• Tout le bonheur...

    Week end nettoyage au jardin. Pas ce que je préfère mais ça fait partie du jeu. Bois à couper, feuilles à déblayer, massifs à nettoyer de ce qui fane vilain. Nous voulions aussi planter des bulbes et il nous est apparu que la souche de la photo gênait et ne nous permettait pas d'organiser les plantations comme nous le souhaitions.

     

          

    Qu'à cela ne tienne, il suffirait de la faire sauter pour disposer de l'espace adéquat. Nous la pensions si vermoulue que ce serait un jeu d'enfant de la sortir. Que nenni ! On ne retire pas la souche d'un pin d'une vingtaine de mètres avec un cure-dents ( Tiens, je n'y ai même pas pensé. ). Suant sang et eau, nous tentâmes vainement de venir à bout de la gaillarde avant de nous rendre à l'évidence. La tronçonneuse ferait la besogne à notre place. Comme on ne tronçonne pas le dimanche,  la récalcitrante se voit accorder un sursis et .... nos bulbes ne sont toujours pas plantés.  

     

       

    Essayer de retenir l'automne encore un peu. Ça ne marche pas vraiment, je vous l'accorde. Et puis, mais ne le dites à personne, il y a une taupe parmi nous. Blague éculée mais je suis bon public et je me félicite de ce constat plein d'à-propos. Vous remarquerez par ailleurs que celle-ci est une championne de la rectitude et de l'intervalle régulier. 

     

        

    Qui de nos deux compères s'est un peu trompé de saison ? Rosier en fleur de fin mars jusqu'à ... ? Ne me demandez pas comment il s'appelle, je n'en sais rien. L'autre, je sais et en plus, ça sent bon. Lonicera Fragrantissima. Et le rosier, il sent quoi ? A la vérité, pas grand-chose mais on ne lui en voudra pas.

     

         

           Le laurier tin est en fleur. Pour le fond, c'est panaché ou... panaché. Mazette ! Quel cruel dilemme !

     

       

     

    Cette euphorbe semble avoir trouvé sa place. Elle s'est en tout cas métamorphosée depuis qu'elle a déménagé. Y'a pas à dire, changer d'air c'est salutaire. 

     

        

    Ça y est. Les camellia ont pris le relais de tout ce qui refuse dorénavant de montrer le bout de son nez. On ne perd pas au change même si l'on ne peut pas remplir le jardin de camellia sous le fallacieux prétexte d'un fleurissement de qualité et, qui plus est, continu tout au long de l'année.

     

        

    Les feuilles de chêne, c'est un peu comme les feuilles de figuier sauf que c'est pas pareil. Donc, c'est différent. Finalement, oui, c'est différent donc pas pareil. Ce commentaire d'une platitude sans nom vous est offert par la maison. C'est le moins qui nous puissions faire. 

     

      

     

     Voilà, vous êtes sous le chêne et il fait beau. La fin d'après-midi s'étire pour nous laisser encore profiter un moment  de l'air tiède. On est bien là, non ? En grimpant, vous pourriez même apercevoir les Pyrénées. Enfin, peut-être.      Seul le chat pourrait le dire mais son décodeur est en panne. Ça fait bien quinze jours qu'on ne comprend plus ce qu'il  dit. Une pièce défectueuse. Introuvable dans le commerce aux dernières nouvelles. 

     

     

     

    La lumière de fin de journée vire au jaune. Flatteur pour les feuillages qui, eux-mêmes, sont nés dans cette tonalité. A commencer par les saules qui y trouvent de quoi briller. Le Feijoa tente bien de faire baisser le rideau mais l'adversaire est venu en nombre et il se bat becs et ongles pour se faire une place... au soleil. Challenge relevé, je l'ai placé. "Se faire une place au soleil", on en rêve et libre à vous de choisir le "soleil" qui vous conviendra. 

     

           On vous souhaite   TOUT LE BONHEUR DU MONDE   pour aujourd'hui et pour demain...

