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Retour au Jardin de Lalande
Répondant à la gentille invitation des propriétaires de ce très joli jardin qui, cerise sur le gâteau, a la bonne idée de ne se trouver qu'à quelques encablures de la maison, nous profitâmes d'une belle matinée d'avril pour aller y admirer la floraison des azalées et autres joyaux botaniques.
Le jardin, sans être résolument exotique, affirme quand même par certains aspects son caractère sudiste en intégrant harmonieusement des éléments végétaux que les frimas un peu trop rudes font capituler ailleurs.
Une glycine entreprenante, un rosier de Banks en pleine effervescence et un Fremontodendron de belle taille, magnifié par le ciel d'azur.
Asphodelus albus en entrée mais les azalées sont bien au rendez-vous. Un régal pour les yeux.
En association avec les glycines pour habiller d'une ombre légère une jolie pergola
Les azalées surgissent ça et là pour éclabousser de lumière le jardin qui a retrouvé depuis peu de grandes taches de ciel bleu à la suite de l'abattage d'une parcelle de pins voisine. Nous y étions venus avant cette transformation et c'est en fait un jardin complètement nouveau que nous visitons.
Pour autant, le jardin a su préserver des espaces plus intimistes à l'ombre, celle-ci étant la bienvenue quand la chaleur vient s'installer dans nos contrées.
Voilà, il ne vous reste plus qu'à venir vous aussi profiter de ce très bel endroit.
Lors des "Rendez-vous aux jardins" les 2, 3 et 4 juin prochains mais aussi pendant la durée d'un séjour dans l'une des chambres d'hôtes de la belle maison basco-landaise.
BELLE JOURNÉE
4 commentaires -
Tant qu'il y aura des roses...
on se délectera ( presque ) en se piquant les doigts.
on adorera passer son temps à nettoyer ces demoiselles capricieuses pour qu'elles daignent nous faire l'offrande de quelques compensations colorées qui s'étiolent aux premières gouttes un peu tenaces.
on fermera les yeux avec compréhension sur des feuillages moches voire inexistants quand s'en vient l'été. Une ronce.
on acceptera ces tenues tantôt avachies, tantôt plus raides qu'un cierge.
on engraissera ces grosses ( ou pas ) fainéantes pas foutues d'aller se chercher à manger et à boire avec leurs racines qui, pourtant, savent mieux que quiconque faire leur chemin au travers du sous-sol. Ceux qui ont déplacé de gros rosiers savent de quoi je parle.
on trouvera toutes les excuses du monde à ce végétal démoniaque, dépourvu de la moindre empathie pour ceux qui ont la témérité de lui faire allégeance.
Bref, la rose c'est l'enfer du jardinier ( le mien en tout cas ).
Mais... parce qu'il y a malheureusement un "Mais". Mais, disais-je, tous les printemps elle revient parce qu'on n'a pas eu le cœur de s'en séparer et la même rengaine masochiste se répète.
Just because it's a thin line between love and hate... ( The Pretenders )
Alors là, maintenant, de suite, c'est le moment de grâce pendant lequel la rose règne sans partage sur le jardin. Maîtresse hautaine d'un jardinier aux yeux de Chimène pour ce qu'il croit être la preuve d'un intérêt quelconque de la belle pour sa triste personne. Pauvre rêveur !
Lorsque nous avons acheté le jardin ( et accessoirement la maison qui va avec - c'était un lot, nous n'avons pas discuté ), des rosiers peuplaient déjà celui-ci. Pas vraiment nos couleurs favorites mais il se trouve que tous ne sont pas passés sous les fourches caudines d'une censure implacable. Bref, le orange un peu moche est toujours là. Dont acte.
Mrs Oakley Fischer Jacqueline du Pré Harlow Carr
J'suis tombé en amour avec ces rosiers-là comme dirait Céline D. pis ça s'discute pas parce que j'sais pas vraiment pourquoi ceux-là. Ok Céline, on va dire comme ça.
Comme toutes les stars, le rosier sait prendre la lumière, quitte à écraser la concurrence. Exclusif, je vous dis.
Quand le vil végétal ( pas facile à dire "vil végétal", on en a plein la bouche. ) sent la moutarde monter au nez de son jardinier esclave, il daigne lui accorder un peu de son temps précieux ( du moins le prétend-il ) pour habiller une scène, le temps pour lui de calmer le pauvre hère qui n'en peut mais.
On moutonne, on cascade. On parade pour éblouir la galerie et se dédouaner à peu de frais de toutes les turpitudes passées ou à venir. Judas ?
"Oh, she looks so good, oh, she looks so fine
And I got this crazy feeling that I'm gonna ah-ah make her mine."G-L-O-R-I-A ! P. Smith
Jeu de dupes. On conclue des alliances de façade pour mieux tromper son monde.
On agrémente l'herbe en lui offrant une majesté de circonstance.
On grimpe aux arbres ( pas de rideaux au jardin ... ) et on fait le mur ( un peu monolithique comme réalisation. La nuance et la légèreté, plus tard. ).
On s'insinue même à l'intérieur du logis pour y asseoir plus encore une hégémonie sans partage.
En finir avec les roses ?
Ce serait oublier un peu vite le plaisir qu'elles nous offrent au printemps.
Si Paris vaut bien une messe comme ne l'a sûrement pas dit le bon roi Henri, la rose vaut bien quelques désagréments, caprices au demeurant bien peu gênants de la diva des jardins.
Mais attention !
EIH BENNEK, EIH BLAVEK ! in "Le sceptre d'Ottokar"
8 commentaires -
TOUTENFOTO le 6
Ça pousse trop vite ! Pas le temps de passer du temps devant l'écran. Alors, pour les commentaires, ce sera succinct. Très.
Le massif blanc: Saison 2 ( début de ... )
Manquait plus qu'elle ! Après le héron, la cigogne... Si vous rêvez d'un cours sur les échassiers. Poissons, tous aux abris !
Elle s'invite partout dans le jardin.
C'est beau, c'est léger, c'est Bletilla !
Purezza
Nettoyage en cours. paillage à venir. Un peu à la bourre, oui...
Oui, je sais. C'est un peu cru.
Maintenant, elles sont mûres mais le merle le sait aussi...
Le soir, le soleil se couche. Et c'est beau. Enfin, ce n'est que mon avis.
Allez, vous aussi,
PROFITEZ BIEN DU SOLEIL !
( enfin, j'espère... )
16 commentaires
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