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Graminées et autres survivantes
Les deux étés précédents nous avaient donné une idée un peu différente des conditions climatiques de la région et nous avions cru, un peu naïvement c'est vrai, que ce devait être la norme à cette époque de l'année. Après un mois de juin tout à fait conforme à la normale, la pluie s'est mise en congé et elle peine un peu à faire son retour. Nos quinze jours de vacances ont forcé les plantes à faire le gros dos mais finalement, à de rares exceptions près, elles ont plutôt pas trop mal pris la chose. Certaines mieux que d'autres à l'exemple de celles qui illustrent cet article.
Graminées et Gauras
Une opulence en trompe-l’œil Une sauge poilue un peu gélive. On essaiera de lui faire passer l'hiver au mieux.
Phlox en pleine forme ( dommage que ça ne dure pas très longtemps... ), Achillea ptarmica "The pearl" ( une mer de pompons et en plus, ça dure longtemps, longtemps ... ) et le rosier Stanwell Perpetual, fidèle au poste.
Cosmos sulphureus du SOL 2015. Des simples et des doubles. Une plante sans souci pour une couleur longtemps renouvelée. Si on m'avait dit un jour que je tenterais un massif à dominante orange, j'aurais sans doute pris un air plus que sceptique. Well, never say never.
Je ne connais même pas son nom parce qu'elle nous a précédés dans le jardin mais elle est assez étonnante puisqu'après cette teinte cuivrée, elle vire au jaune d'or pour finir presque blanche.
Les hémérocalles ne font ici qu'un petit tour de piste mais l'instant, aussi court soit-il, mérite que l'on prenne le temps de l'apprécier.
Une épeire fasciée qui a bien mangé à la cantine. Malheureusement pour elle, sa machine à coudre crache un peu et la toile n'est pas très nette. Telle que vous la voyez, elle attend le passage du réparateur de chez ... bip .... qui a promis de passer entre 9.00 et 18.00. Souhaitons-lui beaucoup de patience. Le zinnia "Art déco" du SOL 2015 n'a pas de ces problèmes-là et il fleurit sans faillir depuis un bon moment déjà.
Notre chiendent à nous ( Rassurez-vous! Nous avons aussi l'autre, le vrai. ) a colonisé le pot des sarracenia. Il va falloir sévir.
Plein de grosses pommes sur nos deux pommiers. Reine de reinette sur l'un et puis celle-là dont le nom n'est pas resté. Peut-être une variété de chez Delbard mais pas sûr.
Sambucus Eva Black Lace. Présentable en toutes circonstances. D'ailleurs, le soleil ne semble guère l'émouvoir.
A bientot pour de nouvelles images en couleur et d'ici là, ...
PROFITEZ BIEN DE VOTRE ÉTÉ !
6 commentaires -
De la couleur ... ou rien
La formule est abrupte, j'en conviens, mais elle ne sert qu'un seul but, celui de faire exister les floraisons lorsque la lumière de l'été vient tout écraser de 9 h du matin jusqu'à 19 - 20 h le soir. Les nuances pastel qui réjouissent nos sens au printemps, en sous-bois ou sous des latitudes plus clémentes ( D'accord, ici, ce n'est pas non plus le Sahara. ) se noient dans le diaphane ou pire encore, le grisâtre poussiéreux. Il y faut donc remédier par l'injection, dans les massifs , de représentants à forte teneur en pigments affirmés au risque parfois de friser le pompier.
Voici donc l'essai de cette année. L'idée première étant de contrebalancer l'omniprésence d'une bignone aux trompettes rouges ? orange foncé ? ( Nos avis divergent un peu sur la teinte exacte . ) par des coloris affirmés visant à en atténuer l'effet masse. Ce but semble relativement atteint à notre avis, reste les accords de couleurs, de textures, de tailles sur lesquels nous devrons encore faire des essais tout en ne perdant pas de vue que certains végétaux plantés cette année vont s'étoffer et modifier sensiblement l'ordonnancement du massif.
La bignone a fleuri de façon plus importante depuis cette prise de vue mais la masse verte reste majoritaire. Les tonalités sombres de certains feuillages visent à alléger le massif par leur présence moins affirmée surtout en cas de fort contraste de lumière. Je ne sais pas si ça fonctionne vraiment mais c'est l'idée de départ en tout cas.
Les variations de couleur ne proviennent que de la mesure faite par l'appareil photo en fonction de la lumière choisie. Temps couvert ou clair, contrastes marqués ou non, angles de prise de vue. Toutes choses qui relèvent d'une subjectivité admise et choisie par l'opérateur du cliché. S'y ajoute une volonté de réduire le champ englobé dans l'image par lequel on retrouve un peu des sensations que l'on a en tournant autour du massif mais qui trahissent un peu la perception globale que l'on peut en avoir. La conclusion de tout ça est que ces couleurs très marquées ne sont pas de trop dans le cadre d'une vision d'ensemble même si, dans un cadrage plus serré, elles peuvent apparaître comme très ou trop présentes.
Un grand merci aux acteurs du SOL qui, pour partie, ont contribué par leurs envois à donner vie et corps à ce massif.
Sur l'écran blanc du mur d'entrée, tout ce que l'on projette prend de suite un relief très flatteur pour l’œil.
Ailleurs dans le jardin, on aura aussi ça. Ça vibre moins surtout dans la grisaille mais c'est plus reposant en admettant que l'herbe ne décide pas de griller. Pour l'instant, ça va à peu près et puis, après tout, l'essentiel étant qu'il reste un peu d'ombre sous laquelle nous pourrons tranquillement bouquiner ou laisser le temps s'écouler à notre rythme estival.
BONNE SIESTE !
6 commentaires -
Rien que du bleu...ou presque
Il fait trop chaud pour disserter. Paré à plonger. Go ! ° O°o °0°°°° OOO 00°° O°°° 000 0°
Ce sont des bulles ! Je sais, c'est difficile à croire. Je suis moi-même assez sceptique mais les effets spéciaux dont je dispose sont limités.
Hydrangea et Gunnera Manicata
Hydrangea Macrophylla Zorro
Agapanthe Hydrangea macrophylla Hanabi
Euonymus japonicus - Hydrangea - Lychnis Clematis pas tout à fait bleue, c'est vrai.
Hydrangea macrophylla Love L'un des inconvénients les plus importants liés à la respiration de l'air comprimé des bouteilles.
H. macrophylla Zorro H. macrophylla Izu No Hana H. Aspera macrophylla
Je vous souhaite...
DU BLEU PLEIN LES YEUX.
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