     

     

     


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  • Touche "Pause"

    La première tempête de l'année a, pour remettre les choses dans le bon sens, sonné le glas pour bon nombre de végétaux en sursis. Sursis généreusement accordé par les dieux du ciel en panne d'inspiration avec un Éole aux abonnés absents.

    Si on attendra encore un peu pour presser la touche "Pause" mettant ainsi le jardin en mode repos, il semble pratiquement acquis que la rallonge accordée touche à sa fin. En attendant de pouvoir enfin contempler la pluie bien à l'abri au coin du feu, et en cherchant bien, on trouve encore ça et là, de quoi rédiger un article. Pas le Pulitzer, loin s'en faut mais des miettes éparses qui nous retiennent, pour un temps encore, au jardin .

     

      Touche "Pause"     Touche "Pause"

     

     Des Acer qui font ce qu'ils peuvent pour retenir l'automne. Fuchsia Magellanica Genii, seule lanterne encore en  service dans  le jardin. Une tentative modeste et courageuse. Hats off !

     

      Touche "Pause"    Touche "Pause"

      Aeonium arboreum schwarzkopf en pleine forme, Crassula prête à fleurir. Aïe, va falloir prier pour que le gel fasse un                détour. Comment ? Une protection. Oui, c'est à envisager mais quid de la floraison ? Va falloir organiser un                                 brainstorming. First, find a brain and then...

     

       Touche "Pause"

     

    Ben oui, c'est tristounet. Les annuelles ont définitivement déserté la place. L'occasion de procéder à quelques ajustements pour le fond permanent. Déplacements, ajouts et repentirs. Bilan d'une première année avec des couleurs à confirmer et des textures à affirmer ou à redéfinir. Le laurier tin sur la droite sera une des recrues de la prochaine saison. Fusion acquisition pratiquement finalisée, y'a plus qu'à sortir la bêche.  

     

       Touche "Pause"   Touche "Pause"

    Le figuier en cure rajeunissement drastique. La partie canal historique a trop souffert des tempêtes passées et était devenue peu esthétique et mal équilibrée. Pas d'affolement, les jeunes de l'année ont déjà pris le relais.

    Un cardon du SOL qui s'installe petit à petit. Chi va piano va sano e va lontano.

     

        Touche "Pause"

     

        Finalement, ce sont les potées qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Toujours pimpantes.

     

      Touche "Pause"    Touche "Pause"

     

       Derniers feux de la rampe. Sedums et Euphorbe.                   Nénuphar reconverti en famille d'accueil pour feuille de                                                                                                                                platane en goguette.

        Touche "Pause"

     

    Joindre l'utile à l'agréable. Si, comme moi, vous possédez un brave matou qui passe le plus clair de son temps à folâtrer dans le jardin et ses environs, sachez, par une observation attentive et pertinente, profiter de ses aptitudes naturelles afin de rentabiliser au mieux sa présence. Je m'explique.

    En ces temps de fortes précipitations, le bassin semble manifester quelques velléités de débordement ce qui est, ma foi, dans l'ordre des choses. C'est ici que votre capacité entrepreneuriale va se manifester de façon brillante.

    Engagez votre chat et confiez-lui la tâche suivante : laper le trop plein d'eau jusqu'à un retour à l'équilibre dont vous définirez le niveau par contrat. Pensez aussi à vider régulièrement la bestiole afin de garantir un fonctionnement optimal et évitez l'essorage brutal qui risquerait d'endommager de façon irréversible les parties de votre corps imprudemment laissées à portée de griffes. 

    Bon, je dois avouer que notre Cornelius n'a pas daigné jeter ne serait-ce qu'un œil sur un contrat pourtant juteux. L'ingratitude des bêtes...

    Sur cette lamentable tentative, je vous souhaite  

     

    UNE TRÈS PAISIBLE SEMAINE .

      


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  • Désarroi 

                                                      J'appartiens à la même espèce animale que ceux qui ont commis cette abjection                               et je ne peux ni ne veux les comprendre.

     

     

    Honte

                Je n'ai que quelques pauvres mots à apporter en soutien à ceux qui sont dans la peine ou qui souffrent dans leur chair.            Même l'offrande d'une fleur me semble un peu vaine. 

