• Février,c'était ça

    Si janvier n'a pas tenu ses promesses hivernales, février a redressé la barre en nous proposant tout ce que l'hiver du sud-ouest compte dans sa musette.

     

     Février, c'était ça

     

     Février, c'était ça

    Ça, c'est le ciel prédominant en cette saison. Gris soutenu à gris clair en passant par le gris de plomb si la neige poudre la montagne basque.

    Février, c'était ça

    Février, c'était ça

    Février, c'était ça

     

    Ciel gris annonce la pluie. Denrée commune en cette saison et même un peu envahissante. C'est à ce moment-ci de l'année que l'on prend conscience de vivre au milieu d'anciens marais. Drainage obligatoire pas toujours suffisant pour les habitants qui vivent en bordure de l'Adour.

    En attendant, on refait le plein des bonbonnes,on fait des ronds dans l'eau et les fourmis, sous le regard attentif de coach Cloporte, s'entraînent pour intégrer les ballets aquatiques d'Esther Williams .  

    Février, c'était ça

    Notre ruisselet en mode torrent. Just showing off. Le pauvre dégonflera bien vite dès que la pluie va cesser. Jolie musique le matin en ouvrant les volets. 

    Février, c'était ça  Février, c'était ça

    Le seul massif un peu lumineux sous la grisaille. Libertia, Physocarpus, Abelia et spirées viennent un peu éclairer une herbe bien terne. 

     Février, c'était ça

     

    Deux fois ce mois-ci. Pas de gros dégâts. Quelques écervelées trop pressées d'en finir avec les frimas y auront laissé quelques plumes mais elles referont surface dans les jours ou semaines à venir. 

    Février, c'était ça  Février, c'était ça

    Sweet Haze, l'une des premières à mettre le nez à la fenêtre. Alors bien sûr, ça manque un peu de tenue mais on applaudit l'effort. 

              Février, c'était ça

     

    L'hiver, il pleut, il mouille,

    C'est la fête à la ... primevère. 

    Comment ça, ça ne rime pas ? Ben si, avec hiver. Pas au bon endroit, vous dites ?     Ce que vous pouvez être conventionnel. 

    Bon, c'est tout pour ce soir. Et , pour faire comme à la télévision, je vous dis ...

                    A LA SEMAINE PROCHAINE

    Oui, enfin seulement si vous êtes un peu plus perméable à la grande poésie innovante parce que là, franchement c'est pas pour dire mais euh... Ho! Hé! Hein ?... Bon.


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  • Bassine aux lotus

    Bassine ? Oui, ça fait un peu lessive mais bassin me semblait un peu présomptueux. Baquet n'est pas plus adapté et abreuvoir ne colle pas avec le sujet même si notre chat n'est pas du même avis. Donc, le projet visait à installer des lotus au jardin. Comme nous ne souhaitions pas charger le bassin déjà existant avec un pot très volumineux, nous avons opté pour une bassine à placer ailleurs dans le jardin. Ce sera aussi bien plus facile pour dédoubler les lotus quand le besoin s'en fera sentir.

    D'abord, on creuse. Pas marrant quand la terre colle comme en ce moment. Puis, on installe la bassine. Non, elle n'était pas déjà remplie. Je ne suis pas Superman. La forme ? Un œuf au plat ou quelque chose d'approchant.  

    Bassine aux lotus

     

    Ensuite, on place un géotextile pour éviter de recharger sans arrêt en BRF. Peut-être que ça limitera aussi un peu la pousse des adventices qui ne manqueront pas de se manifester aux beaux jours. Comme vous pouvez le constater, c'est du cousu main.

    Bassine aux lotus

    On continue à remplir avec le BRF et on ajoute deux ardoises pour que la bassine n'aie pas trop peur toute seule dans la nuit noire de l'hiver même si aucun grand homme blanc ne galope dans le coin. 

    Ce petit aménagement devrait évoluer pour englober les trois arbres (arbrisseaux pour le moment) les plus proches. Les spaghetti devant le camphrier sont des tiges de capucine qui ne font même pas semblant de se décomposer. Je sais, il va falloir commencer à envisager une tonte de l'herbe mais pour l'instant, il pleut et ... ça pousse. 

    Bassine aux lotus  Bassine aux lotus

     

    Pour finir, on ajoute trois ardoises pour donner un peu de hauteur à l'ensemble et une rondelle de platane pour la couleur. C'est terminé et maintenant, on attend que ... ça pousse. 

    Bassine aux lotus  Bassine aux lotus

    L'opération enfouissement de bassine a été menée à bien. Maintenant, on va réfléchir à l'extension du projet. Mais d'ici là, faites ...

    DE BEAUX RÊVES JARDINIERS


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  • Challenge

    En me promenant à Paris dans ce quartier, je me suis souvent demandé comment je pourrais rendre compte de la mise en valeur mutuelle que les arbres et les monuments proposent à nos regards admiratifs. 

