues. Ben, ça pousse bien mais c'est encore jeune. Y'a pas de secret, faut du temps.

J'ai fait un beau dessin tout seul. Presque tout seul en fait. Oui, alors j'ai pris la photo et Photoshop a fait le reste. Presque tout seul absolument.

Les hémérocalles vont s'étoffer et ce sera juste pétard comme il faut.  

Une ronce japonaise prolifique aux jolies tiges rouges. Des fruits au petit goût boisé et acidulé à la fois. Honnêtement, les mûres sont meilleures mais c'est quand même pas mal. Comme toutes les ronces, une fois installée, il faut surveiller parce que c'est vigoureux ( très ). 

                                                                 Tu as oublié un truc. Tu n'as pas parlé fautballe !!!                                                                                 ( J'aime me tutoyer, ça crée une proximité. Ça ne vous gêne pas, j'espère ? )

- Ben non et puis, les fruits ou les fleurs bleu, blanc, rouge, je trouve ça où moi ? 

  - T'as qu'à peindre la pelouse, comme sur les vrais terrains. 

- Oui, ben, on verra... Faut d'abord que je retrouve mon rouleau.

       BON WEEK END A TOUTES ET A TOUS

Histoire sans paroles

Je sais, vous rêviez comme moi de feuilles bronze doré mais ne vous fiez pas aux couleurs. It's all fake. 

Celles-là, par contre, sont bien réelles. Va-t'en comprendre... 

Depuis cet épisode lumineux, la pluie a fait son retour. Alors, tous aux abris et... 

PORTEZ VOUS BIEN !

 Sans paroles qu'il disait. Moi, je veux bien mais bon...

-Y Peut pas s'empêcher de venir commenter. Si, si. Même les trucs les plus insignifiants. 

-Oui, un avis sur tout... Et sur rien aussi.

-Ben, tant qu'à faire. Un bavard impénitent si vous voulez mon avis.

-Oh, ça c'est sûr! 

Le jardin du Fond de l'Or est un jardin remarquable. On adhère sans retenue au qualificatif attribué à cet espace dès lors que l'on commence notre visite. L'accueil est chaleureux même si les Rendez-vous au jardin ne sont pas l'occasion rêvée pour entamer une longue conversation avec notre hôte du jour, fort occupé à accueillir le public qui semble arriver en nombre derrière nous. 

Un jardin en trois parties. La zone de la maison, la pente et le fond, partie plane entourée d'un joli décor champêtre. La pente est boisée, sillonnée de minuscules cours d'eau que l'on retrouve dans la partie d'en bas. Une chance pour ce jardin qui bénéficie ainsi lors des journées chaudes d'une humidité acceptable. 

Nous avons la chance de le visiter à une période où le jardin donne sa pleine mesure. Il est sûrement très agréable à d'autres moments de l'année mais, en tout cas, fin mai- début juin le voit déployer tous ses atours. 

Prises de vue non exhaustives parce que ce que j'aime dans ce jardin n'est pas forcément ce que vous en auriez retenu. Il recèle bien d'autres attraits que ceux exposés ici et c'est tant mieux.  

 Vous avez envie de visiter cet endroit ? Ne vous en privez pas, c'est par là. 

 Une visiteuse très discrète.   

                 Les roses en noir et blanc. Pour ceux que ça tracasse, elles sont roses. Elles sentent aussi très bon, même sans la couleur. 

                                                       Rasé de frais                                                  Exotiques ? Non, cardons bien abreuvés.

          Rapide tour de manège pour les pivoines ici mais ce n'est pas une raison pour s'en passer. 

         Résidence secondaire même si le concept ne semble pas très            Amicia Zygomeris. Même le nom est rigolo. La brande ?                    bien intégré par cet escargot qui trimballe sa résidence                     Pour les baveux comme le squatteur d'à côté et ça marche                 principale sur son lieu de villégiature...                                            finalement pas mal.

 Dans et autour du bassin

 Allée cavalière courte ( très )

Hydrangea Quercifolia en noir et blanc. De toute façon, les fleurs sont blanches.   

 Ben oui, avec de l'eau, ça a tout de suite une autre allure. 

Le monde végétal ne se résumant pas aux jolies fleurs, voilà autre chose qui m'apporte tout autant de plaisir. Et là, au moins, pas de feuilles qui jaunissent, noircissent ou tombent sans autre forme de procès.

Hydrangea Aspera Bellevue

Rien de très spectaculaire mais est-ce une obligation ?

                                     Physocarpus Dart's Gold                                                 Azalea x Knaphill 'Toucan'

L'ombrage du grand chêne. Un dôme de fraîcheur même si, en ce moment, la fraîcheur...

Tous les ans, je dois faire la même photo ou presque. Pas grave. Je ne m'en lasse pas. 

Pour changer, il pleut. Beaucoup.

Les taupes sortent de leurs galeries inondées. le chat les croque. C'est comme ça et fin des monticules de terre partout.