     

     

          Désarroi

     

     

     

     

     


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  • En plan ( un peu plus ) large

     

    La difficulté de photographier un jardin jeune réside dans les "trous de végétation" présents à de nombreux endroits qui n'offrent pas des arrières-plans ou des écrins très passionnants et ne peuvent mettre en valeur ce qui existe déjà. D'où la profusion de plans rapprochés plus flatteurs à l’œil mais qui ne rendent pas toujours compte de la réalité de l'ensemble. Voici donc quelques tentatives automnales de plans plus larges. Pas encore de panoramique mais ça viendra... dans quelques années.

     

    En plan (un peu plus ) large

       En plan (un peu plus ) large

    Si vous êtes observateur (Vous l'êtes !), vous remarquerez que le bouquet des capucines apparaît à gauche aussi bien qu'à droite vous permettant - heureux veinards ! de créer vous-mêmes un panorama à environ 140° de cette partie du jardin. 

    Vous allez m'objecter que des logiciels de création de panoramas existent et que j'aurais pu vous éviter un exercice cérébral un brin laborieux. Ben oui... mais non parce que je n'ai pas retrouvé celui que j'avais déjà utilisé. La fois prochaine peut-être...

    Le matin, le soleil se lève et c'est beau. Une raison suffisante pour quitter son lit douillet ? Oui.. et non parce que c'est la vue que nous avons depuis notre chambre... avec un petit périscope ou en légère lévitation. 

     

          En plan (un peu plus ) large

          Premier plan : Stewartia et acer triflorum       Right in the middle : Cotinus Grace cachant en partie une bignone

          Le Cornus dans le massif a laissé passer son tour. Dommage, il est vraiment superbe avec ses feuilles lie-de-vin.

     

          En plan (un peu plus ) large

          Voilà le Cotinus effacé et ce qui reste du massif estival tente de jouer les prolongations. Certains arbres du                                     voisinage n'ont même pas encore viré. Pas assez de fraîcheur. L'arrosage est encore de rigueur ici pour les jeunes                       plantations.

     

    En plan (un peu plus ) large

    En entrant dans le jardin, sous le chêne. Le liquidambar s'est déjà pas mal ébroué. 

     

    En plan (un peu plus ) large

     

    Pas pour la rose qui est un peu exaltée à mon goût. Non, non, pour les grosses boules qui habillent bien ce rosier l'hiver venu. Des cynorhodons ou cynorrhodons (Je ne savais pas l'écrire et voilà qu'en plus, il me faut retenir deux écritures. Français, j'aime ton sens pratique.) comme des boules de noël. 

     

        En plan (un peu plus ) large   En plan (un peu plus ) large  

         Les fidèles de l'arrière-saison. Le self service n'a pas encore fermé ses portes. Certaines font encore le plein. 

     

    Profitez bien de    

    LA DOUCEUR AU JARDIN


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  • 5 et roses

    Relever le défi de Marie-Claude pour Halloween, c'était fureter dans le jardin à la recherche de fleurs épanouies et ... roses.   

    Faut bien avouer que le choix commence à se restreindre. Y'a plus grand-chose. Bon, enfin si... des roses

    5 et roses

    Sweet Haze. Rosier auto-nettoyant, zéro soucis. J'aime !

    5 et roses

    Stanwell Perpetual. Pour le parfum et les belles remontées. C'est vrai, j'aurais pu enlever le vilain fané dessous.

    5 et roses

    Aurora. Vraiment dommage que le feuillage ne soit pas du tout à la hauteur des fleurs...

    5 et roses

    Harlow Carr. One of my favourite roses. What else ? comme le dirait qui vous savez.

    5 et roses

              Cinderella. De bons gros boutons qui vont peiner à s'ouvrir à cette période mais un vrai bonheur de rose.                    

    Un squatteur ? Où ça ?

    5 et roses

    Cinderella - Citrouille - Halloween    Mazette ! Quel enchaînement !

     

     

     

     

     


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