    Vous m'objecterez que ce sont avant tout les monuments qui retiennent notre attention et nous mènent à fréquenter ces endroits. Certes mais imaginez le même lieu dépourvu de végétation. La Seine ne serait plus alors qu'un serpent glauque courant entre des murs gris sale ou beige surplombés par des façades peu ou prou aussi fades. Pas vraiment l'extase. 

    Ajoutez-y quelques courbes végétales et la raideur de départ s'y perd. Mieux encore, elle s'y confronte pour en obtenir une certaine légitimité. L'architecture ne vaut la peine d'être vécue que si elle peut apporter un plus à un paysage. Trop de postulats architecturaux ayant perdu ou ignoré cet aspect des choses n'ont finalement accouché que de déserts esthétiques où même l'humain peine à se réaliser. Ce n'est que mon avis mais je le partage.

    Essayons de voir maintenant ce que ça donne en images. 

     

    Challenge   Challenge  

    Hôtel de ville  -  Place Saint-Gervais                                          Eglise Saint-Gervais

     

      Challenge

     Hôtel de ville  -  Quai de l'Hôtel de ville

    Challenge  Challenge

    Même endroit que précédemment.

    Roses surprises par le refroid. Si, si. Ça devrait exister. Après tout, il fait aussi bien que le redoux qui lui, ne pose problème à aucun(e) d'entre nous.

    Etienne Marcel, Prévôt des marchands. C'est le gars perché sur son cheval. Une sorte d'adepte moyenâgeux du poujadisme qui se fit, à l'époque où l'on guerroyait pour bouter l'Anglois hors du Royaume de France, le défenseur des petits artisans et compagnons qui formaient le gros des citadins du Paris d'alors. Un grand bourgeois qui sera assassiné en 1358 pour de sombres raisons politiques. L'époque n'était pas aux compromis loin s'en faut.  

    Bon, en tout cas, le fait qu'il soit éclipsé par une branche de Magnolia ne nous gâche pas le plaisir.

     

    Challenge  Challenge

    Façade de l'Hôtel de ville  - Boule à facette reconvertie                      Arbre tenace. Il aime la vue et les commerces sont                                                                                                                           tout proche. Station Hôtel de ville au bout des                                                                                                                                   racines. Peu de charges et l'eau est gratuite.

     

    Challenge  Challenge

    Jardin bocal de l'Hôtel de ville                                           Ne croyez pas que je fasse ça pour me faire remarquer. Ça                                                                                                             fait un moment que j'attends que quelqu'un me remette à                                                                                                             l'endroit mais j'ai bien peur qu'avec vous, ce soit encore raté.                                                                                                       Ça m'énerve !                                                             rue Chanoinesse

     

    Challenge  Challenge

    Notre-Dame et la rue d'Arcole                                                    Conciergerie

     

    Voilà, petit tour terminé pour cause de visite à suivre à Beaubourg.

    Anselm Kiefer. Si vous aimez les espaces dévastés et que les ruines vous fascinent, courez-y. Je sais, dit comme ça, c'est assez peu convaincant mais...

    En tout cas, ...

                                        TANT QU'IL Y AURA DES ARBRES,                                                                           PARIS VAUDRA BIEN UNE MESSE.                                                                                                      vraie fausse citation d'Henri IV

     

     

       

     

     


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  • Allons à la rivière

    Première étape :

    Choisir un cours d'eau, si possible en période de grandes eaux ( Ça tombe bien ! En ce moment, pas de problème de débit.) pour que les bouillons produits facilitent le travail et le rendent encore plus profitable.

    Allons à la rivière    Allons à la rivière

    Il semble que les conditions exposées plus haut soient réunies. Ça bulle, ça remue et en plus c'est froid. Oui, d'accord, mais cette dernière donnée n'était pas forcément souhaitée. Bon, on fera avec. Alors, on y va à la rivière ? 

    Oui, bien sûr mais avant cela, il nous faudra effectuer quelques préparatifs. 

    Deuxième étape

    On s'équipe alors. Palmes, tuba, combinaison de plongée ?

    Non, non. Vous n'y êtes pas du tout ! Passoire, gants... et accessoirement bottes de pluie mais c'est juste pour traverser le jardin où la rosée fait des heures sup'.  

    Allons à la rivière  Allons à la rivière  Allons à la rivière

    Voilà, nous sommes parés. Passoire de compétition, deux paires de gants enfilées l'une sur l'autre. Pour les ceusses qui ont cru à un caprice de star qui aurait voulu se démarquer en personnalisant chacune de ses mains, - peut-être pour pouvoir différencier la droite de la gauche, allez savoir ? - une observation plus attentive des images vous permettra de remarquer qu'il s'agit d'une seule et même main. D'ailleurs, à l'autre main, il manque un doigt. Si, si. Meuh non, je plaisante ! Oui, je sais, c'est idiot.

     

    Troisième étape :

    Allons à la rivière ! Je vous épargne la marche harassante dans la tourmente de l'hiver dont le ciel assassin profite lâchement pour déverser sur nos pauvres têtes des torrents d'eau glacée tout juste propre à ankyloser ma cervelle déjà bien peu réactive en temps normal. Comment ça, il fait soleil ? Oui, un peu, c'est d'accord. 

    Bon, nous voilà à pied d'oeuvre après ce trajet d'au moins... 50 mètres. Il faut bien que je meuble sinon le côté épique de l'aventure risque de vous échapper. Je fais ça pour vous parce que moi, je l'ai vécu en direct et forcément, c'est différent. Allez, reprenons et concentrez-vous. 

    Allons à la rivière   Allons à la rivière

    On verse dans la passoire, on replace soigneusement le couvercle, on plonge dans le courant et on agite vigoureusement. On remonte l'engin et on laisse s'égoutter tranquillement. On répète l'opération plusieurs fois tout en s'assurant, en cours de route, que tout se déroule correctement. Ben oui, ça ne siffle pas quand c'est prêt donc on ouvre l’œil, toujours à l'affût de la moindre anicroche. On sent d'ailleurs toute la tension qui s'est emparée de l'opérateur au travers de ces images au réalisme cru. Ah non ? Bon, si vous le dites.  

    Dernière étape

    Cruciale. C'est là que l'on va découvrir si tout le travail effectué, aussi compliqué fut-il ( Non, pas futile d'ailleurs ça ne voudrait rien dire dans le cas qui nous occupe. ), a porté ses fruits et permis de conclure de façon positive cette mission délicate. On ouvre !

     Allons à la rivière   Allons à la rivière 

      Allons à la rivière 

    La réussite est totale mais là, vous vous dites... tout ça pour des graines ! Je sens malheureusement que le côté épique vous a un peu échappé. J'en suis un peu désolé pour vous mais j'ai vraiment tout donné comme ils disent à la télé. Je me suis donné à 200 % et j'ai fait le maximum pour essayer de vous faire ressentir le souffle de l'épopée. Bon, vous ferez mieux la prochaine fois, ne soyez pas trop déçu(e) et puis... ça arrive même aux meilleurs. 

    Bon, comme je suis à court de poncifs, je m'en vais vous expliquer brièvement, c'est promis, le pourquoi de ce bain hivernal. Ce sont des graines de... Gingko biloba. Ça y est, vous comprenez. Pour être honnête, elles étaient déjà propres mais l'odeur pas vraiment géniale est plutôt tenace et Marielle a préféré éviter l'asphyxie pour tout le quartier avant de planter.

    Et oui, pour réussir son SOL, il faut aussi parfois, savoir donner un peu de sa personne. 

    Bon, dommage collatéral, le ruisseau a été déclaré zone sinistrée pour les cinquante ans à venir et la chair de multiples générations d'anguilles, d'écrevisses et de poissons est déjà boucanée pour approximativement la même durée.  

     

    GLUPS ! LA BOULETTE ...

     

        

     


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  • L'hiver, la couleur

    Bon d'accord, il n'est pas tous les ans aussi coloré mais puisqu'on nous l'offre tel quel sur un plateau, aucune raison de bouder notre plaisir.

    L'hiver, la couleur  L'hiver, la couleur

    Raindrops catchers - Sedums en mode écureuil 

     L'hiver, la couleur 

    Un bébé du SOL 2014 qui n'a pas bien saisi que, même pour faire plaisir, il est un peu prématuré de venir fleurir début février. Evidemment, la tenue des fleurs n'est pas optimale mais on doit saluer ( ou pleurer devant )  l'obstination suicidaire de ce végétal cabochard.

    L'hiver, la couleur  L'hiver, la couleur

    L'euphorbe plie mais ne rompt pas. C'est d'accord mais cette tendance à l'affalement mollasson n'est pas du meilleur effet. Jolie floraison c'est entendu mais va falloir me redresser cette situation. 

    Ce serait le bon moment pour faire des travaux au jardin ( C'est prévu d'ici une quinzaine. ) parce que les feux de chantier sont déjà en place. 

     L'hiver, la couleur

     

    L'effet rideau coloré du Libertia ne donne sa pleine mesure qu'à dix centimètres du sol. Ben oui mais faut savoir ce qu'on veut ! A vous les glissades délicates sur le gazon gelé ou l'herbe boueuse. 

    L'hiver, la couleur  L'hiver, la couleur

    Les jacinthes sont là où on les attend. Ça meuble.                Mahonia en cours de reconstruction. Retour à la lumière.

     L'hiver, la couleur

     L'hiver, la couleur

     

      Etoiles d'hiver. Pour "Etoiles des neiges", ça manquait quand même d'un background un peu crédible.  

    L'hiver, la couleur

     

    Un osmanthus qui fait ce qu'il peut pour entretenir l'illusion d'un paysage de neige. C'est bien la première fois que je perçois le parfum de la neige. Parce qu'en plus, ça sent bon !  

    L'hiver, la couleur

     

    Comment ça primevères ? Ah non, pas prévues maintenant. Va vraiment falloir étudier les scripts qu'on vous fait parvenir parce que là, vous n'étiez pas sensées apparaître dans cet épisode.  On fait quoi maintenant ? Oui, bon je sais, oui , pas votre faute.... Mais quand même...

     

    Demain, je tente                                  LA DANSE DE LA NEIGE !                 Bien sûr que ça existe !

     

     


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